Par Frank Leutenegger
Mardi 5 mai, le Conseil national va débattre d'un objet qui a été refusé par le peuple, en février 2011, et qu'il a lui-même déjà refusé une première fois, en décembre 2013: l'enregistrement de toutes les armes des citoyens suisses. Madame Sommaruga, qui a de la suite dans les idées, avait prévenu, au lendemain du vote populaire: "m'en fiche, vous aurez quand même un enregistrement des armes".
Le 5 mai, le Conseil national va débattre de l'échange d'informations entre les autorités au sujet des armes (message au parlement, projet de loi). Ce projet - outre le fait que l'essentiel de son contenu a déjà été refusé, et par le peuple et par le parlement - est dangereux à plusieurs titres.
Tout d'abord, la question des soldats suisses, qui sont désormais à priori considérés comme des criminels en puissance. Le projet prévoit qu'on n'accorde à un soldat une arme de service que si aucun «signe ou des indice sérieux laisse présumer qu’il pourrait présenter un danger pour lui-même ou pour des tiers avec son arme personnelle, ou qu’il pourrait faire un usage abusif de son arme personnelle ou enfin que des tiers pourraient faire un usage abusif de son arme personnelle».
Comme il faut être à même de connaître de tels signes ou indices, le DDPS devra encourager l'entourage du soldat parents, amis, voisins, à la délation. Il délivrera médecins, prêtres et avocats de leurs secret de fonction (chose que l'on refuse absolument quand il s'agit de pédophiles ou de tueurs en série) pour rapporter les indices en question. Et cette surveillance durera toute la vie militaire active du citoyen ou de la citoyenne soldat.
Comme le relevait Suzette Sandoz (ancienne conseillère nationale et professeur honoraire à l'Université de Lausanne, dans le journal Le Temps, le 5 janvier dernier, le parlement pourrait alors se montrer plus efficace, pour supprimer l’armée, que le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA)
Deuxième proposition importante: l'enregistrement à posteriori de toutes les armes détenues par des privés en Suisse. La mesure serait ridiculement inefficace même si tous les citoyens s'y pliaient, car ceux qui prévoient de se servir de leurs armes de manière illicite ne s'annonceront certainement pas.
Par ailleurs, ceux d'entre nous qui manqueront de confiance dans les autorités et qui craindront des confiscations refuseront de laisser enregistrer toutes leurs armes. Dès lors, ces citoyens jusqu'ici considérés comme honnêtes deviendront des criminels... tandis que les djihadistes à la Kalachnikov non déclarée continueront de recevoir une assistance psychologique. N'oublions pas que ces confiscations ont déjà été annoncées par la conseillère aux Etats vaudoise Géraldine Savary, au cours d'une émission de la RTS .
Dernière remarque: le coût de l'opération. "Comparaison n'est pas raison", disait ma mère, mais tout de même. Il y a quelques années, le Canada a décidé de créer un registre central des armes. Estimé au départ à 2 millions de dollars canadiens, le programme a coûté environ 1 milliard, soit 500 fois le montant initial, pour être définitivement abandonné récemment par un arrêt de la cour suprême. Je ne crois pas que le fonctionnaire helvétique est meilleur marché que le canadien.
Faites quelque chose !
Alors, avant que nos députés ne se prononcent, faites quelque chose. Écrivez un mail à ceux pour lesquels vous avez votés la dernière fois. Faites leur savoir votre inquiétude, voire votre colère. Vous trouverez leurs adresses sur le site du parlement.
Et surtout, ne manquez pas de leur faire savoir que leur attitude, le 5 mai, aura une influence sur votre vote, aux élections fédérales de l'automne prochain. Ça, c'est un argument qui risque de peser plus lourd, pour eux, que leur soi-disant souci de la sécurité publique.
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Frank Leutenegger (Source)
Encore un votation populaire en passe d’être contournée, comme si elle n’avait jamais existé!
Cela commence à être systématique et il y a de quoi s’inquiéter.
Les politiciens de ce pays devraient faire attention, car le peuple suisse commence à être très fâché qu’on le méprise ainsi dès qu’il utilise son droit à l’expression!
Cela gronde dans les chaumières et seuls ceux qui vivent dans leur tour d’ivoire ne le voient pas…
L’enregistrement des armes détenues par le citoyen, a toujours été le prélude à leur confiscation, conduisant in fine le citoyen desarmé à être victime de la dictature. Les pères fondateurs de la constitution américaine y avait pensé et le deuxième amendement protège donc le droit d’un individu de posséder et porter des armes.
Enfin, une mesure digne du monde des bisounours :
“Dans la forêt de l’automne
Ce matin est arrivée
Une chose que personne
N’aurait pu imaginer
Au bois de Morte Fontaine
Où vont à morte saison
Tous les chasseurs de la plaine
C’est une révolution, car,
Ce matin Un Lapin
A tué un chasseur
C’était Un Lapin qui
Avait un fusil”
( Chantal Goya)
De plus, un fusil, ça fait “ringard”
Rien de tel que le taser :
“Un machin” ressemblant à une gégène couplée à une chaise électrique.
Ce “machin” permet de trancher tout lien entre les muscles et le cerveau. Une sorte de décérébration : C’est bien plus efficace qu’un vieux fusil.
D’ailleurs, la télé s’intéresse au “machin” : Trancher l’activité neuronale des zombies-en-puissance.
Les suisses comme les français sont gouvernés par des traitres. Ceux-ci en France, ayant très largement échappé à l’épuration en 1945 (qui n’a guère concernée que les policiers, les putes et quelques célébrités mais pas du tout la haute fonction politique) sont persuadés que leur trahisons nouvelles ne leur seront jamais reprochées, et agissent donc tranquillement contre les intérêts du peuple. S’ils étaient sur de finir pendus, ils seraient plus prudents !
De toute façon, seuls les citoyens responsables seront enregistrés, alors que les étrangers criminels passeront entre les gouttes. Ainsi nous ne serons plus en mesure de nous défendre. C’est le moment de demander un extrait de votre casier judiciaire, pour aller illico constituer votre réserve de munitions. Avant qu’il ne soit trop tard…
“Les soldats suisses, qui sont désormais à priori considérés comme des criminels en puissance.” : Impensable il y a 50 ans ! Ce qui illustre à quelle point l’immigration a détruit les spécificités suisses, donc la Suisse. Comme l’avait prédit Schwarzenbach.