"Le patriotisme oui, le nationalisme non!"

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Invité à s'exprimer à Nax pour la fête nationale, Christian Constantin a quitté le gazon des stades pour le terrain politique. Extraits de son discours.

"
Le patriotisme est galvaudé par certains. Mais il est plus noble que ringard
",
a estimé Christian Constantin vendredi soir à Nax. Inviter le président du FC
Sion à prononcer le discours de la fête nationale suisse, c'est la garantie d'obtenir un auditoire silencieux. Vendredi soir, mis à part quelques cris d'enfants jouant sur une butte derrière l'Espace Mont-Noble, les quelques centaines de personnes ont écouté attentivement le Martignerain.

Et pourtant, Christian Constantin n'avait pas choisi de multiplier les bons mots pour captiver le public. Il a pris un ton sérieux, allant jusqu'à citer le médecin et théologien Albert Schweitzer, pour dénoncer une dérive sectaire sur laquelle il est revenu à plusieurs reprises dans son allocution.

1
er
Août pas ringard

Et si l'architecte et patron du FC
Sion parle peu de politique en public, quand il se laisse aller, il ne mâche pas ses mots, fidèle à lui-même. "
Le sentiment fort d'appartenance à une patrie a parfois été bafoué par le passé. En mai 68, on trouvait le 1er
Août un peu ringard
", a regretté l'orateur. Mais alors qu'on ne l'attendait pas sur le terrain politique, Christian Constantin lâche un premier tir de semonce.

"
Certains estimaient alors que le nationalisme prône le repli sur soi. Ce qui n'est pas forcément faux. Le patriotisme est fait d'amour et de paix, pas le nationalisme, qui est, comme le disait Albert Schweitzer, un patriotisme qui a perdu sa noblesse. Le patriotisme n'a que faire de relents guerriers. Nous sommes réunis ici à Nax ce soir pour aimer notre pays.
"

Ne pouvant faire l'économie d'une comparaison footballistique, Christian Constantin a évoqué l'esprit d'équipe de ses joueurs. Venu à Nax avec la coupe de Suisse, il a expliqué que, pour la rapporter en Valais, il a fallu que ses joueurs développent "
des valeurs de noblesse et de générosité, capables d'unir des cultures et cinq religions différentes
".

Pour le président du FC
Sion, l'esprit de la Coupe de Suisse contient ces valeurs patriotiques. "
C'est avec un groupe uni que l'on parvient à décupler nos forces, avec des individus d'origines différentes. Unis, tout peut être plus simple.
"

Pas d'étiquette, mais...

Christian Constantin se défend de prendre parti sur le plan politique. "
Par les temps qui courent, il est très utile de rappeler la différence entre patriotisme et nationalisme. Cela dit, je ne fais pas de politique et je n'ai pas d'étiquette. Mon grand-père paternel a été membre fondateur du Parti socialiste à Ayent. Mon grand-père maternel devait être le seul radical à Branson à l'époque. Et mon éducation scolaire a été très ancrée par l'influence des chanoines du Saint-Bernard. Aussi, aujourd'hui, je me contente de prendre les bonnes idées à droite et à gauche. Je laisse les mauvaises aux gens sectaires.
"

 

Extrait de: Source et auteur

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Un commentaire

  1. Posté par fergile le

    L’argumentaire franc-maçon habituel, mâtiné de républicanisme hautain et méprisant (lui prend les bonnes choses et laisse les mauvaises aux autres) pour mieux nier la nation (“le nationalisme, c’est la guerre” disait le bâtisseur de pyramide Mitterrand) et clamer le métissage (l’union nécessaire de cultures différentes, de 5 religions qui s’aiment), le tout mâtiné de libéralisme socialement paternel… . Bien sûr qu’on ne prend pas parti puisque notre philosophie est commune à la droite et à la gauche.

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