Homme nouveau, dernier homme et homme bionique

Jan Marejko
Philosophe, écrivain, journaliste

Après saint Paul qui annonce un homme nouveau, ce thème réapparaît sous une forme radicalement différente et avec violence dans la première moitié du vingtième siècle. Il trouve sa source dans ces petites images issues du darwinisme et qui montrent successivement un gros singe à quatre pattes, un moins gros singe un peu redressé, un homme primitif au front épais et enfin l'homme tel que nous le connaissons aujourd'hui. Si l'homme est le fruit d'une évolution, il est logique de penser que cette même évolution produira, demain, un homme encore plus beau, plus intelligent, plus grand que celui que nous connaissons aujourd'hui. Il est bien possible qu’Hitler ait vu ces petites images ridicules. Mais s'il les a vues, il ne les a pas jugées ridicules, puisqu'il a voulu forger un race supérieure.(1) Même chose du côté des bolcheviques qui, avec Trotski, estiment que dans la société sans classe,  l'homme "sera beaucoup plus fort... Que la moyenne humaine s'élèvera au niveau d'Aristote,  de Goethe, de Marx".(2)

 

Nazis et communistes ne se sont pas contentés de parler d'un homme nouveau. Ils ont mis leurs mains dans le cambouis pour le produire, c’est-à-dire dans le sang par exterminations et famines organisées pour éliminer tous ceux qu'ils estimaient être des obstacles à l'apparition d'un homme ou d'une race supérieurs, comme les koulaks et les Juifs.

 

A peu près au même moment apparaît, chez Nietzsche, le thème du dernier homme, le contraire de l'homme nouveau. La civilisation va produire un être petit, mesquin, si recroquevillé sur lui-même qu'il n'arrivera même plus à voir des étoiles dans le ciel. Francis Fukuyama a repris ce thème en suggérant que la fin de l'histoire pourrait coïncider avec le règne du dernier homme, celui qui n'attend rien de plus que des supermarchés encore plus grands, de nouvelles voitures, bref, un pur consommateur.

 

Dans un cas, l'homme monte à des hauteurs inouïes, dans l'autre il redescend dans un abrutissement inouï lui aussi. Dans les deux cas, c'est la notion d'évolution qui est centrale. Si nous avons été des singes, nous pourrions aller plus loin que l’homo sapiens, mais nous pourrions aussi redevenir des singes, voire des trilobites

 

L'homme est-il le fruit d'une évolution ou d'une création ? Ce n'est pas la même chose. Si des cosmonautes trouvaient une Rolex sur la lune, il serait bien difficile d'expliquer la présence de cet objet en se référant à une évolution de la lune au cours de laquelle cette montre aurait été produite. Il faudrait nécessairement supposer qu'un esprit a créé cette montre. C'est là une évidence. De même, un chef d'œuvre de l'art n'est pas non plus une production s'inscrivant dans une évolution. Nous ne pouvons pas dire que Mona Lisa est le produit d'une évolution chez Leonard de Vinci. Un objet produit peut être reproduit, parfois à la chaîne. Pas une création.

 

Cette évidence n'est pas reconnue dans les milieux scientifiques et c'est bien normal. La science cherche à éliminer le nouveau en le ramenant au bien connu. De par sa nature, elle ne peut reconnaître une création, c'est-à-dire, la présence, dans le temps et dans l'espace, de quelque chose dépassant ce qu'offrent les conditions matérielles de départ. Tout de suite, chez Galilée, la science moderne se présente comme une clé permettant de calculer une trajectoire "uniquement déterminée par ses conditions initiales".(3) Depuis lors, la visée profonde de la science moderne n'a pas changé.

 

Durant la Première guerre mondiale, on demanda à Bergson quelle forme pourrait prendre l'art au terme de ce conflit. Il répondit qu'il n'en savait rien. Il avait un si vif sentiment du caractère imprévisible du temps qu'il s'interdisait toute prédiction. A cette époque, le débat créationnisme-évolutionnisme n'existait pas, mais Bergson l'a comme pressenti puisqu'il a intitulé l'un de ses livres, L'évolution créatrice. Il savait que le temps, notion centrale dans sa philosophie, ne pouvait être compris comme un réarrangement d'atomes ou de particules dans l'espace.

 

Aujourd'hui, les thèmes de l'homme nouveau et du dernier homme ne sont plus d'actualité. Mais la répugnance à accepter la condition humaine comme celle d'une créature finie est toujours aussi forte qu'hier. Pas seulement dans la science-fiction, mais aussi dans des projets sérieux ou considérés comme tels. Le Transhumanisme envisage en effet des opérations au terme desquelles nous serions augmentés grâce à des puces électroniques implantées dans le cerveau. Ou encore par la mise au point d'utérus artificiels grâce auxquels les bébés pourraient naître avec une tête beaucoup plus grosse qu'aujourd'hui, l'anatomie de la femme ne permettant pas la naissance d'un enfant pourvu d'un cerveau augmenté(4). Ainsi allons-nous assister, pour certains, à la naissance d'un homme bionique libéré des limitations imposées par des processus naturels.

 

C'est tout à l'honneur de l'homme de refuser de n'être que ce qu'il est. Toutes les religions le considèrent capable de progresser vers l'au-delà de sa condition par l'ascèse, la méditation, la prière. Ainsi peut-il rejoindre Dieu ou s'allier à Lui. Entre une progression spirituelle et une augmentation du cerveau par puces électroniques ou utérus artificiel, notre cœur balance.

Jan Marejko, 17 avril 2015

(1) Richard Weikart, From Darwin to Hitler: Evolutionary Ethics, Eugenics, and Racism in Germany. Palgrave Macmillan, 2004.

(2) Ce passage se trouve dans Littérature et révolution, un essai de Léon Trotski écrit en 1924.

(3) Wolfgang Smith, Réponse à Stephen Hawking, de la physique à la science-fiction, L'Harmattan, 2013, p. 21.

(4) Parmi des centaines d'ouvrages et d'articles, on retiendra le livre d'Henri Atlan, L'utérus artificiel, Seuil, 2005.

7 commentaires

  1. Posté par Roland Reumond le

    La crise des migrants, ce n’est pas une fiction, c’est un drame homo sapiens en direct, une histoire vraie comme une TV réalité crue de la condition homo sapienne. Depuis qu’il existe sur notre planète Terre des préhominiens prêts à tout pour survivre, tout indique ces grands déplacements d’une région à l’autre ou même d’un continent à l’autre ; et toutes les données paléoanthropologiques le confirment !
    Ces déplacements de groupes et ces mouvements de population divers sont inhérents à notre condition homo sapienne et au règne animal en général. Selon diverses contraintes, comme la fuite face à des ennemis, des déplacements vers des régions plus fertiles ou plus riches en gibier, tenant compte des changements climatiques ou géologiques, nous sommes donc dès les origines des migrants et des nomades en quête de nouvelles terres et de nouveaux lieux pour protéger nos familles et assurer la survie du clan. Cette réalité-là est inscrite dans nos gènes, ce qui n’est pas le cas du sédentarisme !
    Depuis la nuit des tempes grisonnantes de multiples soucis, tout concoure à ces migrations : les guerres, les famines et les épidémies, les invasions, les colonisations et l’esclavage qui en découlait … toutes ces réalités événementielles concouraient à un exode plus ou moins massif, et à une transhumance qui se conjuguait bien souvent à la vie sauvage qui était aussi la nôtre.
    Intermittents de la vie, nous sommes donc nous aussi et d’une certaine manière en situation précaire, instable et donc irrégulière, et nos papiers à puce et titres de séjour sur cette Terre restent bien ridicules et très éphémères.
    L’homo sapiens à la mémoire oublieuse, c’est la raison pour laquelle nos fameux « droits » doivent cesser de faire de l’ombre à « nos devoirs » de mémoire. Incontestablement, nous avons oublié d’où nous venons, et plus encore, nous oublions que nous ne sommes que des bêtes en sursis et que l’Homme qui vient devant nous sera plus sûrement « étranger » à notre manière de voir les choses aujourd’hui.
    De ma trop courte entrevue en 1980 avec Herman Kahn le grand futurologue new-yorkais, durant le premier Festival du Futur de Liège (1), je retiens surtout ceci : l’Homme à venir, qu’il soit machiné comme un robot, un Cyborg ou un Androïd , nous est encore plus inconnu et plus lointain que l’étranger qui passe nos frontières aujourd’hui pour survivre à quelque catastrophe.
    Si jusqu’à présent, nous croyant humains, nous avons consacré notre rechnologie et notre temps à réaliser « des clones d’homo sapiens », intelligents, agiles, pratiques, etc., nous amélorons notre bien-être d’homo sapiens mais nous ne participons pas vraiment à une transformation radicale de l’humanité, pour la bonne et simple raison que l’Humain, tel que nous pouvons le concevoir en prospective, n’existe pas encore !
    À l’ère de la transformation radicale de l’homo sapiens, nous sommes comme les témoins médusés de ce crépuscule homo sapiential, mais nous devons prendre conscience que nous sommes aussi les acteurs privilégiés de cette aube nouvelle, d’une révolution de L’Évolution. Effectivement, et à raison, ce transhumanisme ou post humanisme dont on parle beaucoup et qui fait tellement peur aux homo sapiens conservateurs que nous sommes, s’il sonne effectivement le glas d’une certaine homo sapiennité, claironne d’autre part la venue d’une Humanité non pas « nouvelle », mais virtuelle et « première » ! Une humanité qui n’est donc plus créée clé sur porte, conditionnée, préfabriquée…
    Mais la venue D’UNE HUMANITÉ QUI PASSE DU VIRTUEL AU RÉEL, et donc d’UNE HUMANITÉ PREMIÈRE QUI SE RÉALISE !
    Nos craintes, notre hostilité et notre véritable xénophobie vis-à-vis de ce qui pourrait nous succéder en ce véritable dépassement de l’Évolution darwinienne, est bien le reflet de notre homo sapiennité. Nous sommes des êtres de chair et d’émotions, des primates sensibles, intelligents et même cultivés, mais nous avons toujours des perceptions de simien. Oui, toutes les formes d’intelligence artificielle nous font peur, parce qu’à travers notre double cerveau reptilien et limbique la nôtre est toujours “antédiluvienne” ; nous voyons des prédateurs au coin de la rue et derrière les frontières, sans pour cela nous considérer nous-mêmes comme le pire ennemi de l’Humain qui vient et de cette Humanité première à construire ensemble !
    Si les anthropologues savent à peu près tout ce qu’on peut savoir des homo sapiens, ils ne connaissent rien à l’Homme à venir !
    Le choc du Futur de Alvin Toffler est depuis longtemps dépassé, et comme un tsunami nano technologique la Troisième Vague nous submerge déjà (…)
    Extrait d’Homo sapiens, chaînon manqué ou chaînon manquant ?
    Lien vers l’article en ligne : http://francais.agonia.net/index.php/article/14077431/L'Homo_sapiens,_cha%C3%AEnon_manquant_ou_cha%C3%AEnon_manqu%C3%A9_?_

  2. Posté par Pierre H. le

    Je n’aime pas dire “un être supérieur”… Je préfère dire “une force intelligente” car elle n’a jamais été identifiée, pour un, et pour deux, chacun peut en avoir sa propre conception. Et ce que d’aucuns appellent Dieu peut très bien être un état d’être et non un Être. Cette force intelligente non identifiée n’est pas à mon avis quelqu’un (quelque chose) dont on est les serviteurs, les fils, les esclaves, les adorateurs ou quoi que ce soit de ce type. Qu’une force intelligente ait créé cet univers m’apparaît comme évident. D’un Big Bang hasardeux et boueux serait sorti toute la magie de la nature qu’on connait et jusqu’à nos civilisations dotées d’individus aux corps de chair hyper complexes, organisés et dotés de faculté de penser, et avec toutes les cultures, les sensations, les sentiments, les impressions, la capacité de réfléchir, de ressentir, de deviner, de rêver, etc ?? A-t-on déjà vu un bout de silicium se détacher par hasard d’un rocher et tomber par hasard sur un tas de cuivre et de ça en ressortait par hasard un processeur informatique dernier cri avec ses possibilités de milliards de calculations ? Ou un bout d’aluminium tombant dans une flaque d’huile d’où sortirait soudainement, fruit de l’opération du hasard, une Ferrari flambant neuve ? Non, tout ça a été pensé à un moment ou à un autre et a été conçu de manière intelligente et ordonnée. Le Big Bang m’apparait comme réaliste mais il y a dû y avoir une force intelligente et créatrice pour le mettre en oeuvre. Déjà la Vie ! Qu’est-ce que la Vie. Je ne parle pas de la vie quotidienne, mais de la Vie qui anime les choses et les personnes. Cette “chose” qui manque à un cadavre qu’on peut voir dans son cercueil. Ce cadavre rigide, figé, vide. On voit bien que quelque chose est parti. Quelque chose qui animait ce corps autrefois. Qu’est-ce que la Vie ? C’est peut-être ça la force intelligente qui fait la différence entre le néant et la lumière.

  3. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Merci pour cet article inspirant, une fois de plus. En outre les commentaires font plaisir à lire, révèlent de bonnes intuitions, et des dispositions d’intelligence propices à la réception.
    Nicolas, évoquant la douve du fois au nom si savant, me fait me souvenir d’un documentaire époustouflant. 15 chiffres apparaissent brièvement dur un écran tactile. L’écran s’éteint avant que nous en ayons identifié deux ou trois. Ils sont aléatoirement disposés! Puis le singe touche les numéros, dans l’ordre, en quelques secondes!
    A propos de Cain, mentionné par Marker, Eve dit bien: « j’ai acquis un homme »! Et elle ajoute « avec Dieu » (IHVH). Les rabbins de Jérusalem, quelle référence!, traduisent par « j’ai fait naître un homme, conjointement avec l’Eternel ». Occultant ainsi la relation entre le nom et l’action! Notez qu’elle n’a pas « acquis » le deuxième, Abel! On peut dire qu’elle a investi narcissiquement le premier, en en faisant ainsi le digne fils de sa mère. Certains lui ont tissé une aura mystique, je me demande pourquoi. Ce qui m’amène à ce fumiste de Paul, il m’a presque rendu fou. En Tim. 2:18 il écrit, « elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi… etc ».
    J’ajoute que je nourris quelques arrières pensées compatibles avec le récent propos de Mireille Valette sur l’origine de l’Islam!
    Ce que signale Pierre H. est, à mon avis pas humble, confirmé par ma lecture de l’Ecriture! Tous lisent « Dieu vit QUE c’était bon ». Je lis « Dieu vit CAR c’était bon ». Accompli selon son dessein. Ce qui signifie qu’il a laissé pisser le Mérinos sans analyser son urine à tout instant. Dieu n’est pas socialiste! D’ailleurs il est écrit autre part: « tes yeux sont trop pur pour voir le mal ». Pour voir l’inaccompli. Je l’ai déjà dit, mais c’est une occasion de le répéter. Bonne nuit.

  4. Posté par Christode le

    “De là à attribuer cette intelligence à un être supérieur, il y a un pas que d’aucuns franchissent allègrement puisque cette solution de facilité inventée par nos lointains ancêtres leur épargne le souci d’une réflexion plus profonde.” Et si, justement, c’était cette réflexion plus profonde dont vous semblez vous prévaloir, oui, si c’était elle qui nous amenait à croire le plus simplement du monde que cette intelligence, que cette sagesse, que cette science qui a tout créé à partir de rien et dans des catégories stables… était le Dieu dont toute la Bible nous parle? Hélas, aujourd’hui comme hier, se rendre à cette évidence-là donne à l’homme de l’urticaire et paraît à ses yeux comme le plus grand des déshonneurs. Pourtant l’homme nouveau de l’apôtre Paul a bel et bien dû franchir cet obstacle. Il y a donc de l’espoir!

  5. Posté par Nicolas le

    Que l’on soit croyant ou agnostique, la biologie animale et végétale nous démontre qu’il existe une intelligence dans le comportement des êtres vivants, que l’on constate même chez les organismes dénués de cortex. Il suffit d’observer le comportement de certains parasites pour s’en convaincre, et en cela, la douve du foie Dicrocoelium Dendriticum est exemplaire. De là à attribuer cette intelligence à un être supérieur, il y a un pas que d’aucuns franchissent allègrement puisque cette solution de facilité inventée par nos lointains ancêtres leur épargne le souci d’une réflexion plus profonde. Si elle n’apparaît pas à l’échelle d’une vie humaine, il y a néanmoins une cohérence dans l’évolution de ce merveilleux phénomène qu’est la Vie. Perturbée à de nombreuse reprise par des évènements naturels dont certains ont été catastrophiques, comme la météorite du Yucatan, l’évolution a toujours repris son cours telle une rivière intarissable d’imagination, dans des méandres imprédictibles et des scénarios des plus improbables. La situation actuelle de l’humanité est déplorable en de nombreux points, mais il est absolument certain que malgré sa capacité de nuisance comparable aux pires catastrophes vécues par notre planète bleue, l’homme ne saura jamais annihiler la Vie. Pour mettre un peu de baume au cœur de ceux qui assistent dépités à l’avènement de la barbarie, on peut paraphraser Malraux en disant qu’une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la Vie.

  6. Posté par marker le

    L’homme moderne qui se dit intelligent est paradoxal, il ne supporte pas sa condition de mortel, et pourtant, il travaille à asseoir sa sécurité et sa survie dans cette condition qu’il refuse. Paix, sécurité et sempiternelle répétition d’un schéma qui rate à chaque fois. (symbole de la tour de Babel, qui deviendra la grande Babylone, à la fin des temps impartis à la Bêtise humaine)

    L’évolution matérielle de l’homme est inversément proportionnelle à son évolution spirituelle.

    Le vieil homme dont parle saint Paul, c’est aujourd’hui, le reptile moderne en col blanc et mallette, son objectif est toujours à ras la terre, s’accaparer, acheter, construire, détruire, gagner. Actuellement, c’est la norme. Les fils de Caïn dominent la terre et cherchent à éliminer leur cadet, l’homme nouveau. (Esau et Jacob, les frères ainés de Joseph, les systèmes régnants et Jésus)

    Étymologie de Caïn : acquérir, qui fait sa propre volonté.
    Étymologie d’Abel : vide, transparence, qui laisse se faire en eux, la volonté divine.

    C’est aussi le combat intérieur en chaque homme, le vin nouveau risque de faire éclater la vieille outre.
    Le vieux schéma ne saurait tolérer la vérité qui l’en libère.

    En fin de compte, notre système, via les sciences, ne fait que réchauffer de vieux plats ou en accommoder les restes en les faisant passer pour du nouveau.
    Du nouveau pour demain….

  7. Posté par Pierre H. le

    Une chose est sûre depuis quelques temps pour les scientifiques, l’homo sapiens ne descend pas ni de l’homo erectus ni de l’homme de Neandertal. L’ homo sapiens aurait même cohabité avec l’homme de Neandertal pendant un certain temps avant qu’il ne disparaisse. Ce seraient des cousins, mais on ne descendrait pas d’eux. Donc, c’est re-mystère sur nos origines.
    Aussi, la différence entre évolution ou création n’est peut-être pas aussi grande qu’on imagine et l’un n’empêche pas l’autre. En effet, la force créatrice (que vous appellerez comme vous voulez) n’a pas nécessairement créé le produit fini directement. Vous ne créez pas la fleur directement mais la graine qui deviendra la fleur plus tard. Vous y incluez un “programme” de développement en sachant plus ou moins comment sera le produit final mais en y laissant toutefois des zones qui s’auto-programment en fonction de l’environnement où l’organisme va vivre. On pourrait appeler ça l’entité génétique qui étudie comment l’organisme réagit à certains stimulus venant de l’extérieur. Par exemple si l’organisme est confronté au froid, l’entité génétique va petit à petit faire apparaître des poils ou une fourrure ou que sais-je. C’est l’exemple d’une création qui évolue…

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