Chantal Delsol : « De la législation sur le don d’organes »

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Une loi Caillavet de 1976 permettait de prélever des organes sur le cadavre d’une personne n’ayant pas fait connaître son refus de son vivant : “consentement présumé”. Cette possibilité de prélèvement quasi automatique, reposant sur l’ignorance de presque tous concernant la nécessité de faire savoir le non-consentement, a suscité nombre de critiques. Si bien qu’une loi de 1994 impose le recours aux familles. Ce qui conduit à diminuer de 30 % les possibilités de greffes — les familles, qui sont en plein deuil, discutent, tergiversent et souvent refusent. Alors un amendement à la loi de santé, adopté au Sénat en mars, retourne à la loi Caillavet de 1976. Le prélèvement d’organes sera la norme par défaut.

 

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Un commentaire

  1. Posté par Dominique Gervais le

    Je suis en faveur de signé la carte d’assurance maladie ou de faire mention “À qui de droit” de notre REFUS de don d’organes sur notre personne ou d’une personne d’on nous sommes responsable , comme un minieur.
    Dominique Gervais

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