4200 migrants sauvés en Méditerranée

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4200 migrants ont été secourus en Mer Méditerranée vendredi. Un chiffre jamais atteint auparavant. 17 personnes ont trouvé la mort.

La marine militaire italienne a découvert les cadavres dans trois canots pneumatiques, embarcations de fortune d'où des appels au secours ont été entendus. Plus de 300 migrants en vie étaient également à bord, a-t-elle indiqué sur Twitter. Contacté par l'AFP, le service de presse de la marine n'était pas en mesure de dire ce qui avait pu provoquer les décès.

Les gardes-côtes insistent régulièrement sur les conditions "extrêmes" endurées par les migrants: déshydratation, alternance de chaleur et de froid, violences subies avant le départ ou pendant la traversée. De nombreux migrants meurent également asphyxiés par des émanations des moteurs dans la soute, mais cela n'arrive pas sur les canots.

Pas d'accord avant juin

Pendant ce temps, la demande de la Commission européenne aux Etats membres de prendre en charge de 40'000 demandeurs d'asile était largement débattue. Pour le ministre allemand de l'Intérieur Thomas de Maizière, elle doit être "un petit peu" modifiée. Et selon lui, aucun accord ne sera possible dès la réunion des ministres européens de l'Intérieur mi-juin à Luxembourg.

"Il faut encore négocier un petit peu sur les clés de répartition", a-t-il précisé en marge d'un débat jeudi soir à Bruxelles. "On va avoir besoin d'un peu de temps, mais le principe est en tout cas le bon", a-t-il insisté. "C'est un travail de titan. Il s'agit aussi de régler la question de comment réagir si les réfugiés ne restent pas dans le pays attribué.

Levée de bouclier

La Commission européenne a demandé mercredi aux Etats membres de l'UE de prendre en charge 40'000 demandeurs d'asile originaires de Syrie et d'Erythrée arrivés en Italie et Grèce, en signe de solidarité avec Rome et Athènes. L'Allemagne soutient l'instauration de quotas obligatoires.

Elle a traité 97'000 demandes d'asile en 2014. "De mémoire de diplomate, jamais une proposition n'a suscité autant de colère", a confié jeudi soir à l'AFP le représentant d'un Etat membre.

L'idée d'un vote à la majorité qualifiée lors de la réunion à Luxembourg devrait être abandonnée, a-t-il confié. "Une douzaine de pays ont exprimé de très sérieuses réserves lors d'une première discussion mercredi entre les ambassadeurs auprès de l'UE", a indiqué un participant à l'AFP.

"Nous pouvons et nous devons faire plus" pour accueillir les migrants en Europe, mais en tenant compte de "la situation économique et financière" de chaque Etat membre, a pour sa part plaidé le premier ministre portugais. M. Passos Coelho commentait le système de répartition par pays proposé mercredi par la Commission européenne.

Autre chose à faire

Autre idée de l'UE pour lutter contre l'immigration - plus de 40'000 individus ont débarqué cette année sur les côtes méditerranéenne d'Europe - celle de détruire les embarcations rencontre un écho plutôt négatif au nord de l'Afrique. "Il y a autre chose à faire", a déclaré vendredi le premier ministre tunisien lors d'une rencontre avec son homologue portugais.

La destruction de bateaux fait partie des mesures envisagées par l'Union européenne après une série de naufrages meurtriers. Bruxelles a décidé de mettre sur pied une opération navale pour "casser" l'activité des réseaux de trafiquants qui gèrent les traversées de migrants en Méditerranée.

"Je ne pense pas que le problème serait résolu", a estimé le dirigeant tunisien à Lisbonne. "Il faut essayer de regarder pourquoi les gens partent, pour les empêcher de partir", a-t-il ajouté devant les médias. Habib Essid a souligné qu'il fallait surtout "mettre de l'ordre en Libye".

 

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3 commentaires

  1. Posté par Jean-Francois Morf le

    Dans les pays mahométans, 25% des riches mecs possèdent 4 esclaves sexuelles, et 75% des pauvres mecs ne trouvent plus de femme et viennent en Europe pour “y séduire une riche héritière et ne pas devoir travailler”. Allons-nous accepter 1/2 milliard de musulmans sans femme en Europe? Si on continue comme ça, oui. Les sauver, c’est se faire complice des trafiquants de musulmans et du Qatar qui s’est juré d’islamiser l’Europe. Ces musulmans jettent les non-musulmans par dessus bord, et ils nous envahissent maintenant pour nous éliminer ensuite. Comme Mahomet.

  2. Posté par Margo G. le

    L’irresponsabilité de l’Italie et de Bruxelles est insolente. Comment peuvent-ils laisser continuer d’arriver ces cortèges de migrants économiques avec lesquels nous ne partageons rien, même pas la culture… Est-ce les contribuables européens et leurs assurances sociales qui doivent entretenir tous ceux que leur pays n’a pas voulu nourrir ni garder ? C’est aberrant…

  3. Posté par Jeferson le

    Bonjour,

    L’actualité n’en finit pas de livrer son cortège de photos de barques remplies à ras-bord, de drames et de noyades. C’est le boulot de certains journalistes. Las, aux tragédies de l’immigration s’ajoute désormais l’indécence de la récupération politique.
    Ada, Cesla, Simonetta, consciences irremplaçables de la Suisse humanitaire semblent être les seules autorisées à exprimer un avis. On aimerait pourtant bien en entendre d’autres, mais lorsqu’on n’est pas encarté chez les Verts ou au PS, il est difficile d’avoir ses entrées à la TSR.

    Bref, le canal hystérique de la gôche helvétique y va de ses leçons de morale et de ses élucubrations. Il faut sauver tous ces pauvres réfugiés, en accueillir plus, leur faire de la place -au besoin en déplaçant des Suisses-, être ouverts, tolérants et généreux, j’en passe et des meilleures.
    Ces “dames” qui nous cassent les oreilles et les bonbons par la même occasion avec leurs jérémiades sont pourtant des féministes convaincues. Et j’en viens à la question du jour: dans toutes ces embarcations qui quittent les côtes libyennes, parmi tous ces réfugiés qui débarquent à Lampedusa, où sont les femmes?

    J’ai vainement cherché des chiffres, je me doute que poser la question n’est pas politiquement correct et que les statisticiens ont d’autres graphiques à manipuler. Mais quand même. Je ne pense pas être loin de la réalité en comptant moins de 10% de femmes parmi ces “réfugiés”. Ce qui soulève 2 questions.

    – A l’heure où les femmes prennent le pouvoir en politique -avec toute l’inefficacité que leur confère ce côté émotionnel qui fait soit disant leur force-, ne devrait-on pas exiger des population de migrants qui nous envahissent un minimum d’égalité entre les sexes? N’est-il pas dangereux de provoquer un tel déséquilibre dans la population, avec cet afflux d’hommes jeunes et sans compagnes? Et surtout, pourquoi les bisounoursettes n’en parlent-elles pas?

    – la seconde question est encore plus dérangeante: si ce sont des vrais réfugiés qui fuient des conflits, nous devrions assister à un exode massif de toute une population, et pas seulement avoir des jeunes hommes entre 20 et 30 ans. Où sont passés les femmes, les enfants et les vieillards? Si les migrants qui se présentent à nos frontières ne sont pas représentatifs de l’ensemble de la population de leur pays, si les femmes ne doivent pas fuir leur pays, n’est-ce pas la preuve que nous sommes en présence de réfugiés économiques et non politiques ou qui fuient la guerre?

    Je crains que poser ce genre de questions me fasse d’emblée cataloguer dans la catégorie des affreux xénophobes d’extrême-droite. Tant pis. Il n’y a de vérité que celles que retient l’histoire. Etre dans le déni absolu comme nos politiciennes europhiles et xénophiles n’amènera rien de bon.
    Je n’ai fait que poser 2 questions. Pensez-y.

    Jeferson
    Mai 2015

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