L'évêque de Coire a déclenché une vague d'indignation au sein de l'église catholique et notamment dans son propre diocèse. Vitus Huonder a cité la Bible "condamnant à mort" des individus du même sexe qui couchent ensemble.
Les propos de l'évêque de Coire Vitus Huonder sur l'homosexualité n'ont pas fini de faire des vagues. Son propre porte-parole se dit "choqué". Des responsables catholiques zurichois et glaronais, qui dépendent pourtant du diocèse grison, présentent leurs excuses.
Le porte-parole Giuseppe Gracia a évoqué une situation de crise au sein du diocèse de Coire. Interrogé lundi sur les ondes de la radio publique alémanique SRF dans l'émission "Tagesgespräch", il a toutefois assuré vouloir contribuer à sortir de l'ornière.
Du côté de Zurich et de Glaris, les excuses s'adressent aux homosexuels, mais aussi aux chrétiens réformés et à tous ceux qui ont été scandalisés, écrivent le vicaire général de Zurich et de Glaris Josef Annen, ainsi que le président du Conseil synodal de la collectivité catholique-romaine zurichoise Benno Schnüriger.
Réactions de colère
De nombreux croyants ont réagi avec colère à l'exposé tenu par l'ecclésiastique controversé, signalent-ils dans leur lettre. L'image et la crédibilité de l'Eglise ont considérablement souffert des déclarations faites à la fin juillet.
L'Eglise catholique n'a pas le droit d'affirmer ses normes sexuelles dans la société de façon fondamentaliste. Au contraire, la foi doit chercher le dialogue avec la raison, ce qui correspond à la tradition catholique, poursuivent les deux responsables.
"Condamner à mort"
Lors d'une intervention à Fulda en Allemagne, Vitus Huonder a cité des passages de la Bible "condamnant à mort" les auteurs "d'abominations" que sont les personnes qui "couchent" avec des individus du même sexe. Ces propos tirés du texte du Lévitique de l'Ancien Testament ont provoqué un tollé.
Face aux réactions, l'évêque a d'abord affirmé avoir été mal compris. Quelques jours plus tard, après des explications compliquées sur le sens de ses propos, le prélat s'est excusé "auprès de toutes les personnes qui se sont senties blessées par mon discours, en particulier auprès des personnes de sensibilité homosexuelle".
Plusieurs évêques ont réagi aux propos de Vitus Huonder. Markus Büchel, président de la Conférence des évêques suisses (CES), a écrit dans une lettre publiée sur le site du diocèse de St-Gall: "Dans une relation, avoir une sexualité responsable est plus important que l'inclinaison homo ou hétérosexuelle".
"Ni un crime ni un péché"
Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg a déclaré qu'"être homosexuel n'est ni un crime ni un péché". Dernier en date, l'évêque de Bâle Felix Gmür a indiqué qu'il se rangeait aux côtés de ses collègues évêques de St-Gall et Fribourg ou de l'abbé d'Einsiedeln (SZ). Il attend de ses homologues à la tête d'évêchés que leur communication serve à l'entente et à l'intégration.
La Conférence des évêques suisses ne veut pas prendre officiellement position actuellement. Elle le fera après l'assemblée plénière ordinaire qui aura lieu du 31 août au 2 septembre.
Le discours de l'évêque est disponible en vidéo, en allemand:
Extrait de: Source et auteur
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A lire ce que racontent les évêques suisses à ce sujet, on a l’impression qu’ils veulent à tout prix camoufler, amadouer, « moderniser » et détourner le sens des textes bibliques : quand la pratique homosexuelle y est condamnée comme une abomination – quelle horreur, cela pourrait choquer les oreilles sensibles et provoquer les apôtres du dogme tout-puissant de la tolérance universelle ! Il vaut mieux s’unir à la meute des médias et tirer dans le dos du collègue rétrograde…
Mais tout comme pour l’islam, il faut ouvrir les livres, faire connaître les textes (qui dérangent) et en discuter correctement et, si possible (?), honnêtement… Exercice périlleux, bien sûr, car on apprend p.ex. dans l’histoire de Sodome et Gomorrhe (Genèse 18 et 19) qu’il n’y a plus d’avenir dans ce genre de société… L’analyse de l’apôtre Paul, perspicace et détaillée (Romains 1,18-32), reflète parfaitement la société décadente de son époque… Silence ! Taisez-vous donc ! Cela ressemble trop à la nôtre…
Complètement d’accord avec vous, Madame Anne Lauwaert.
Si la morale catholique ne plaît pas, personne n’est obligé d’être catholique.
Comment la clique LGBT peut-elle à la fois se plaindre de discrimination et être elle-même l’agente d’une discrimination haineuse envers ceux qui choisissent d’avoir une sexualité qui respecte la loi naturelle?
Voilà que la direction de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse ( FEPS ) s’y met aussi, voir Le Temps du 18 août, rubrique Vous écrivez, je cite : ” Les chrétiens réformés exigent de leurs ministres ( . . . ) Personne n’a le droit de discriminer, ( . . . ). Nous attendons des ministres d’autres religions et confessions qu’ils fassent preuve du même sens des responsabilités. ”
Quelle arrogance ! Cela s’adresse-t-il aussi à l’islam ?
Fadeur d’un certain christianisme qui perd son aiguillon . . . Ainsi : ” Le sel est une bonne chose, mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il n’est bon ni pour la terre, ni pour le fumier ; on le jette dehors. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. ”
( Luc 14, 34-35 )
Ces deux glands qui s’àplaventrent n’ont rien de catholique que le nom. Ils devraient faire de la politique. Pareilles contorsions pour tenter de se faire passer pour des “gentils” sont ridicules. S’ils ne souscrivent pas à la morale catholique, personne ne les retient. Quant aux termes utilisés à hue et à dia, de “de nombreuses” pour les personnes choquées, cela me fait toujours bien rire. Cela veut dire quoi: nombreuses? 5? 10? 20? Et que représentent-elles? Et combien sont les catholiques qui sont choqués de la campagne calomnieuse et outrancière des médias? Ils sont aussi nombreux?
Cette manière de faire ressemble étrangement à du déjà vu. Cela arrivera à chaque fois qu’un évêque pas trop à la mode “moderniste et ouvert (ouahhh, que c’est beau!)” sera à la tête d’un diocèse.
Le plus drôle, là-dedans, c’est que cette campagne est menée par des gens qui ne foutent vraisemblablement jamais les pieds dans une église. Si l’on excepte les deux ou trois collabos qu’ils finiront toujours par trouver, les commandements de l’Eglise ne les concernent et ne les obligent en rien. De même pour les abrutis de Pink Cross ou autres associations de chenilles
Quand on veut détruire…..
à moins que je ne me trompe, il me semble que cet évêque n’a fait que citer des textes qui sont écrits dans l’ancien testament exactement comme un musulman cite des versets qui sont écrits dans le coran
si cela ne plait pas aux catholiques, il est temps qu’ils se désolidarisent de la bible tant de l’ancien que du nouveau testament car dans les évangiles l’homosexualité est tout aussi condamnée… c’est comme ça…
si on est catholique on doit se soumettre aux textes sacrés du catholicisme, si on ne s’y soumet pas, on n’est pas catholique… et le problème ne subsiste pas.
http://www.bible-center.ru/fr/topic/homosexualite
Les paroles de la Bible consacrées à l’homosexualité sont peu nombreuses, mais tout a fait claires. La Bible interdit catégoriquement l’homosexualité, qui est une forme pervertie de la sexualité, tout en considérant la sexualité normale instaurée par Dieu Lui-même une importante sphère de la vie. L’une des premières catastrophes spirituelles dans l’histoire de l’humanité – la ruine de Sodome et Gomorrhe arrive effectivement à cause de la diffusion de l’homosexualité parmi ses habitants. L’homosexualité est clairement appelé ici un péché « très grave », retirant les cris de la surface de la terre. La loi de l’alliance au mont Sinaï, donnée directement a Moise interdit l’homosexualité (avec tous les autres formes perverties de la sexualité), en la qualifiant indirectement d’être une des causes du rejet par Dieu des peuples habitants la terre Sainte avant les Juifs. Cette interdiction est tellement univoque qu’il ne fut fixé qu’un seul cas de sa violation dans toute l’histoire de l’Ancien Testament. Le livre des Juges nous informe que, quelque chose semblable à ce qui était arrivé à Sodome s’est passée juste après le peuplement des Palestiniens sur la terre de la tribu de Benjamin. Les responsables dans ce cas attendent aussi une imminente et inévitable perdition.
L’homosexualité est mentionnée dans les épîtres des apôtres Pierre et Paul dans le Nouveau Testament. L’apôtre Pierre énumère une série de différentes sortes de débauches païennes, et appelle les chrétiens à ne pas participer a cela. L’abstention de l’impureté pécheresse est d’une part la réponse des chrétiens au sacrifice de Jésus Christ selon les mots de l’apôtre, d’autre part Pierre appelle cette abstention ou non-participation une forme importante du témoignage chrétien. Les paroles de l’apôtre Paul sont aussi univoques, en complément à ce qu’a dit Pierre, l’apôtre Paul qualifie l’homosexualité de chose monstrueuse, contre-nature. Selon ses mots, l’homosexualité contredit le dessein de Dieu par rapport aux gens et est déjà une abomination devant le Seigneur. L’apôtre Paul souligne que l’homosexualité est la conséquence de la séparation des Hommes de Dieu, et l’Homme subit ainsi en lui-même une perdition spirituelle. Paul souligne aussi que l’homosexualité est un obstacle irréfutable pour l’entrée dans le Royaume de Dieu. L’apôtre Paul exhorte par ailleurs de vaincre, surmonter de tels péchés, en crucifiant la chair avec ses passions et convoitises. Il fait savoir qu’il faut vivre selon les ordres de l’Esprit de Dieu, et non se soumettre aux ambitions pécheresses de la chair pour être sauvé. C’est effectivement pour dompter ces ambitions que fut donnée selon Paul la loi à l’Homme.