Le PDC de Lancy a bien sûr le droit de s’allier avec qui il veut pour faire passer son candidat, Stéphane Lorenzini, qui apparaît d’ailleurs comme solide et compétent, à l’exécutif de la ville. Pour faire barrage à Roger Golay, il s’alliera donc cette fois avec la gauche, les socialistes et les Verts. Il s’agit, clairement, d’une entente de circonstance : une alliance objective entre camps normalement adverses pour mettre en minorité un adversaire commun. Soit. Nous sommes à l’échelon communal, cela se fait, ne change pas la face du monde.
Laissons donc les Lancéens à leur cuisine. Après tout, le corps électoral est adulte et vacciné, il jugera si cette alliance lui convient ou non. Mais de grâce, merci de ne pas nous faire le coup des « valeurs communes », ou des grands principes républicains. Le PDC est un parti de la droite genevoise, l’une des composantes (avec le PLR) de l’Entente. Les Verts et les socialistes sont la gauche. En 99% d’autres circonstances, ces deux camps se combattent. Et, loin de brandir des « valeurs communes », ils nous répètent à satiété à quel point leurs projets de société diffèrent. La politique doit être lisible, c’est l’une des clefs d’une citoyenneté saine et active.
Laissons les Lancéens, oui. Et interrogeons-nous plutôt sur la cohérence sémantique du président cantonal du PDC, Sébastien Desfayes, une personne au demeurant que j’apprécie beaucoup. M. Desfayes nous dit, depuis des mois, que le PDC ne doit pas transiger sur ses valeurs, et qu’en vertu de cela, il ne saurait conclure d’alliance avec le MCG. Soit. Mais alors, s’il « ne transige pas sur ses valeurs », comment justifier, au niveau de la cohérence cantonale, une alliance avec la gauche ? Car enfin, si le MCG ne fait pas partie des « valeurs » du PDC, il me semble que la gauche non plus.
Dans l’estimable croisade de ce parti pour la défense de ses « valeurs », il y aurait donc deux poids, deux mesures. Avec une singulière marge d’adaptation, ou de concessions, à l’originelle pureté des « valeurs », lorsque, par hasard, surgit sur le chemin l’aubaine d’un poste à conquérir.
Sur le chemin de Damas, il est convenu qu'un cavalier, frappé d'une intense lumière, tombe de cheval. Reste à savoir de quel côté.
Pascal Décaillet, Sur le Vif, 22 avril 2015
Le PDC ne mérite absolument pas l’appellation de Chrétien. Il doit laisser tomber le C, pour être cohérent. Il n’y a pas plus antichrétien que la gauche, qui est d’essence marxiste.
Pour vivre la Bible (selon son interprétation chrétienne), pour devenir cette homme nouveau, christique, se sacrifier pour les autres est une nécessité absolue.
Tout comme vénérer la même déité orientale adorée aussi, d’une manière très légèrement différente, par les autres Chrétiens, et d’une manière un peu plus différente par les Musulmans et les Juifs.
Tout comme accepter que les moeurs, coutumes, savoirs et traditions de nos ancêtres européens sont diaboliques.
Vivre le Christianisme ne doit pas être de tout repos pour un être humain qui constate, chaque jour devant son miroir, qu’il est Européen.
À moins bien entendu de faire exactement ce qu’il fait actuellement: se sacrifier, et sacrifier son peuple, pour le bien des peuples venus d’ailleurs.
Sans oublier de tendre l’autre joue à son ennemi.
Contrairement à beaucoup d’analyses actuelles, les peuples européens n’ont probablement jamais été aussi chrétiens qu’actuellement.
L’extrème-centre (pdc) fait toujours des alliances de circontances.C’est un parti girouette depuis toujours.
J’ai toujours considéré le PDC comme un parti de gauche ainsi que le PLR. Si c’est de la droite, c’est de la droite hyper molle. D’ailleurs, pour traiter l’UDC d’extrême droite, il faut vraiment croire que PLR et PDC sont très à gauche. Il n’y a pas de vraie droite en Suisse. D’ailleurs, la “droite” suisse a toujours été pour la gauche américaine lors des élections présidentielles US. Drôle de droite, qu’on a chez nous. Mais on sait que PDC, PLR, PS complotent continuellement contre l’UDC qui lui est un vrai parti du centre et pas d’extrême droite. Si c’était un parti d’extrême droite, nos frontières seraient fermées et nos criminels étrangers éjectés.
Aïe aïe aïe! Ceux qui sortent de la cuisine de Jupiter s’en vont grenouiller dans les partis?
Après tout, nous ne sommes que des hommes et faisons ce que l’on croit savoir faire. Pour illustrer que Son royaume n’est pas de ce monde! En pérorant à l’envi.
Et, s’il vous plaît, un Chemin de Damas suffit! Commencez par suivre les préceptes de Paul, laissez-vous accabler par les charges qu’il pose sur vos épaules, et ensuite vous en parlerez. Dépouillez-vous du ciel homme qui s’étale, sur Facebook par exemple. Et revêtez l’homme nouveau. Selon que les maîtresses d’écoles vous l’ont enseigné dès vos enfances.
Je fais fort dira-t-on! Pourtant, chaque fois que je m’exprime, les oreilles s’ouvrent. Même des oreilles musulmanes. Jésus dit que son joug est léger, portez donc celui de celui qui est porté aux nues, Paul. Chargez vous chaque jour de votre croix, lamentez vous de l’épine dans la chair que vous trimballez lamentablement, et louez Dieu. Pour devenir hypocrites et schizophrènes. Et que l’intelligence fuie loin de vous. Ne voyez-vous pas que l’intelligence déserte? A force d’être bafouée.