9 commentaires

1. (Ayant retrouvé mes commentaires égarés sur Youtube, je me permets de les reposter ici, si les modérateurs me le permettent… Meilleures salutations, MMEJ)
   Comment.1/3 (sur Youtube)
   Marie-Madeleine, E. Jones il y a 1 semaine
   Me BONNANT, permettez-moi de vous rassurer en votre grand désir ultimement exprimé : la Sagesse Sacrée, dont l’ignorance nous est aujourd’hui et de longs temps imposée – non pas métastase, si vous me permettez, mais le cancer lui-même, la tumeur hautement maligne – cette Sagesse qu’on peut railler sans pouvoir pour autant empêcher qu’elle ne soit véritable et s’applique à tous, implacablement ; la Sagesse Sacrée, ou hermétique, ésotérisme, nous apprend et vous rassurera sans doute que dans nos vies successives, nous naissons tantôt hommes, tantôt femmes : alors cette béate futilité, cette insignifiance que vous désirez, vous attend et vous la connaîtrez…
   De mon côté, lorsque je serai dans la mienne (ma vie future d’homme), j’espère me souvenir de votre discours, et ne pas, comme Adam, accepter la pomme, et ne pas non plus, comme ses descendants – non, ne pas me laisser châtrer ! …
   Excepté en ce qui concerne les “élites” et la morale qui ne vous fait ni chaud ni froid – moi, je vibre de bonheur exalté au seul nom de DON QUIHOTTE , et j’aimerais tant, comme lui, pouvoir porter sans l’offenser le Casque d’Or de Mambrino
   (https://www.youtube.com/watch?v=7_UL_zvHLIc ; https://www.youtube.com/watch?v=eQ8iZu-BAVM) – je salue avec bonheur votre conférence et le clair exposé de vos idées et de votre sentiment envers les sujets que vous y traitez.
   Avec ma respectueuse considération, et mes sincères salutations,
   Marie-Madeleine E. JONES.

   Comment.2/3. (sur Youtube)
   Ayant eu le temps de visionner (une partie de) la nauséabonde “histoire du marquis de sade” par le même auteur, je m’apprêtais à demander aux modérateurs de ce site, de bien vouloir tout bonnement supprimer mon commentaire précédent, encore, espérais-je, en modération. Je constate qu’il est trop tard pour cela, et qu’entre-temps, mon commentaire est passé en mode public.
   Je ne puis dès lors que lui rajouter celui-ci, qui se veut partie intégrante absolument du premier, car il n’est pas possible qu’il se publie, sans s’être d’abord nuancé, explicité :

   Quand on n’accorde plus de place à l’honnêteté – raison même de notre présence sur terre, Quête profonde et glorieuse de la maîtrise de nos plus viles passions, de nos triviales natures – quand on réduit son importance à l’éventualité hasardeuse d’une coïncidence fortuite dont on peut sans autre et tout aussi bien se passer ; quand elle ne nous apparaît plus comme une obligation morale, et que moralité elle-même devient une tare, et n’est plus une vertu, et encore moins un idéal ; quand on la dédaigne et la méprise, fût-ce avec brio et comme un beau parleur ; alors la place laissée vacante sera remplie par autre qu’elle, et ce pourrait fort bien être son anti-thèse. L’intelligence ne remplace pas l’honnêteté, et ne pourra jamais prendre sa place, ni se confondre à elle : encore moins accomplir ce qu’avec la décriée et méprisée humilité des pauvres gens, elle parvient à gagner sur la méchanceté du monde – fût-il du “beau monde” : Machiavel était intelligent…
   On parle encore de nos valeurs de l’Occident, alors que nous les avons presque toutes abandonnées, et qu’elles s’effritent, tout simplement parce qu’on en a méprisé et négligé le ciment : la moralité qui constituait – avant les “lumières” obscurantistes – l’éclairage simple d’un chemin de progression “verticale” vers un meilleur plus haut… toujours plus haut, quoi que fait d’expériences, de chutes et de relèvements… Maintenant que nous l’avons abandonné, cet éclairage – même si nous n’avons rien perdu de notre capacité à bien parler – nous ne nous en rendons peut-être pas compte, puisque nous n’y voyons plus : eh bien sans cet éclairage, tombé en disgrâce de désuétude, notre progression n’a pas été stoppée, mais “redirigée” vers le bas, toujours plus bas… Et nous continuons de parler de “nos valeurs”, sans pouvoir ou vouloir nous rendre compte qu’elles ne sont plus que crime et dépravation : les vraies valeurs qui tentent de survivre au beau milieu de cette fosse sceptique qu’est notre société, sont graduellement mais de plus en plus rapidement abandonnées ou perverties de l’intérieur…
   C’est ici que se situe notre expérience sociale et politique d’aujourd’hui : le pendulum va toujours trop loin : si nous ne le maîtrisons pas volontairement, il ne reviendra pas sur lui-même avant d’avoir atteint le point maximum de sa direction – et je n’ai pas à préciser, entre le Bien et le Mal, laquelle elle est actuellement… A nous de savoir si c’est ce que nous voulons…
   Et chacun de nous collabore ou résiste selon son intention et/ou sa capacité à maîtriser sa conscience et ses voies.
   Nous en répondrons tous individuellement, implacablement…
   Nous ne sommes pas obligés au Bien, ni à la Morale, si nous les trouvons trop désuets, mais quoi que nous choisissions, nous en mangerons le fruit – fût-ce le Bien ou le Mal.
   Or le fruit qui s’annonce, quel est-il ???
   A bon entendeur,…
   Avec mes respects,
   Marie-Madeleine E. Jones

   Comment.3/3 (sur Youtube)
   Tous ces braves gens qui affirment que si eux-mêmes ne comprennent, c’est que les autres sont bêtes ; tous ces braves gens qui affirment être dans la tête des gens, pour savoir ce qu’ils comprennent ou ne comprennent pas ; tous ces braves gens qui affirment que s’ils ne possèdent pas un logiciel, c’est forcément qu’il est mauvais : ne voudraient-ils pas, pour une fois, montrer à ce monde qu’ils critiquent tant, ce que eux-mêmes ont dans leur petite tête ???
   Si vous ne comprenez rien à ce que dit quelqu’un, Messieurs-dames, ce n’est pas forcément parce que ce sont eux, qui sont idiots. Et à part répéter confortablement l’opinion surfaite de la majorité, qu’avez-vous, vous, à montrer en échange de ce que vous démolissez – sans plus de preuve ni démonstration que vous ayez un tant soit peu raison…

   Marie-Madeleine, E. Jones

2. Merci infiniment.
   La lucidité assassine vêtue de la légèreté courtoise, un maestro.

3. Ou redonner un sens aux mots. Utiliser les mots justes pour définir les choses correspondantes. Me Bonnant a compris que la novlangue est là pour déstructurer les individus afin de pouvoir mieux les contrôler et orienter. Redonnons aux choses le mot qui leur sied. Nous nous comprendrons mieux et nous comprendrons mieux tout court. Merci M. Bonnant pour cet exposé plein d’humour et de sagesse……Madame Sommaruga qui promène son insignifiance serait bien mieux au piano………ah ah ah, c’est vraiment excellent !

4. J’ai adoré!!!!!

5. Le courage des mots. Avec l’art et la manière !

6. Une soirée absolument fantastique, même si elle est de réacosphère: une petite pique de Me Bonnant, “un jour une journaliste de gauche (excusez le pléonasme) de la RTS m’appelle”! à la 11em minute.

7. SUPERBE, je l’attendais un peu,

8. J’ai malheureusement eu rarement l’occasion de voir un vrai discours (ou un discours vrai)…

   Merci pour cette publication.

9. L’art oratoire de Me Bonnant: jubilatoire.