L’extrême droite en tête dans les sondages en Suède

post_thumb_default

 

Selon un sondage réalisé par l'institut Yougov pour le quotidien Metro, si les élections suédoises avaient lieu aujourd’hui, les extrémistes suédois remporteraient 25,2 % des voix. Des législatvies sont prévues en 2018.

Lors des élections générales de 2014, les Démocrates de Suède (SD) sont devenus le troisième plus grand parti, avec 12,9 % des voix. Malgré le fait que le chef de file de ce parti d’extrême droite, Jimmie Åkesson, se soit, par la suite, absenté durant six mois, la popularité du parti nationaliste n’a cessé de croitre.

« Beaucoup de personnes ne sont pas satisfaites du gouvernement et de sa politique, surtout en matière d'immigration et d'intégration, et du nombre croissant de mendiants. Nombreux sont ceux qui ne considèrent pas les Modérés ou les autres partis comme une alternative. Ils se tournent donc vers nous", a estimé le porte-parole des SD, Richard Jomshof, interrogé par l'agence de presse TT.

Adoptant une approche libérale de l’immigration, la Suède est le pays européen qui, pendant des années, a accepté le plus grand nombre de réfugiés par habitant.

Campagne anti mendicité

Début août, le parti des SD a placé des bannières à Östermalmstorg, une station de métro très empruntée à Stockholm. Ces affiches, rédigées en anglais, présentaient des excuses aux touristes pour l’abondance des mendiants.

« Veuillez nous excuser du désordre qui règne en Suède. La mendicité forcée est un grave problème dans notre pays ! Des réseaux organisés internationaux profitent du désespoir des gens. Notre gouvernement ne fera pas ce qui est nécessaire, mais nous, oui ! Nous grandissons à une vitesse record. Nous sommes les Démocrates de Suède ! Heureux de vous revoir en Suède en 2018 ! », était-il écrit sur les affiches.

Pour Richard Jomshof, cette campagne a fait la différence pour son parti.

« Je suis convaincu que notre campagne contre la mendicité dans le métro suédois a joué un grand rôle, car elle a retenu beaucoup d’attention », a-t-il commenté.

Le politologue Sören Holmberg a quant à lui déclaré au quotidien Metro qu’il n’était pas surpris par le sondage, car l’immigration était devenue un sujet politique très important pour les électeurs.

« Il est évident que le crime est un facteur clé qui pousse les gens à voter pour les Démocrates de Suède », a affirmé Sören Holmberg.

Le journal Dagens Nyheter a néanmoins rappelé que le parti d’extrême droite obtenait toujours de bons résultats dans les sondages de Yougov, probablement car ce dernier utilise une méthode différente pour mesurer le soutien.

En fusionnant les cinq plus grands sondages réalisés en Suède, les Démocrates de Suède obtenaient en juin une moyenne de 16,5 % des intentions de vote. 

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

3 commentaires

  1. Posté par petitjean le

    à Paul
    ” ne plus organiser d’élections avant 2022 ”
    merci d’en faire le rappel !

  2. Posté par paul le

    A ma connaissance, les politiciens suédois, connaissant le danger d’une probable majorité “extrême” droite en cas d’élections, ont tout simplement décidé de ne plus organiser d’élections avant 2022 !!! Mesure reconductible ?
    Vive la démocratie.

  3. Posté par petitjean le

    Ce qui est extraordinaire, c’est que, confrontés à une véritable immigration invasion et à une explosion de la criminalité, les suédois soient aussi peu nombreux à voter pour ce parti dit “d’extrême droite” !
    Je suis prêt à parier que la masse des suédois est prête à accepter de vivre dans une sorte de république islamique. Dans ce pays, il n’y a plus d’Homme, ce sont les femmes qui commandent. Elles auront donc ce qu’elles méritent………………………

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.