Par Philippe Barraud
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Orbe veut construire 23 immeubles pour augmenter sa population de 15% d’un coup ! Pourquoi ? Ce n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres. Le peuple refuse l’immigration de masse, les responsables politiques, eux, l’organisent !
On le sait, l’immigration et l’augmentation de la population sont en tête des préoccupations des Suisses. Au point que, le 9 février 2014, ils ont voulu qu’on inscrive dans la Constitution une limitation de l’immigration de masse. Manifestement, au niveau politique, du Conseil fédéral au syndic de la plus petite commune, tout le monde s’en fout.
Regardez autour de vous: partout, on dévore ou grignote les espaces encore libres, au détriment de la biodiversité et de l’agriculture. Que la Confédération veuille calmer le jeu avec une loi sur l’aménagement du territoire, approuvée par le peuple, les cantons montent au front: pas question de s’y soumettre, il faut que les grues tournent et que le béton coule à flots. Lausanne va sacrifier les zones vertes du bas et du haut de la ville avec des projets pharaoniques visant à accroître la population. La municipalité – socialiste – de la capitale vaudoise est la plus rouée dans sa manière de vendre son délire bétonneur et sa dévotion à la croissance: on parle d’éco-quartiers, ce qui ne veut rien dire, et d’habitants-emplois, ce qui ne veut rien dire non plus. Il suffit apparemment d’utiliser le préfixe éco- pour endormir les esprits, comme le e- que l’on met devant les gadgets branchés, ou le 2.0 que l’on colle à toute prétendue nouveauté pour séduire les gogos.
Or il y a évidemment une contradiction impossible à résoudre entre le concept de nouveau quartier, synonyme de pressions accrues et massives sur l’environnement, et l’idée d’écologie. De la même manière, parler d’habitants-emplois, invention tordue de quelque géographe en mal de paradoxes, est une absurdité. A moins, bien sûr, que la Commune de Lausanne ne s’engage à fournir automatiquement un emploi à tout nouvel habitant. Promesse de socialiste, comme disait volontiers un historien libéral vaudois…
Il suffit de regarder autour de soi pour saisir l’ampleur du désastre, c’est-à-dire l’ampleur des efforts fait pour créer un appel d’air et attirer les migrants: voyez, nous construisons des milliers de logements pour vous ! Venez donc ! Grandes ou petites, les communes «développent» à tour de bras les zones construites. Prenez Les Paccots, autrefois sympathique petite station de ski, vouée par ses autorités à devenir un mini-Verbier des Préalpes: le moindre terrain encore libre est piqueté d’une forêt de gabarits oranges. Sans doute n’y a-t-il pas encore 20% de résidences secondaires aux Paccots, ils iront bientôt bouffer le Niremont… Il faut dire que la commune de Châtel-St-Denis, à l’image du canton de Fribourg dans son ensemble, est prise d’une frénésie de saccage et de bétonnage d’un environnement autrefois préservé et agréable à vivre. Mais les intérêts immédiats des entrepreneurs méritent tous les sacrifices, fût-ce au détriment de la qualité de vie des habitants – et sans s’interroger sur le devenir des ces surfaces lorsque la conjoncture s’inversera. Car elle s’inversera forcément un jour ou l’autre: déjà, la pression sur le logement diminue. Ce n’est évidemment qu’un exemple d’une situation endémique dans tout le pays: regardez le Chablais qui, en bétonnant tout ce qui dépasse, prépare les inondations futures, démographiques et hydrologiques…
On commence dans ce pays à prendre la mauvaise habitude de ne pas appliquer les initiatives approuvées par le peuple, lorsqu’elles gênent l’un ou l’autre lobby, ou la junte de Bruxelles. Celle du 9 février est une victime emblématique de la procrastination et de l’obstruction des milieux politiques, qui refusent de se plier à la volonté populaire. Le même phénomène s’est produit avec l’expulsion des criminels étrangers. Le peuple vote, mais gouvernement et parlement font comme si rien ne s’était passé. Bravo ! C’est le plus sûr moyen de démolir la démocratie directe, ce qui est probablement l’objectif à long terme, puisqu’elle de plus en plus dans le collimateur de nos dirigeants, à gauche comme dans l’économie.
Faudra-t-il une deuxième initiative pour dire bien fort à la classe politique, qui sait admirablement faire la sourde oreille quand ça l’arrange, que décidément, le peuple refuse l’immigration de masse ?
LA GAUCHE EST LE PIRE DES CANCERS CONNU A CE JOUR !
Dans les années 80, venant de Paris, la Suisse m’est apparue comme le paradis sur terre: jogging à Ouchy ou au Chalet à Gobet, fermes d’alpage, cafés vaudois cossus . Alors qu’à Paris tout est trop petit pour tout le monde, en Suisse je voyais cette place “en plus” qui permet la sécurité, la rêverie, avec de là palace pour l’inconscient, la méditation. Je suis revenue en Suisse pour la montrer à mes enfants il y a quelques années. À Lausanne la population semble avoir tripler, la courtoisie n’est plus de mise, il n’y a plus cette place extraordinaire, les choses sont devenues resserées, mesquines. Pourquoi avoir fait les mêmes erreurs qu’à Paris? Pourquoi cette fébrilité? Tout m’a semblé détruit, parti à vau l’au. Je me suis demandé ce qui s’était passé. On ne parlait de rien à l’époque , c’était très mystérieux. À Paris nous vivons de grandes douleurs, des espaces verts merveilleux, des bosquets, des roseraies régulièrement détruites pour y construire des foyers africains. Alors les gens déménagent, et puis cela devient pareil. Anne Hidalgo et la préfecture nous impose toujours plus de foyers, de mosquées, de logements. Parfois on est en Afrique, parfois au Magrehb. Se promener devient fatigant. Dans des espaces qui étaient si beaux et larges, nous devons désormais enjamber les corps des migrants qui dorment par terre. Les rats pullulent , car ils mangent du maïs et le jettent par terre ensuite. J’ai été gauchiste. Ceux qui le sont restés sont bien naïfs. Motos roulant sur les trottoirs, roues avant levée, cris , burquas en tous genre, crachats partout et pas un sourire, pas une connivence. Nous avons gardé espoir en vous longtemps, nous vous montrions en exemple, ce n’est plus le cas. J’espère que tous ensemble nous nous en sortirons.
@ Palador: la croissance que nous vendent ces gens n’est de plus ni celle de notre bien-être, ni celle de la beauté de notre pays. C’est celle de la laideur urbaine et des troubles sociaux communs à tous les pays qui ont fait de leur croissance démographique le but ultime.
Votre gouvernement œuvre contre vous.
Ces logements seront réservés pour les immigrants et les suisses ne trouveront pas à se loger.
Effectivement, on assiste à la naissance de nouveaux projets pharaoniques donnant ainsi l’impression que chaque année 80’000 nouvelles personnes vont venir s’installer en Suisse, faisant fi du vœu de la population de l’initiative du 09.02. Cependant on assiste à un changement de comportement de la part des citoyens et plus particulièrement sur la côte. En effet, lorsqu’il s’agit de nouvelles constructions comme le lancement d’un nouveau quartier, la construction d’une école, d’une crèche, d’une patinoire, d’une piscine, l’élargissement d’une route ou l’agrandissement d’un port, les citoyens lancent systématiquement un référendum et à chaque fois le projet est rejeté, laissant les élus et les préfets pantois. Les citoyens expliquent en avoir marre de ce développement avec les désagréments qui vont avec, comme le bruit et la pollution. D’autres ne veulent pas endetter davantage les communes et certains veulent une décroissance. Comme quoi, la population ne va plus dans le sens du politique.
Tant que tout les maîtres à penser de l’EPFL et des Hautes Ecoles ainsi que toutes les politiques de droite nous les cassent depuis des années avec leur croissance à tout prix et leur obsession d’adhérer à l’UE c’est pas près de s’arrêter. Et il n’y pas que la Gauche qui est responsable de tout ça.