Il n’y a pas, dans l’espace public, d’image innocente. Il ne peut exister ni diffusion innocente ni contemplation anodine d’une image. Une image est diffusée pour provoquer des effets sur ceux qui la regardent. La photo d’un petit réfugié syrien mort noyé sur une plage turque a été relayée par les médias et reçue par les citoyens français avec une consternante naïveté. Peu de voix, si ce n’est celle, courageuse, de Michel Onfray, se sont élevées pour neutraliser les effets de cette photographie, pour énoncer malgré elle les questions politiques que la raison impose (en particulier : un peuple peut-il être contraint d’accueillir des centaines de milliers de réfugiés d’une culture fort différente de la sienne sans être averti des conséquences à long terme de cet apport de sang neuf, ni être consulté par référendum sur son accord pour pareille transplantation de population ? ).
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