Burkina: près de 200 migrants illégaux rapatriés du Gabon
Ouagadougou - Près de 200 migrants burkinabè ont été rapatriés samedi du Gabon où ils tentaient de s’installer illégalement, a constaté dimanche un correspondant de l’AFP à Ouagadougou.
Ces migrants qui sont arrivés à bord de trois cars, ont été accueillis par les autorités burkinabè avec à leur tête la ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Nicole Angéline Zan.
"Nous avons été arrêtés à bord d’une pirogue par des policiers (garde-côtes) gabonais. On nous a gardés pendant plusieurs jours avant de nous expulser au Nigeria à Kalabar et de là-bas, nous sommes venus au Bénin où notre consulat nous a pris en charge", a raconté à l’AFP un jeune migrant, Arzouma Moulga, 25 ans.
"Nous sommes contents de vous retrouver. Nous sommes fiers que vous soyez revenus à la maison", a déclaré Mme Zan devant des visages émaciés et fatigués.
Ces migrants illégaux âgés de 12 à 53 ans viennent principalement des régions Nord et Est du pays, a indiqué le secrétaire permanent du Comité national de secours d’urgence, Boubacar Milougou, précisant qu’ils seront "rapatriés volontairement" dans leurs villages.
"Nous leur donnerons des kits constitués de matériel de couchage, d’habillement parce qu’ils ont tout perdu lors de leur interpellation et un peu d’argent pour les aider à s’installer", a-t-il poursuivi.
Les expulsions de migrants illégaux originaires d’Afrique de l’ouest hors des pays d’Afrique centrale majoritairement producteurs de pétrole sont récurrentes. Le Burkina Faso, pays pauvre d’Afrique de l’Ouest dispose d’une main d’oeuvre non qualifiée qui migre dans les pays africains.
Merci à Pierre Kientega
Mais non ils ne sont pas tendres. Il n’ont pas cette tendance culturelle de “tendre l’autre joue”. Bien au contraire. Et nous devons absolument apprendre à nous défaire de la culpabilité occidentale sur laquelle les envahisseurs jouent. Il faut être deux pour jouer à ce sale jeu.
Il n’y a que les Occidentaux qui se montrent tendres et prévenants avec tous les Africains.
Pas parce que c’est chez eux élan naturel, mais parce que cela leur est imposé par leurs classes dirigeantes et que tout écart est puni sans pitié, soit judiciairement, soit socialement par les collaborateurs du régime, et le plus souvent par les deux.