Cuba : derrière la fascination de François Hollande, la réalité d’une dictature

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FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le chef de l'Etat, en visite à Cuba, a confié la «fascination» de sa génération pour le régime castriste. L'historien Pierre Rigoulot rappelle que derrière la mythologie de la révolution se cache un système totalitaire. 



 

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4 commentaires

  1. Posté par Frederic Bastiat le

    @Vautrin:

    J’aime bien quand les gens sont cultivés, cela change de la moyenne de ce qu’on lit habituellement.
    Merci.
    🙂

  2. Posté par Pierre H. le

    @Vautrin
    C’est exact ! Et je regrette qu’en ce moment, en Suisse, nous n’ayons pas cette option de “dictature” dans notre constitution, car le comportement traître de notre CF depuis un certain temps justifierait pleinement sa mise en application…
    Pour rappel (extrait de wikipedia) :
    Le dictateur (en latin classique : dictātǒr, -ōris, masculin) est, durant la République romaine, un magistrat extraordinaire détenant les pleins pouvoirs (imperium). Selon la tradition, le titre a été institué en 501 av. J.-C.a 1, mais un magister populi (littéralement « maître du peuple ») existe déjà sous la Monarchie romaine.
    Pour faire face le plus efficacement possible en cas de troubles majeurs, après un désastre militaire ou durant une crise politique interne par exemple, les Romains instaurent une magistrature extraordinaire : la dictature. Le dictateur est nommé par un des deux consuls en exercice après que le Sénat a approuvé le principe de la dictature. Le consul le désigne pendant la nuit qui suit la décision du Sénat, afin d’éviter les auspices défavorables. Le dictateur est généralement choisi parmi les anciens consuls. Les deux missions du dictateur, d’ordre civil ou militaire, revêtent la même importance aux yeux des Romains. Cicérona, puis plus tard l’empereur Claude par l’intermédiaire de la table de Lyona, associent étroitement ces deux missions qui justifient selon eux l’instauration d’une dictature.
    Une fois désigné, le dictateur reçoit les pleins pouvoirs (imperium). Les consuls en exercice durant son mandat perdent leurs pouvoirs tandis que ceux des autres magistrats lui sont subordonnés6. Le dictateur reçoit un imperium absolu sans qu’il soit nécessaire de voter une lex curiata comme pour les autres magistratures. Ainsi, l’imperium militiae dont il dispose est valable même à l’intérieur des limites du pomerium.
    Pour compenser des pouvoirs quasi-illimités qui pourraient se révéler dangereux si le dictateur s’en sert pour se maintenir au pouvoir, l’exercice de la dictature ne peut excéder six mois. Arrivés au bout de leurs mandats, même si la mission qui leur a été confiée n’est pas remplie, le dictateur et son maître de cavalerie doivent abdiquer.

    Pour que ça soit efficace chez nous, je verrais bien un très haut gradé de l’armée à ce poste et il a donc la force militaire avec lui. Parce que si l’on nomme un parfait guignol quelconque du civil dont tout le monde se fout, c’est pas efficace.

  3. Posté par Vautrin le

    Reposons la question : pourquoi employer “dictature” lorsqu’il s’agit de tyrannie ? La dictature, depuis Rome, est un état d’exception dans lequel, sous mandat constitutionnellement prévu, une personne, ou un groupe de personnes, se voit temporairement investie d’un pouvoir exceptionnel au-delà de la délégation normale. Durant cette période, le dictateur ne peut changer les lois fondamentales du pays; à l’issue de sa dictature, il doit rendre compte de son mandat.
    En revanche, la tyrannie est la confiscation totale de tous les pouvoirs : législatif, exécutif et judiciaire. C’est ce qui se passe généralement en régime communiste, et Cuba subit donc non une dictature, mais une tyrannie. Il ne serait pas trop difficile de démontrer le tropisme du régime socialiste français pour la tyrannie, et donc il n’est pas étonnant que Hollande se complaise à faire du tourisme à Cuba.

  4. Posté par patrick lévy le

    …, en France la liberté d’expression est fondamentale; pas ta démotacture, François Hollande, dont tu es le démotacteur. Patrick Lévy.

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