Alors que le Conseiller d'Etat Pierre-Yves Maillard affirmait que les familles nombreuses vaudoises touchaient moins d'aides sociales que leurs homologues genevoises, le député UDC Claude-Alain Voiblet a voulu obtenir des chiffres précis. Il les a obtenus.
Dans le canton de Vaud, 146 familles biparentales avec trois enfants ont bénéficié du revenu d'insertion (RI) lors de l'entier de l'année 2014. En moyenne, elles ont obtenu un peu plus de 63'000 francs d'aides par an, alors que les normes permettraient d'atteindre théoriquement jusqu'à 75'000 francs selon les situations.
Ces chiffres, et beaucoup d'autres, font partie de la réponse jeudi du Conseil d'Etat vaudois à une interpellation de l'UDC Claude-Alain Voiblet, traitée oralement mardi au Grand Conseil. On y apprend que fin 2014, 23'823 personnes étaient au bénéfice de l'aide sociale dans le canton de Vaud.
Durant cette même année, 23 familles ont touché des prestations sociales du RI qui excédent 75'000 francs par an, soit 0,1% de l'ensemble des ménages aidés. Cela comprend le forfait de base, le loyer, des frais particuliers et le subside à l’assurance-maladie.
Dans l'ensemble, le gouvernement précise que le nombre de personnes bénéficiant du RI s’est stabilisé en 2014, avec une croissance inférieure à la croissance démographique. Cela "grâce à la bonne conjoncture économique, aux mesures prises de prévention du RI (PC familles, rente pont) et aux programmes d’insertion par l’emploi et la formation".
Effet de seuil
L'interpellation de Claude-Alain Voiblet intervient suite à de récents propos dans la presse de Pierre-Yves Maillard, en charge du DSAS (Département de la santé et de l'action sociale) sur l'aide sociale aux familles nombreuses. Partant d'un cas genevois, une journaliste avait interrogé le ministre socialiste vaudois sur la situation dans son canton.
Pierre-Yves Maillard avait entre autres estimé que des familles nombreuses à l'aide sociale touchent des revenus qui paraissent hors de portée des travailleurs avec des bas salaires. Mais d'ajouter que Vaud avait massivement réduit l'effet de seuil et qu'il était un des deux seuls cantons de Suisse à voir sa population à l'aide sociale baisser en 2013, grâce à plusieurs mesures.
Source
Comme les aides ne sont pas soumises à l’impôt, ça revient à dire que ceux qui ne gagnent pas 6000 francs brut par mois ont intérêt à “se mettre” au social : ça laisse plus de temps libre et en prime ils peuvent mettre les enfants à la garderie.
Notre tissus social oui mais aussi notre tissus économique qui lui est dans une logique de toujours plus de main d’œuvre étrangère, toujours plus de rentabilité, de production, une véritable obsession pathologique qui déstabilise la société en profondeur. Alors quand je vois comment les managers Suisse se comportent avec les employés Suisse, je me dit qu’il faudrait pour pouvoir changer de logique, une crise sans précédent ou quelques milions d’immigrés en plus.
Et l’invasion des hordes du tiers-monde elle, euh… l’accueil à bras ouverts des gentilles chances pour la Suisse, il nous coûte combien?