Dans le cadre de la série d’émissions consacrées aux musulmans, j’ai passé sur le gril un peu plus d’une heure pour le programme «Des Minarets à la burqa». A l’écran, il en est resté une minute. J’avais enregistré cette interview et il me parait intéressant d’en restituer l’essentiel. Elle illustre une approche dont le grand public doit être impérativement protégé.
Notons aussi que j’ai été recalée entre autres, selon la journaliste, parce que «tout l’aspect Coran, relecture et interprétation a dû être abandonné. La production trouvait trop compliqué de parler de cet aspect». A vous de juger.
-De quand date votre intérêt pour ce sujet ?
De la révolution iranienne de 1979. Je ne connaissais pas grand-chose à l’islam, mais je sortais des années héroïques du MLF grâce auxquelles de grands progrès avaient été réalisés en matière d’égalité… Et je vois naitre une dictature théocratique qui commence par liquider tous ses alliés laïques. Quant au traitement réservé aux femmes, je n’en suis pas revenue! Couvertes de haut en bas, victimes de multiples discriminations, du rétablissement de châtiments moyenâgeux, de l’autorisation d’être mariées dès l’âge de 9 ans parce que le prophète a consommé avec une de ses épouses à cet âge-là. Tout cela m’a sidérée. J’ai commencé à lire sur l’islam pour tenter de comprendre. Et je n’ai plus arrêté.
-Vous dites mener ce combat en tant que femme et démocrate. Expliquez-nous.
Femme, parce que le féminisme est le combat de ma vie, et démocrate parce qu’il n’y a pas d’égalité entre hommes et femmes dans un quelconque autre régime, et que les libertés, la séparation des pouvoirs, les valeurs humanistes sont des choses auxquelles je tiens comme à la prunelle de mes yeux. Or, l’islam les menace.
-Avez-vous fait campagne sur l’initiative anti minarets?
Mon livre, «Islamophobie ou légitime défiance?», est sorti par hasard quelques mois avant cette votation. J’ai simplement dit lors d’interviews que si le débat sur l’islam avait lieu, je m’opposerais à cette initiative et que dans le cas contraire, je m’abstiendrais. Le débat n’a pas eu lieu et je me suis abstenue, ce que je regrette.
-Pourquoi pensez-vous que ce débat n’a pas eu lieu?
Il s’est limité à savoir si l’initiative était une atteinte à la liberté de culte. On a accusé les auteurs d’être xénophobes, racistes, etc. On n’est pas entré en matière sur les raisons qui expliquaient cette initiative. Or, des musulmans prenaient de plus en plus l’offensive pour imposer à nos sociétés des régressions intolérables. Le refus des minarets, c’est un appel: «Mesdames Messieurs les politiciens, mettez des limites à cette expansion de l’islam régressif!» Cet appel n’a pas été entendu et cette votation a été considérée comme le sommet du racisme et de «l’islamophobie».
On n’a pas non plus entamé un débat de fond. Depuis que je m’intéresse à l’islam et à ce qu’il produit dans nos sociétés, je lis des textes, je traite de thèmes liés au Coran. Je cite dans mon livre une trentaine de versets qui incitent à tuer, à combattre les autres religions. Or, jamais cette question n’est posée: «Messieurs les imams, qu’enseignez- vous, que gardez-vous de ces textes? Comment pouvez-vous dire que chaque mot du Coran est valable pour l’éternité, donc aussi ses injonctions inhumaines comme l’amputation des voleurs, le traitement misogyne des femmes, l’approbation de l’esclavage et du viol des prisonnières, etc.?» Donc si on me dit que l’islam est une religion de paix et de tolérance, je demande: que faites-vous des versets qui vous contredisent? Ce contenu violent est dénoncé par d’innombrables musulmans, y compris dans les pays arabes. Ils appellent à une vaste réforme de l’islam.
Abdelwahab Meddeb souligne cette violence et estime qu’il faut la prendre à bras-le-corps. Or ceci n’a jamais été fait.
Les assassinats de Paris ont été commis au nom d’un Mahomet idolâtré par les musulmans.
En lisant sa biographie officielle, on découvre que c’était un chef de guerre, qu’il a ordonné des assassinats, notamment de poètes et de satiristes, qu’il a torturé un homme pour lui faire avouer où était son trésor, puis l’a fait exécuter et s’est attribué le soir-même sa veuve. Il a fait décapiter 600 à 900 hommes qu’il avait capturés et a vendu en esclavage les femmes et les enfants. La seule raison donnée est qu’il a défendu l’islam. Et le djihad ordonné par le Coran, soit le combat contre les non-musulmans, se poursuit aujourd’hui.
En lisant récemment ce Coran de A à Z, j’ai quand même été abasourdie par le degré d’intolérance de ce texte. Toutes les trois pages, les «incrédules», c’est-à-dire tous ceux qui ne partagent pas la religion d’Allah, sont insultés, traités de pervers, de criminels, de bétail. Et nous sommes tous condamnés à l’enfer pour le seul fait de n’être pas musulmans. Voilà ce que j’aimerais discuter avec des musulmans. Ceux que j’ai contactés ont refusé. Ils ne parlent pas avec des islamophobes, ce merveilleux terme qui permet de clore un débat… qui n’a pas
commencé. C’est une immense plaisanterie!
Nous vivons sur ce que Daniel Sibony appelle «le grand secret», soit ce que contiennent ces textes que ni nos politicien, ni nos élites, ni nos médias ne veulent découvrir.
-Est-ce qu’il ne faut pas avoir un regard sur le contexte de ces textes écrits il y a des siècles des siècles, comme l’Ancien Testament des chrétiens et des juifs?
Il y a une grande différence entre ces trois religions. Les deux premières ont des textes qui ne sont pas censés avoir été écrits de la main de Dieu, mais par des hommes et ça permet une exégèse plus facile. Lorsque vous avez un Coran censé avoir été écrit directement par Dieu, ça se complique. Il n’y a pas longtemps, Hani Ramadan disait sur vos ondes qu’on ne peut pas changer UNE LETTRE du Coran. Et c’est ce qui est enseigné dans les mosquées: le Coran est la parole de Dieu pour l’éternité. Le Coran est parfait. Le Coran ne peut pas être modifié. Il y a là quelque chose là de spécifique à l’islam.
Deuxième remarque: je ne suis pas intéressée par les religions. Je suis intéressée par les effets qu’elles produisent aujourd’hui sur nos sociétés. Par exemple, je ne vois pas de juifs se faire exploser au nom du judaïsme, je ne vois pas de chrétiens se faire exploser au nom du christianisme.
-Quels sont les effets concrets que vous voyez en Suisse aujourd’hui ?
Je vois beaucoup de régressions. Il faut dire que la révolution iranienne a provoqué un incroyable mouvement de retour à l’intégrisme, à une lecture littéraliste des textes dans l’ensemble du monde musulman, mais aussi dans nos sociétés. Nous avons observé de plus en plus de comportements sexistes, à commencer par le voile... jusqu’au niqab. Entre les deux, il n’y a pas de différence de nature: l’exigence de couvrir son corps et ses cheveux est imposée pour aider les hommes à maîtriser leurs pulsions sexuelles. Dire, comme le font des femmes aujourd’hui que c’est par exemple «par respect pour dieu», «parce que je me sens tellement mieux!», ce sont des balivernes.
Nous avons aussi l’exemple de toutes ces mosquées qui organisent des conférences où femmes et hommes sont séparés et si possible entrent chacun par une porte distincte. Dans ces lieux, on ne voit très souvent dans les reportages que des hommes. C’est qu’ils occupent à la fois le pouvoir et l’espace privilégié. Les femmes sont reléguées derrière ou en haut, on les voit peu.
Question effets concrets, nous avons aussi les demandes de dispenses de natation, puisque cet islam archaïque combat la mixité, et que nos édiles acceptent. Je peux vous citer les paroles de Michael Fiaux qui était en 2010 responsable de la formation dans le canton de Vaud: «Nous n’obligeons personne à prendre des cours de natation. Lorsque les enfants grandissent, nous essayons de séparer garçons et filles pour les cours et si nous ne pouvons pas, nous acceptons les dispenses.» A l’heure actuelle, ces édiles disent plutôt: «Les cours de natation sont obligatoires, mais les filles peuvent porter un burkini.» Pour moi, c’est une horreur! D’autres exemples récents ? Un local promu salle de prières dans une HES genevoise; Jelmoli Zurich qui met à disposition un espace de prières pour ses clients musulmans; la commune de Vevey qui vote un crédit destiné à payer les intérêts d’un emprunt d’une association musulmane, parce que les musulmans n’ont pas le droit de payer des intérêts. Une crèche appelée «Mini Ummah» gérée par des islamistes et subventionnée par les autorités bâloises…
-Depuis 1981, la Constitution garantit l’égalité des sexes. Avez-vous si peu confiance dans les institutions démocratiques?
Dans les institutions, je pourrais avoir confiance. Mais dans ceux qui les détiennent, je n’en ai aucune! Ce sont les mêmes qui acceptent avec une extraordinaire complaisance des demandes totalement opposées à cette égalité. On peut parler du foulard à l’école, par exemple. Ma fille était en classe avec une fillette de 10 ans qui portait le foulard. Il prive ces filles de leur enfance, il les désigne comme objet sexuel. L’école le leur confirme. Et que l’on traite les gens qui s’opposent à cette régression d’«islamophobes», ça me donne la nausée!
-La constitution garantit la liberté de croyance et de conscience. Priver des femmes de pratiquer un métier parce qu’elles portent le voile, n’est-ce pas anticonstitutionnel?
Si c’est anticonstitutionnel, alors changeons la constitution. Le foulard est le symbole de l’asservissement millénaire des femmes en Islam. Tous les groupes djihadistes ont pour première priorité de les couvrir de haut en bas, parce que le corps des femmes est une tentation à laquelle pourraient succomber les hommes. C’est une vision à laquelle je ne peux évidemment pas adhérer. Je trouve assez extraordinaire, dans une conjoncture où tant d’atrocités sont commises contre les femmes par cette religion, que nos autorités, nos politiciens, nos intellectuels ne soient pas plus critiques par rapport à ce foulard, qu’ils ne disent pas plus souvent et même jamais que porter ce foulard est simplement indécent!
-Nous avons rencontré plusieurs femmes qui nous ont raconté comment elles vivent ce voile. Plusieurs sont universitaires et elles sont discriminées à cause de ce signe religieux. En tant que féministe, cette cause devrait vous interpeler ?
En tant que féministe, accepter le port du voile serait une contradiction absolue. Le voile a une seule signification: «Je ne veux pas exciter les mâles». De plus, dès le moment où une femme le porte, elle a un lien fort à sa religion, très conservateur. J’aimerais demander à ces femmes comment elles s’arrangent avec le Coran qui préconise d’innombrables discriminations envers les femmes.
-Ces femmes se déclarent féministes islamiques. Qu’est-ce que cela vous inspire?
C’est incompréhensible! On ne peut pas porter le voile en étant féministe. D’ailleurs, je n’ai jamais vu ces femmes descendre dans la rue et protester contre le fait qu’on oblige tant de leurs sœurs dans les pays musulmans, à le porter et à porter des habits pires encore. Pourquoi ces femmes ne militent-elles pas pour la libération des femmes dans les pays musulmans? De toute manière, pour moi, «féministe musulmane» c’est une contradiction dans les termes.
-Vous vous en prenez violemment aux médias dans votre blog. Les journalistes comme moi sont des charlots. Expliquez-moi.
Oui, j’en veux beaucoup aux médias. Pour la plupart, parler des musulmans, c’est prendre un micro ou un stylo et demander: «Que pensez-vous de ceci ou de cela? Ou bien: comme ça doit être dur d’être stigmatisé après les attentats de Paris!». Récemment, Le Temps a fait un article de ce genre dans la mosquée la plus radicale du canton de Vaud. Mais ces musulmans ont très bien appris à parler aux médias. Je n’ai jamais vu un journaliste qui ait lu le Coran et pose des questions dérangeantes. Ils me donnent l’impression de ne rien connaître de l’islam. Jamais par exemple, je ne les ai entendus soulever les graves questions que pose la biographie de Mahomet. Jamais!
-Antoinette de Weck et la commission sociale de la Ville de Fribourg ont pénalisé une femme qui refuse de se dévoiler pour une mesure d’insertion dans l’accueil extra-scolaire. Qu’est-ce que cela vous inspire?
Cette décision me paraît frappée au coin du bon sens! Le foulard est un signe religieux, rien d’autre. C’est aussi un extraordinaire outil de prosélytisme: «Regardez-moi, je suis fière d’être musulmane!». Toutes les administrations devraient interdire le foulard à leurs employées. Les fonctionnaires représentent et mettent en pratique les lois et la constitution, dont fait partie l’égalité entre hommes et femmes.
-Que pensez-vous de la laïcité à la française?
Je n’aime pas parler de laïcité, ce terme est devenu confus. Pour moi, l’important est la sécularisation de nos sociétés, la relégation des religions et de leurs manifestations dans la sphère privée et les lieux de culte. Tout le contraire de cette fraction de musulmans offensifs, prosélytes et réactionnaires qui veut imposer ses convictions dans les entreprises, les hôpitaux, les écoles…
Le ramadan cause de grands problèmes dans les entreprises, qui n’apparaissent jamais dans la presse. Mais des gens qui ne boivent ni ne mangent toute une journée et souvent banquettent la nuit sont facilement épuisés. Ce sont leurs collègues qui assument leur travail ou une partie. Ce rite devrait être très encadré. L’année dernière, lors d’une visite à une proche à Belle-Idée, je demande un article de toilette à une soignante. Elle entre dans un local et en ressort aussitôt en riant: «Ce n’est pas ici! Je ne sais plus où j’en suis, je fais le ramadan!»
-L’islam prosélyte, revendicateur, obscurantiste, ce n’est pas l’islam vécu par l’immense majorité des musulmans de Suisse.
Le problème, c’est que ces musulmans ne servent à rien. On ne les voit pas, on ne les entend pas. On ne les a jamais vus par exemple faire une manifestation contre le sexisme de leurs coreligionnaires. Je suis très heureuse que cette majorité existe, si elle existe, mais malgré elle, les fondamentalistes ont gravement affaibli notre démocratie: affaire Rushdie -trois meurtres-, assassinat de Théo Van Gogh, artistes menacés de mort pour avoir monté un spectacle qui met en cause l’islam…
Certains affirment ici qu’il ne faut pas caricaturer le prophète, parce que les musulmans sont si sensibles… Ce sont de grands naïfs! En réalité, c’est tout l’islam qui ne doit pas être critiqué, aussi bien les textes que les comportements. Et la liberté d’expression qu’on a tant célébrée le 11 janvier est morte et enterrée. La démocratie s’est affaiblie d’une manière terrifiante. Donc, bravo à nos élites, bravo à nos intellectuels, bravo à nos journalistes de nous avoir traités depuis des années d’«islamophobes» lorsque nous tentions d’alerter. Parce que maintenant, la liberté c’est terminé!
Et je pense, oui, que les médias sont en partie responsables d’avoir taxé de racisme ceux qui mettaient en garde. En Suisse, nos musulmans sont peut-être majoritairement pacifiques, mais nous avons aussi nos radicaux, nous avons aussi des jeunes qui sont partis faire le djihad.
Nous avons nourri des vipères en notre sein. Nous devons faire face, mais nous ne savons plus comment. Tous les pays européens sont confrontés, par exemple, à une forte composante de Frères musulmans, Suisse comprise. Ce courant fait le lit du radicalisme, du fanatisme et parfois du djihad.
-Est-ce que les musulmans ne sont pas pris en otage par ces groupes?
Je n’en suis pas sûre. Nous n’avons pas de recherches dignes de ce nom en Suisse. Nos chercheurs ne cherchent qu’à nous convaincre que tous les musulmans sont merveilleusement intégrés. «La Suisse des mosquées» en est un bel exemple. Et le groupe de femmes de Meyrin acceptées dans le cartel des associations de la commune et qui se disent féministes, ouvertes, progressiste va en course d’école… à la kermesse des Frères musulmans du Bourget. Ça me rend un peu méfiante!
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Mireille Vallette, 7 mai 2015
…, bravo, merci, la lutte continue. Patrick Lévy.
@ un Algérien
Votre histoire est bien triste. Bon courage.
Vos commentaires sont précieux.
Bonjour ,
Ayant vécu en Algérie le processus Islamiste qui a détruit ce beau pays, j’ai beaucoup d’admiration pour Mme Valette qui ne cesse d’alerter sur ce péril .
Suite à l’assassinat de membres de ma famille par les Islamistes, j’ai réalisé ce qu’enfante cette religion . Là où elle s’implante, on a malheureusement les mêmes symptômes et la même maladie. L’Europe est en train de le découvrir sans en comprendre la complexité..Il est réconfortant de voir que certaines personnes comme Mme Valette ont tout compris contrairement à beaucoup de journalistes, élites , intellectuels, politiques etc….
Ce qui est surprenant, c’est cet aveuglement, cette ignorance, ce refus de voir la réalité des faits par une grande partie de la société Suisse, Française et Européenne ( associations, médias, presse, féministes, personnalités etc…) surtout de gauche….qui devient l’alliée du nouveau fascisme vert.
Et le comble, c’est l’Europe , malgré elle, et non les pays Arabo-Musulmans, qui rend un immense service aux Musulmans afin qu’ils fassent le chemin qu’a déjà fait la Chrétienneté.
@Moshé_007 : “Ce samedi soir, de façon assez sidérante, Laurent Ruquier m’a excommuniée d’On n’est pas couché. Car, dit-il, je lui aurais « menti ».”
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Laurent Ruquier, lui qui ment 24/24h, 7/7j, 365/365j. Cocasse 🙂
Ca mérite bien une note sur Lesobservateurs !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
A mes procureurs Ruquier et Caron
(Par CAROLINE FOUREST)
Laurent-Ruquier-confirme_article_landscape_pm_v8Remarque préliminaire de L’1Dex : cet article est la réponse parue dans le Huffington Post de Caroline Fourest à Messieurs Laurent Ruquier et Aymeric Caron. Peut-être répond-elle aussi à certains commentateurs qui se sont exprimés ces deux derniers jours à L’1Dex, qui s’est permis de mettre en gras, sans l’autorisation de l’auteur, les deux derniers passages mis en évidence ci-dessous.
MÉDIAS – Ce samedi soir, de façon assez sidérante, Laurent Ruquier m’a excommuniée d’On n’est pas couché. Car, dit-il, je lui aurais « menti ». De quoi parlons-nous? Toujours de cette plainte ubuesque intentée en 2013 par la famille d’une jeune femme voilée suite à l’une de mes chroniques dénonçant les agressions contre des femmes voilées. Sans la nommer, j’invitais mes interlocuteurs à ne pas s’emballer sur une affaire instrumentalisée par des collectifs intégristes, où la version de la victime est confuse, et où l’avocat, maître Hosni Maati, parle d’agression commise par un skin « à crête rouge ». C’est cette plainte qu’Aymeric Caron n’a cessé d’agiter pour tenter d’entacher ma crédibilité et de m’empêcher de parler de mon livre, jusqu’à ce que je lui dise ses quatre vérités. Le début d’un « buzz » imbécile aboutissant à cette excommunication.
Tout est symptomatique dans cette affaire. Visiblement influencé par la version de maître Maati, Laurent Ruquier m’accuse d’avoir « menti » pour avoir dit à Aymeric Caron de passer à autre chose, puisque ce procès avait été « gagné » en appel. En l’occurrence, je me référais à un message de mes avocats: « C’est bon. Ils n’ont pas interrompu le délai de prescription pour l’appel… ». N’étant pas juriste, j’ignorais qu’il existe un délai technique entre le moment où les avocats constatent la prescription, et le moment où la Cour d’appel doit statuer pour le déclarer. Ce que j’ai appris le lendemain matin. J’ai aussitôt fait cette précision sur mon blog, ainsi que sur Europe 1et LCP. Tout comme mon avocat.
Maître Richard Malka a ainsi écrit: « Je confirme que ma cliente a toutes les raisons d’être sereine. Comme je l’en ai informée avant l’enregistrement de On n’est pas couché, nous avons constaté que le délai n’ayant pas été interrompu par la partie adverse, l’action est prescrite. Ce que nous allons demander à la Cour de constater. »
Bruxelles, 7/02/12, ULB, la conference de Caroline Fourest: l’extreme droite est-elle devenue
Pourquoi Laurent Ruquier a-t-il choisi de ne pas dire cette vérité à l’antenne ? Pourquoi ne pas avoir cité la mise au point de mon avocat, qui a été transmise à son équipe, au lieu de m’accuser d’avoir menti ? Serait-ce parce que la vérité importe moins que de me faire payer un crime de lèse-majesté, presque un blasphème: avoir égratigné On n’est pas couché dans la presse ?
Faut-il s’en étonner ? Nous parlons d’une équipe plusieurs fois rappelée à l’ordre par le CSA (ici, ici, là et là également), connue pour ses dérapages sexistes (ici, ici et là), capable d’annoncer la mort d’une femme qui vit encore, de sauver au montage les propos douteux d’Aymeric Caron sur les crimes de Mohammed Merah face à Alexandre Arcady, d’inviter Tariq Ramadan sans vraiment le contredire, de promouvoir des conspirationnistes, de mettre cinq ans à l’antenne un procureur xénophobe comme Eric Zemmour (condamné pour provocation à la « haine raciale »), quand elle ne met pas en scène la gauche « idiote et utile » à travers Eric Naulleau et Aymeric Caron… Un chroniqueur prêt à tout pour éviter le débat de fond sur cette gauche islamo-gauchiste qu’il relaie. Y compris m’accuser d’avoir « modifié » et fait disparaître cette fameuse chronique sur l’agression des femmes voilées pour effacer mes traces… Alors qu’elle est passée en direct à la radio et toujours disponible, telle quelle, sur le site de Radio France!
Laurent Ruquier a-t-il demandé à Aymeric Caron de s’excuser à l’antenne de cette accusation mensongère? Pas du tout. Pas plus qu’il ne lui a demandé de s’excuser d’avoir mis en cause ma présomption d’innocence, qui court tant que la procédure court aussi.
J’éclaterais de rire si cette polémique absurde n’avait pas pour effet d’occulter l’essentiel. Faut-il rappeler le contexte dans lequel nous essayons d’avoir un débat sur le droit au blasphème? Le nombre d’amis déjà morts, celui en danger, les menaces qui pleuvent? Les amuseurs de foule, de buzz et de clash, ne pourraient-ils pas cinq minutes mettre de leur côté leurs recettes habituelles au lieu de participer au lynchage par jeu?
Cette excommunication hors de propos va nourrir la propagande de mes adversaires habituels. Ceux qui m’accusent de mentir pour me faire payer d’avoir démonté, preuves à l’appui, les mensonges de Tariq Ramadan, les Pascal Boniface, les Indivisibles, les Indigènes de la République… Leurs campagnes calomnieuses et leurs procès d’intentions visent depuis des années à attaquer ma crédibilité pour éviter d’avoir à répondre à mes arguments.
Drôle de monde, où l’on réussit à faire passer l’anecdotique pour l’essentiel, les pacifistes pour des violents, les tueurs pour des victimes, et au final le vrai pour du faux.
Combien de temps allons-nous accepter ce triste spectacle capable de noyer des débats aussi vitaux dans l’absurde?
Voyant l’énorme battage médiatique créé par l’islam, la RTS nous sert des émissions qui occultent les vrais problèmes posés par ce système totalitaire, afin peut-être qu’ensuite on en parle moins. J’espère que la majorité des téléspectateurs ne se seront pas laissés berner par cette poudre au yeux, et qu’ils garderont ces derniers bien ouverts. Une fois de plus, la RTS cherche à nous enfumer avec notre propre fric. C’est merveilleux.
Que la propagande helvético-islamiste fasse un reportage pour montrer comment les musulmans indonésiens accueillent leurs frères venus de Birmanie !!!
La moitié arrivent morts à destinations et pas de bateaux italiens pour venir les secourir !
Faut-il encore commenter cet enfumage digne de la propagande soviétique ?
Je ne vois pas vraiment l’intérêt de s’en prendre aux musulmans, ces derniers ne font qu’obéir aux lois de la politique européenne de cette gauche enfin arrivée à détruire le système libéral tant décrié depuis Trotski, Lénine et autres tyrans mégalos !
Les communistes ont commencés par ravager le monde arabe depuis les années 50, peut être dans l’unique but de provoquer ce à quoi nous assistons depuis 20 ans !
Mais peut-on en vouloir aux arabes d’avoir été les cibles de régimes socialistes-progressistes pan-arabiques, sans doute les pires dictatures avec la Corée du nord, saddam hussein, les el assad, boumédienne et ses successeurs, au Yémen, au Soudan, les affres de nasser, le fameux kadhafi, la liste est longue ?
Un “modéré” c’est quelqu’un qui attend qu’un “extrémiste” fasse le travail à sa place tout en lui apportant un support moral et éventuellement logistique.
Dans ces reportages, les musulmans (presque tous) étaient des gentils. Les personnes qui émettaient des opinions un peu différents étaient les méchants ou des ignorants d’une religion tellement pacifique. Il n’y avait aucun débat, pas d’opposition, pas de questions trop remuantes. Pas de questions pour savoir comment ces personnes acceptaient notre société. Des élèves de 15 ans auraient fait un meilleur reportage. Honte à la RTS et à ses pseudo journalistes.
“De toute manière, pour moi, «féministe musulmane» c’est une contradiction dans les termes.”
Bien sûr Mme Vallette, … l’islam étant incompatible avec ce qui donne de la dignité à l’être humain, on retrouve ce type de contradiction toutes les fois que l’on associe l’islam à l’humain.
Les apostats doivent être mis à mort ! Pour moi, tout est dit par là au sujet de l’islam.
Et nos rues sont, de plus en plus, pleines de “foulardées”.
Merci Mme Vallette d’oser dire ce que toute personne libérée du politiquement correct sait déjà parfaitement … mais que personne n’a le courage d’exposer clairement!
“En Suisse, nos musulmans sont peut-être majoritairement pacifiques, mais nous avons aussi nos radicaux, nous avons aussi des jeunes qui sont partis faire le djihad.”
NON Mme Vallette … un musulman pacifique envers des kouffar ça n’existe pas et ça ne peut pas exister, c’est juste une posture d’attente avant d’être en mesure d’obliger les kouffar à se convertir, sous peine de mort, … ou d’être de dociles dhimmi payant l’impôt de capitation !
Pour les dames, les jeunes filles, les fillettes les perspectives sont tout simplement horribles !
…, que les gouvernants, suisse, ou français, oublient ce que Diderot a écrit: l’islam est l’ennemi de la Raison. Patrick Lévy.
Un autre ami à moi, Suisse, a épousé une Marocaine et a dû se convertir à l’islam aussi. Cette femme a passé une année en asile psychiatrique en Suisse, puis mon ami a construit une villa au Maroc pour eux. Il ne peut plus y mettre les pieds car c’est la famille à elle qui la squatte là-bas. Une autre histoire encore mais avec une connaissance et pas un ami, cette fois, suisse aussi, multi-millionnaire, mis sur la paille par une Marocaine. Et encore une autre connaissance qui s’est fait sucer ses 200’000 Fr. d’économie par une Marocaine qui l’a quitté ensuite.
“Comment pouvez-vous dire que chaque mot du Coran est valable pour l’éternité, donc aussi ses injonctions inhumaines comme l’amputation des voleurs, le traitement misogyne des femmes, l’approbation de l’esclavage et du viol des prisonnières, etc.?”
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Parce que ces gens sont des tarés au vrai sens du terme ! Ils se marient entre cousins et cousines de leurs familles respectives avec tous les problèmes de consanguinité que cela implique. En plus, pour ces raisons ou d’autres, ce sont des menteurs pathologiques. Dès lors, à quoi s’attendre d’autre que ce qu’on voit dans ces pays et de leur comportement chez nous.
Source : Un ami suisse à moi qui a été marié pendant 10 ans à une Saoudienne et qui a dû se convertir à l’islam pour pouvoir épouser cette femme. Il est en train d’en ressortir maintenant, après, comme il dit, avoir vu l’enfer.
Ces émissions sur les musulmans étaient complètement bidons et pas digne d’un journalisme sérieux. Pour plus de partialité les médias bien-pensants doivent urgemment organiser un débat concernant les chrétiens qui sont sauvagement poursuivis et tués dans les pays musulmans.
L’interview avec Mme Vallette montre une fois de plus à quel point il y a de la désinformation dans les médias suisses.
Bienvenue au club Pierre-Eugène.
@ G. Vuilliomenet : “C’est pire que ça, nous avons des individus qui se prétendent représenter le Bien”
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Leur prétention n’engage qu’eux. Nous nous sommes laissés berner pendant des décennies, mais de moins en moins, à part les bien-pensants. Quelle stratégie ! Se réclamer du camp du Bien et traiter tous les autres d’axe du Mal, de racistes, de fascistes, de dictateurs, etc. Ca a marché.
Cet interview est intéressant, et je comprend que la journaliste en ait extrait la majorité des propos. Il me parait maintenant clair que ceux-ci ne faisaient pas l’affaire d’une genevoise bien-pensante travaillant dans un pays de “bisounours” ou tout est beau, rose, avec des populations bien éduquées et un esprit “humaniste”, certe, mais tellement peu conforme à ce qui se passe dans l’autre majorité du monde. Je ne puis qu’être d’accord avec Mme Valette lorsqu’elle dit “Nous avons nourri des vipères en notre sein. Nous devons faire face, mais nous ne savons plus comment.” Il est vrai que nous sommes dépassés par l’ampleur du phénomène car nous avons accepté de répondre à de nombreuses demandes venant des musulmans, naïvement nous pensions que le reste du monde a les mêmes valeurs que nous, ce qui est loin d’être le cas.
Je comprends mieux aussi maintenant pourquoi Mme Romaine Jean n’a jamais daigné répondre directement à ma critique : il n’y a rien à dire
Comment leur expliquer à ces charlots?
Très sérieusement, comment faire comprendre à ceux qui ne veulent pas voir, qui refusent de voir, que boko haram c’est l’islma, que “daesh” (l’Etat islamique) c’est reproduire le comportement de Mahomet, de même que les assassinats dans l’enceinte de Charlie Hebdo ou les viols en Suède.
Mais peut-on encore parler de charlots? C’est pire que ça, nous avons des individus qui se prétendent représenter le Bien. Malheureusement, leur comportement est tout bonnement CRIMINEL
La journaliste et la production décrètent, dans une émission consacrée aux MUSULMANS, que «tout l’aspect Coran, relecture et interprétation a dû être abandonné. La production trouvait trop compliqué de parler de cet aspect». Et elle se demande ensuite pourquoi les journalistes passent pour des charlots !
Comment leur expliquer…
«Ce n’est pas ici! Je ne sais plus où j’en suis, je fais le ramadan!»
J’ai fait la même expérience en allant à Genève. J’étais à Cointrin où je pris un taxi pour aller chez un ami. Par ailleurs, je connais la route pour y aller. Au bout d’un moment je me suis demandé pour quelle raison il prenait cette route alors qu’il y en avait une plus courte. Je lui fais la remarque. Et la réponse qu’il me donne est sensiblement la même phrase que j’ai mis en tête de mon commentaire.
Où je bosse, c’est pareil. Pendant le ramadan, je vois des musulmans qui le suivent se plaindre que c’est dur, qu’ils sont fatigués.
Tant qu’ils sont à la manœuvre avec un stylo, pas trop de risques, excepté se planter la mine dans la main. Imaginons un chauffeur de bus, de camion ou de tout véhicule pouvant devenir un danger mortel en cas de perte de maîtrise qui suit le ramadan, cette personne devient un danger potentiel.
Je ne sais pas qui est la journaliste qui interviewé Mireille Vallette mais je confirme ses propos: elle est une charlot. Parfois, on pourrait se demander si ces gens ne sont pas des islamo-Kollabo, voire des islamo-fellateurs de première!
Très bon interview à diffuser très largement mais bien sûr pas dans la ligne de nos médias bien pensants complices de l’islam.
Comme le dit fort bien Mireille Valette: nous avons nourri des vipères en notre sein. Il faut faire une liste des traîtres qui ne veulent pas nous débarrasser de ses vipères qui nous ont déclaré la guerre. Un jour il faudra condamner ces traîtres et ces censeurs de la TV d’Etat.