Le rapport 2015 sur la christianophobie en France est sorti depuis hier sur l'Observatoire de la Christianophobie. Le constat est accablant. L’Observatoire de la Christianophobie a décidé de compter les actes christianophobes par ses propres moyens : plutôt que de reprendre les chiffres du ministère de l’Intérieur, il s’est appuyé sur les remontées directes des victimes, les communiqués de presse ou les coupures de presse locale, qui sont vérifiés par des recoupements et des témoignages directs.
Travail ingrat, fastidieux et quelque peu démoralisant, auquel il a fallu s’astreindre pour tirer des plus de 2 000 articles parus sur L’Observatoire de la Christianophobie en 2014, la matière au travail spécifique de ce rapport. L’équipe a recensé quelque 186 actes christianophobes en France pour l’année 2014, soit un acte tous les deux jours environ. Ils sont parfois très graves. C’est un nombre accablant mais, évidemment, sous-estimé. Les renseignements fournis aux autorités gouvernementales par les services de police et de gendarmerie sur les cas de vandalisme antichrétien, tardent à être signalés au public. En tout cas, ils ne sont jamais fournis spontanément
Tout les actes relevés sont des actes lourdement réprimandés par le code pénal. Pourtant, face à de tels actes, il faut surtout considérer l’intention de ses auteurs, ce qui alourdit normalement la réponse pénale : suivant l’article 225-18 du code précité, concernant les sépultures et monuments funéraires, « à raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, des personnes décédées , à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».
Ce même mépris que l’on observe également dans les tribunaux, quand les actes ou les propos antisémites et islamophobes sont systématiquement et lourdement sanctionnés, alors que les actes ou propos antichrétiens ne sont que rarement reçus. Un laxisme dans la défense de la liberté de culte et dans le droit au respect qui, comme dans le cas de la relaxe des Femen et de la condamnation des surveillants pour leur profanation à Notre-Dame de Paris, est totalement incompris par les chrétiens. Gardons-nous de nous lamenter sur la situation : agissons et défendons notre patrimoine !
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Vivien Hoch, 17 mars 2015
Cela va de paire avec la course infernale aux transgressions qui , loin de “libérer ” l’humanité, l’asservit un peu plus chaque jour par une lente sédation profonde collective mise en scène” par de malicieux médecins anthropologues,éminents linguistes à leurs heures, tel le sieur Léonetti en “douce France”; c’est ainsi qu’on appelait notre Patrie il y déjà a si longtemps semble-t-il.
Tel est bien également “l’aboutissement” de la révolution, permanente, comme le claironne triomphalement à l’Assemblée Madame Taubira.
On en mesure chaque jour qui passe le résultat chaotique sur le délabrement de cette Patrie que l’on appela également jadis : “Fille aînée de l’Eglise”.
On est cependant en droit de se demander devant la très faible résistance de la représentation autochtone de sa Mère romaine et universelle , la “CEF” , si celle-ci ne se serait pas muée en canard indolent , planté la tête sous l’aile au bord du marigot si ce n’est des abîmes.