2 commentaires

  1. Posté par poussedebambou le

    Ce n’est plus seulement un problème d’ immigration, c’ est une guerre que nous importons ,un cheval de Troie !

  2. Posté par Christian Hofer le

    [Journaliste] : Mettons pour l’instant de côté le fait de savoir si la colère est au final vraiment compréhensible ou pas. En tout cas, les nouvelles honteuses s’accumulent, telles que par exemple « Un individu d’extrême-droite urine sur des enfants réfugiés » ou encore « Incendie d’un foyer en préparation pour migrants ». Et c’est parce que les choses sont ainsi qu’il est grand temps qu’en plus des appels bien intentionnés et des politiques généreuses, des décisions plus concrètes soient ajoutées. Parce que ce nombre d’au minimum 800000 réfugiés qui arriveront en Allemagne pour cette seule année, ce nombre impose le respect. 800000 personnes, cela fait plus que la population de Francfort-sur-le-Main tous les mois. Une bonne partie de ces 800000 personnes vont rester, et où vont-elles donc vivre? Erik Beres, Oliver Heinsch, et Ulrich Neumann sont allés chercher la réponse à cette question.

    [Reportage] :Ludwigshafen, un quartier de Mundenheim. Là où la ville s’arrête, à sa marge, c’est là qu’ils vivent, depuis quelque temps. Mais maintenant les habitants doivent soudainement partir.

    « Où est-ce qu »il faudrait qu’on aille? Ça fait presque 40 ans que je vis ici. »

    « Vous êtres pratiquement jeté dehors » – « Ah mais oui! On doit partir pour qu’il y ait de la place pour les autres. » – « Pour qui? » – « J’aime autant ne pas le dire. »

    Que se passe-t-il donc? Ce lotissement a été bâti il y a 50 ans afin de servir d’hébergement d’urgence aux SDF. Beaucoup y sont restés, ont trouvé un travail, ont eu des enfants et sont installés.

    « Je dois quitter mon appartement. Et ils vont en construire d’autres pour les demandeurs d’asile. Je ne trouve pas ça normal »

    Les bâtiments ont longtemps été laissés en déréliction, et certains allaient même devoir être démolis. Mais cette fois, ils le seront bien tous : des bâtiments doivent être bâtis à la place pour accueillir des réfugiés.

    L’aide-soignante pour personnes âgées Tanja Zeiss, et sa mère qui travaille comme femme de ménage, ont également le sentiment de perdre tout ce à quoi elles se sont consacrées pendant des années au profit des migrants. 80m² pour 6 personnes, 400€ par mois.

    « C’est petit, mais c’est bien tenu » – « Quelles sont vos chances de retrouver un logement comme celui-ci? » – « Mauvaises. Très mauvaises. Soit les loyers sont trop hauts, soit les appartements trop petits. Nous avons besoin de quatre pièces, d’une cuisine et d’une salle de bains. » – « Qu’allez-vous faire pour vivre si vous ne trouvez rien? » – « Aucune idée ».

    Les personnes à faible niveau social devant abdiquer en faveur des réfugiés : une bombe sociale. Ludwigshafen n’est probablement, à cet égard, probablement qu’un cas isolé particulièrement grave. Mais cela peut-il montrer ce qui va se généraliser en Allemagne?

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.