Un journaliste d'Al-Jazeera, Barry Malone, écrivait sur son blog le 20 août que la chaîne n'allait plus parler de "migrants" pour décrire les personnes qui fuient les combats et notamment la Syrie. Selon lui, "migrants", dans ce contexte, peut être péjoratif, voire méprisant. Le rédacteur en chef d'Al Jazeera en langue anglaise a décidé que ses journalistes parleraient en lieu et place de "réfugiés". Le journaliste ajoute: "sur notre chaîne, nous nous efforçons de pratiquer un journalisme qui soit la voix des gens dans notre monde qui, pour une raison ou une autre, en sont privés".
António Gutteres, le Haut commissaire des Nations Unis pour les réfugiés, n'a pas dit autre chose au début de son intervention dans le 19h30 de la RTS mercredi: "ma première observation c'est que l'écrasante majorité de ceux que vous appelez des migrants sont en effet des réfugiés et la plupart des Syriens qui ont fui une guerre dévastatrice".
Les propos d'António Gutteres dans le 19h30:.
De fait, la définition du dictionnaire Robert de "réfugié" est bel et bien: "qui a dû fuir son pays afin d'échapper à un danger (guerre, persécutions, catastrophe naturelle, etc)". Alors que le "migrant" est celui qui participe à une migration, soit à "un déplacement de populations qui passent d'un pays à un autre pour s'y établir."
Le poids des mots
Le Figaro.fr, sous la plume de Blandine Le Cain, aborde la problématique en consultant un spécialiste des migrations pour qui le débat est salutaire. Mais, souligne François Gemenne, le mot "réfugié" pourrait lui aussi prendre une connotation négative car "la population, est aujourd'hui majoritairement anti-migrants". Pour lui, le niveau du débat public est affligeant. Il évoque notamment le Premier ministre britannique David Cameron qui a parlé de "nuée de migrants" au mois de juillet.
L'article se termine par un lexique de ces termes si souvent utilisés par les médias et les politiques et pourtant si imparfaits. Il renvoie aussi à la Charte de Rome, texte (en langue anglaise) adopté en 2008 par la Fédération internationale des journalistes et élaboré précisément avec le Haut commissariat aux réfugiés.
Même démarche au Monde.fr, pour qui "tout réfugié est un migrant, mais tous les migrants ne sont pas des réfugiés". Mais, au contraire d'Al-Jazeera, le site continue à titrer sur les migrants.
Le HCR réaffirme sa position
"Les deux termes - migrants et réfugiés - ont des significations distinctes et les confondre est une source de problèmes pour les deux groupes" a déclaré le HCR jeudi. Le HCR explique que les réfugiés sont des personnes fuyant les conflits ou des persécutions. Ils ont droit à une protection internationale en vertu de la Convention de 1951 sur les réfugiés.Les migrants ne sont pas directement menacés et choisissent de quitter leur pays principalement pour des raisons économiques, trouver un emploi, une formation, ou des raisons de réunion familiale. A la différence des réfugiés, ils peuvent rentrer chez eux sans encourir de danger. Les lois de chaque pays sur l'immigration s'appliquent dans leur cas.
Le HCR précise que parmi le grand nombre de personnes qui affluent actuellement vers l'Europe à travers la Méditerranée, il y a une majorité de réfugiés.
Un danger enorme , comment enqueter tous ces gens avant leur venue. Personne ne parle du cout que nous allons payer pour ces milliers de migrants.En avons nous les moyens?
Le terme migrant a été utilisé pour tromper le peuple. En effet, il y a trois sortes d’immigrants qui arrivent chez nous: ceux qui cherchent légalement du travail ou s’établissent en prouvant qu’ils ont assez d’argent pour vivre sans l’aide de l’État ; les réfugiés qui devraient devoir prouver leur persécution avant de partir de leur pays ; les illégaux (ce sont eux maintenant la majorité, constituée surtout de jeunes hommes, la plupart musulmans). Ceux de cette troisième catégorie ne sont pas des réfugiés, mais des envahisseurs. Il est typique qu’une télévision musulmane essaie de donner une définition fausse des gens que ce système de société (l’Islam est un totalitarisme qui se fait passer pour une religion) envoie envahir l’Europe. Et nous voyons arriver des armées de ceux que les Romains appelaient les Barbares, auxquels ils n’ont pas assez pris garde, comme nos politiciens actuels. On connaît la suite…
On ne peut employer ni le terme de “migrant” ni celui de “réfugié” pour désigner l’envahisseur. Chez l’envahisseur, il y a effectivement des paniquards, qui ne font rien pour combattre l’ennemi islamique, il y a (je pense que c’est la majorité) des paresseux cherchant à profiter du “social”, c’est l’immigration de confort, et puis il y a les taupes djihadistes camouflées dans le lot. Celles-ci sont peu nombreuses, mais mortifères.
En quoi les considérations d’Al-Jazeera nous concernent-elles ?
Pour l’instant en rien, et il faut espérer que ça dure malgré le travail de sape effectué par nos “élites” de gauche.
Et la pouf d’al jazira pourrait nous faire aussi une dissertation sur le mot “envahisseur” en français comparé et cerise sur le gâteau nous expliquer pourquoi son charmant pays ne prend pas en charge toutes ces pépites islamo-halalo-compatibles.
On croit rêver avec cette précieuse ridicule.