Ne pouvant limiter les droits populaires, les autorités se livrent à une propagande et à une démagogie éhontées.
Je l’ai dit clairement et fortement : les autorités et la classe politique ne savent plus que faire avec ce peuple qui ne vote pas comme il devrait. De tous les côtés on essaie encore et encore de trouver des mesures permettant de limiter les droits populaires et d’invalider les votes du peuple qui ne conviennent pas au pouvoir.
Insupportable peuple ! Mais on ne l’aura pas si facilement.
D’où une nouvelle stratégie : une propagande massive, démagogique, mensongère si nécessaire, pour arriver à faire boire cet âne de peuple qui n’a pas soif de potions miraculeuses. Tout le monde sait pourtant qu’à trop en faire on finit par faire effet contraire.Trop expérimenté grâce à la démocratie directe permanente, ce peuple a le culot de sentir le poison rien qu’en approchant son nez d’un verre d’élixir gouvernemental.
Ah ! Terrible jungle, terrible jungle, de fauves indomptables dont est faite cette démocratie directe.
Dernier exemple en date. L’intervention de la socialiste et présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga (S.S.) à l’heure de grande écoute, juste après le TJ du soir tout récemment (28 mai 2015), en fin de campagne.
La nature et le contenu de cette intervention posent problème.
En premier lieu ce genre d’intervention n’a pas toujours lieu, ni sur chaque objet.
Il n’était question que de la Révision de cette loi sur la radio-tv. Il y a pourtant quatre objets en votation ce 14 juin 2015 mais elle n’a parlé que de celui-là. Sans doute parce qu’un objet qui devait passer comme une lettre à la poste a subitement fait l’objet d’une vraie fronde et opposition massive, et que le CF voulait absolument le faire accepter. Faire boire l’âne malgré tout.
Qui ne voit pas cette intervention de la peur ?
Ensuite, la présidente a égrené toute la litanie des arguments trompeurs mais supposés efficaces et déjà avancés par les partisans, en pensant sans doute lever les derniers doutes par le poids de son autorité et de sa responsabilité. Encore faudrait-il que son autorité politique générale soit acceptée. Là, nouveau problème, mais elle ne semble pas s’en rendre compte.
Il nous faut donc nous aussi, fervents opposants, démasquer et démasquer encore cette tromperie officielle.
Cette révision serait simple, purement technique. L’ancien système de perception serait « dépassé » (voilà un mot qui se veut intimidant, culpabilisant) ; avec le nouveau système davantage de personnes paieraient ; en effet, parfois jusqu’à 39.000 frs. Pour qui ? Mais pour les riches voyons, cette fois les grandes entreprises.
Beaucoup de PME ne paieraient même rien ! Pour le moment oui, mais par la suite avec tous les projets nouveaux de la SSR? Surtout que les autorités pourraient augmenter la taxe sans consultation et sans possibilité d’opposition. De la démocratie directe exemplaire !
Il y aurait beaucoup de gagnants ! Ah ! Là, on veut s’allier toute une série de publics différents, les radios et TV locales, qui au lieu de recevoir 40 millions recevraient une vingtaine de millions de plus. Cela alors que le budget global de la SSR est 1,6 milliard de frs.
Cela ne produirait évidemment pas la pluralité qui manque tellement à ce « Service public ». Rappel : la Suisse qui vit un vrai système politique démocratique connaît un monopole du Service public médiatique présent dans aucun autre pays démocratique.
Oui il faut plus de moyens pour les radios et TV indépendantes, locales et privées, beaucoup plus de moyens, des centaines de millions, pour parvenir à une vraie concurrence et à une pluralité, pluralité qui n’a rien à voir avec la diversité suisse tant vantée. On peut avoir des dizaines de chaines sans pluralité véritable.
Autre arnaque : personne en Suisse ne conteste la clef de répartition en faveur des communautés linguistiques minoritaires, non personne. Pure démagogie que de prétendre que cette clef de répartition serait remise en cause.
On chante les minorités mais le Service public n’exige même pas de ses employés et surtout de la part de ses journalistes qu’ils connaissent plusieurs langues et soient capables de travailler dans plusieurs communautés linguistiques et faire connaître chaque minorité aux autres communautés par des présences effectives sur le terrain..
Des paroles, rien que des paroles ! Ainsi va la propagande, avec des propos qui semblent de bon sens mais dont il ne reste pas grand'chose dès que l’on creuse concrètement.
Que des avantages, nous dit encore S.S. Certes il y a des avantages, mais pour qui ? Par exemple pour les 6000 employés (oui, six mille !) qui ne paient même pas la taxe, qui n’est donc « pas pour tous », et cela représente 20 millions de frs sur 4 ans. Une broutille ? Mais pas pour ceux qui travaillent très dur et sont payés misérablement, contrairement aux fonctionnaires du Service public, dont le directeur devient millionnaire en deux ans !
Personne ne veut « détruire » le Service public, simplement le mettre au service de tous les publics avec des moyens adéquats pour tous afin d’assurer un vrai pluralisme.
Tout le monde y gagnerait à cette révision ? Vous avez encore un doute ?
Puisque la présidente de la Confédération est venue au secours de cette Révision de la loi sur la radio-tv en ressassant des arguments préchauffés et pour la plupart partiaux et mensongers, il faut absolument répéter et faire connaître largement les autres arguments, ceux que l’on tait, en montrant que ces derniers sont, eux, concrets, réels, prouvés empiriquement et incontestables.
Du coup, je vois l’âne têtu s’approcher du saut qui ne contient pas de potion magique mais simplement de l’eau potable, et dire un grand NON, en secouant énergiquement la tête et en donnant un grand coup de pied à la potion magique.
Le pire : la présidente de la Confédération a osé faire jouer à la fin de son intervention un extrait, il est vrai un extrait seulement, de l’hymne national, alors que les socialistes passent leur temps à louer l’international et autre UE tout en critiquant et en moquant en permanence les vrais patriotes suisses.
Aux électeurs de rappeler et de débusquer les autres arguments fallacieux et démagogiques des partisans de "l'automaticité" du oui présenté comme évident, naturel !
NON, NON et NON à cette entourloupe à répétition et à cette potion magique empoisonnée, que cet âne de peuple a su sentir et saura rejeter d’un grand coup de pied.
Le lien vers l'intervention de Simonetta Sommaruga à la TSR le 28.5.2015, ici
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Uli Windisch, 31 mai 2015
Exemple flagrant de la façon dont la RTS travestit la réalité pour nous bourrer le crâne: elle nous annonce avec des trémolos dans la voix que la gare de Milan est envahie par des femmes et enfants réfugiés, qui fuient la guerre. Et sur les images accompagnant cette portion de propagande humanitaie, que voit on clairement ? Des centaines de jeunes hommes dans la force de l’âge, le fer de lance de l’invasion, qui ouvriront la porte au regroupement familial une fois qu’ils seront en Suisse.
J’ai mis 5 fois non, on n’est jamais trop prudent ^^
La prestation de SS rappelle les émissions de la TV de Corée du nord. La prochaine fois elle chantera l’internationale, le point levé. Cette femme est fausse, elle ne respecte pas le peuple, elle se croit d’une caste supérieur, une donneuse de leçons. La Suisse ne mérite pas ça, n’oublions pas qu’elle n’est pas l’élue du peuple.
Malheureusement, Mme Sommaruga arrive encore à convaincre. Je pensais avoir réussi à convaincre ma grand-mère de voter non (avec l’aide de mon père qui est patron d’une Société Anonyme de moins de 10 employés et qui devra payer la redevance (qu’elle paie déjà, mais c’est pas le débat)), v’là la mère Sommaruga : “Je vais voter oui !”
Plus aucun argument pour la faire changer d’avis 🙁
C’est tellement juste qu’il est presque inutile de rajouter quoique ce soit hormis qu’en son temps un ancien disaait,pour bien voter il suffit de dire non ou les politiciens aimeraient que vous disiez oui .Il n’avait peut-être pas tout à fait tort et souvenons nous qu’une grande partie de l’électorat ,celui qui se taisait afin de tout supporter en silence a fini par retrouver toute sa lucidité pour abandonner la bure de brebis afin d’endosser l’habit de l’âne à qui on ne la fait plus