Sommaruga sous pression sur la question érythréenne

Le canton de Lucerne a écrit une lettre ouverte à la conseillère fédérale afin qu'elle revoie le statut de réfugiés des Erythréens en Suisse.

Trop c'est trop: le gouvernement lucernois monte au front sur la question du statut des requérants érythréens. Il vient d'écrire une lettre ouverte à la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga pour lui demander de revoir sa politique d'asile envers cette population, rapporte le site 20Minuten.ch. Plus de 3200 migrants de ce pays ont demandé l'asile en Suisse entre avril et juin.

Guido Graf précise encore que Lucerne a créé en moins d'un an et «avec beaucoup d'efforts» 700 nouvelles places d'hébergement et qu'il fallait en créer 100 nouvelles tous les mois. Il estime donc que les limites sont atteintes, tant pour le canton que pour les communes.

Du côté des services de Simonetta Sommaruga, on reconnaît que le problème de Lucerne est depuis longtemps une réalité, mais qu'il s'agit avant tout d'une question juridique. On précise toutefois que le statut de réfugié n'est pas accordé systématiquement aux Erythréens. Seuls la moitié le reçoit, tandis que les autres bénéficient d'un statut temporaire.

Même le président du gouvernement cantonal de Schwitz trouve la pratique actuelle de l'asile «insoutenable».

Le président du gouvernement cantonal de Schwyz et chef du département d'environnement Andreas Barraud (UDC) exprimait lui aussi mercredi sa critique de la pratique d'asile de la Confédération. Dans une interview au «Boten der Urschweiz» il déclarait que les cantons devraient se mettre ensemble et envoyer un "signal clair" à la Confédération afin que pour "certaines régions déterminées" aucun autre demandeur d'asile ne puisse être encore pris.

"Il ne faudrait pas que les cantons subissent simplement la Confédération qui leur attribue de plus en plus de demandes d'asile sans réagir. Une "Carte jaune" en vue d'un arrêt d'accueil pour certains cantons serait une possibilité pour pouvoir négocier avec les autorités fédérales une solution. La pratique d'asile d'aujourd'hui n'est plus tenable" déclare Andreas Barraud.

Source Source2

3 commentaires

  1. Posté par G. Vuilliomenet le

    Ils ne sont pas tous comme ça! Donc, on accepte les dégâts collatéraux!

    Et si la sommaruga ou ses clones devenaient eux-mêmes des dégâts collatéraux, je pense que ces abrutis réagiraient différemment.

  2. Posté par top gun le

    Excellent, j’espère que cela fera école, y en a marre de ce cirque invasioniste! Si elle ne stoppe pas ça, ce que je crois, c’est sûr, des heurts vont éclater, j’ai déjà un exemple personnel et celui d’un ami qui a téléphoné au centre de…distribution des petits soldats migrants! Réponse :
    OUI, ON sait, MAIS ils ne sont pas tous comme cela !!!!!!!!!!! Le mieux c’est de régler nous-même le problème, ce que je SUIS sûr.

  3. Posté par yvanovitch y le

    La Sommaruga ? …une s…….. pour la Suisse : c’est la Jézabel moderne… sans foi ni loi qui se fiche des citoyens Suisses ! …bien sûr ce n’est pas son fric qu’elle fout loin, c’est notre fric : 6 milliards ( 6 000 000 000 de frs) par année pour cette racaille étrangère qui déferle en Suisse et qui ne fait que se plaindre du logement, de la nourriture, de l’air, du regard des autres !! …quelle incapable !

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.