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Il semblerai que le “meilleur” allemand vient de Hannovre. Des allemands universitaires me l’ont confirmé. Ils m’ont aussi confirmé l’allemand vit, l’ allemand se vit là ou il est. Par pitié laissons les Suisses alémaniques parler leur langue, la langue de leurs parents, c’est leur culture et respectons la. Je dois constater que les alémaniques se donnent de parler le français ou ils se donnerons la peine de parler un allemand plus conforme aux attentes de certains. Des cons il y en a d’un côté comme de l’autre. Comme disait Jacques Martin “laissons les vivres!”.
Cher madame vous parler du romanche lequel, le sursilvan, le sutsilvan, le surmiran, le puter ou le vallader?
Je connais des japonais et d’autres nationalités qui font l’effort d’apprendre par exemple le zurichois. Vous vous rendez compte cela s’enseigne, quelle horreur!
Concernant le français parlé par les romands, il fout le camps, en particuliers dans les villes. Par hazard je suis tombé sur une séance du conseil communal de la ville de Genève sur le canal de la télévision genevoise, dieu de dieu, quel leçon de français! Je ne parlerais pas du français utilisé dans le gros de Vaud, en Gruyère ou dans les vallées en Valais. Pour une puriste que vous semblez être cela doit être la honte, moi j’aime ça, comme le glaronais. C’est ça la Suisse, la vrai, c’est le respect de l’autres, vive la difference. Avec les dizaines de milliers d’immigrés que le camarade de parti de Berset veut faire entrer en Suisse, le français va en prendre un bon coup et la cohésion en Suisse aussi, là sont les vrais problèmes.
Vu de l’extérieur le français parler en Suisse est un “subset” du français parler en France, on utilise ici un quart du vocabulaire Français et encore, restons modeste. Vous connaisez l’histoire de la grenouille de Lafontaine qui voullait se faire plus grande que le boeuf, vive la diffèrence, non à la globalisation et balaions devant nos portes, respectons nous comme nous sommes et tout ira bien.
@ Ueli Davel :
Croyez bien que je reconnais la qualité journalistique de la NZZ, comme je connais et reconnais également le niveau d’enseignement de l’ETH, là n’est pas le problème.
Par ailleurs je défends avec vigueur l’enseignement de l’allemand comme première “langue étrangère” à l’école primaire en Suisse romande et je me battrais pour empêcher qu’il soit remplacé par l’anglais.
Ce dont il est question ici dans le billet de M. Ueli Windisch, ce sont les causes invoquées par certains milieux en Suisse alémanique pour justifier le recalage de l’enseignement du français à l’école primaire au profit de l’anglais : la prétendue surcharge des élèves et des professeurs et la nécessité d’améliorer en priorité l’enseignement de l’allemand. Or s’il est nécessaire d’améliorer les connaissances d’allemand d’élèves germanophones, c’est que celles-ci sont jugées insuffisantes par le corps enseignant. Il est donc justifié de s’interroger sur les causes de ces insuffisances. Force est de constater que, pour la plupart d’entre eux, les enfants suisses alémaniques commencent l’école sans maîtriser oralement l’allemand standard. Dans ces conditions, je comprends parfaitement qu’ils éprouvent quelques difficultés avec ce qui est officiellement leur langue maternelle. A qui la faute ?
S’agissant maintenant de la responsabilité de l’Allemagne dans le déclenchement des deux guerres mondiales qui serait la cause de l’omniprésence du dialecte dans la vie économique et sociale en Suisse alémanique, je l’ai tellement entendu durant mes années de vie passées outre Sarine que cet argument est éculé. L’entendrons-nous encore dans cinq siècles ?
Qu’il soit clair, je n’éprouve aucune aversion à l’égard des Suisses alémaniques qui me sont sympathiques pour la plupart d’entre eux. Je leur fait simplement remarquer que dans ce débat sur l’enseignement des langues, ils ont une énorme responsabilité sur l’avenir de la cohésion nationale. Un débat dont ils sous estiment l’importance.
Quant à ceux que vous nommez “humoristes de la RTS”, les Meury et Cie, ils ne me font pas rire du tout et je ne pourrais même pas vous citer le nom de l’émission dans laquelle ils apparaissent, pour peu qu’ils sévissent encore ?…
En vérité votre dernière phrase est ridicule et idiote, oui il faut parler français. Je vous recommande la lecture du NZZ et du Baz et bien sur de la Weltwoche. Le niveau sera un peu haut pour vous mais je peux vous garantir que c’est du Hochdeutsch et que le niveau journalistique est top. Roger Köppel est assez souvent invité par la télévision (Ard ou Zdf) pour défendre les valeurs Suisses. Je ne vois pas souvent les valeureux journalistes romands sur tf1 France 2, 3 ou 4! De nombreux écrivains alémaniques recoivent des prix littéraires allemand. Et vous vous rendez compte l’ETH est classée bien devant l’EPFL et parmi les premières universités d’Europe, vous comprendrez que niveau complexe…. tchüss
Cher Numa, vous me semblez très cultivée. Je m’étonne que vous oubliez simplement l’Allemagne à l’origine de deux guerre mondiales! Pouvez- vous imaginez que les Suisses alémaniques dans leur grande majorité, n’avaient pas particulièrement d ‘affinités avec le Hochdeutsch. Aucun rapport avec la situation entre Suisse et France. Je vis plus de 40 ans en Suisse alémanique et constate cette haine dans les medias. Les camarades fonctionnaires humoristes de la RTS puent la haine, Flutsch le secondo grisons du Prättigau, l’alcolo Meury Jurassien, Cherix le socialo détestent tout se qui est à l’est de la Sarine. Je ne connais pas un humoriste alémanique qui crache sur les romands comme le font ces deux crétins. A guete und schön abig.
” « Guerre des langues » ou haine du Schwyzerdütsch ”
N’étant plus abonné à “L’Hebdo”, je n’ai pu prendre connaissance de l’article (ou de l’interview ?) de José Ribeaud, un homme que je n’apprécie pas particulièrement par ailleurs.
J’ai en revanche écouté attentivement l’interview de M. Ueli Windisch, mis en ligne. C’est cet interview qui me fait réagir.
Monsieur Windisch, j’ai le regret de vous dire que je ne partage pas du tout votre position sur le sujet dont il est question ici.
Je relève notamment qu’à aucun moment vous n’avez rappelé l’article 4 de la Constitution fédérale sur les langues nationales :
” Art. 4 Langues nationales
Les langues nationales sont l’allemand, le français, l’italien et le romanche. ”
La première langue nationale suisse est bien l’allemand et pas le schwyzerdütsch, lequel ne figure nulle part dans ladite Constitution. Ceci est très important car tout le problème résulte de cet amalgame entre le “Schriftdeutsch” et le dialecte. Si l’on reprend les arguments des opposants à l’enseignement du français à l’école primaire dans les cantons alémaniques, on relève que c’est avant tout la prétendue surcharge des élèves et celle des enseignants qui est invoquée. Dès lors comment expliquez-vous que seuls les élèves alémaniques subiraient une surcharge du fait de l’enseignement de deux langues étrangères au niveau de l’école primaire, alors que les élèves romands et tessinois (eux surtout …) ne s’en plaignent pas ? Poser la question c’est y répondre : l’immense majorité des petits Suisses alémaniques ne parlent que le dialecte lorsqu’ils commencent leur scolarité, ce qui les oblige à apprendre le bon allemand qui est pourtant censé être leur langue maternelle selon la Constitution. Ils doivent de ce fait apprendre trois langues et non deux comme le préconise « HarmoS ». Est-ce aux francophones d’en faire les frais et de voir ainsi leur langue (“Landessprache”) être recalée au profit de l’anglais (“Fremdsprache”) ?
Qu’on le veuille ou non, c’est bien de cohésion nationale dont il est question ici. Nulle arrogance, ni aucun mépris du Schwyzerdütsch dans ce débat. Faut-il se réjouir de voir un jour les débats aux Chambres fédérales se dérouler en anglais parce que nos parlementaires ne pourront plus maîtriser la langue de leurs compatriotes ? Cette question ne relève pourtant pas de l’utopie face à l’aveuglement qui prévaut dans certains milieux !
Dans votre interview vous rappelez pertinemment que les dialectes existent aussi en Allemagne en mentionnant la Bavière, oui mais vous omettez de préciser que lorsqu’on leur adresse la parole en allemand, les Bavarois répondent en allemand et pas en dialecte.
Quant au Conseiller fédéral Alain Berset, il est parfaitement dans son rôle en intervenant dans ce dossier, car l’enjeu ici c’est bien la pérennité de la cohésion nationale. La couleur politique de son parti n’a absolument rien à voir dans ce débat. Ni José Ribeaud, ni François Gross ne sont socialistes que je sache …
De ma période de vie en Suisse alémanique, j’ai souvent entendu de mes compatriotes germanophones que le Schwyzerdütsch leur permettait de se démarquer des Allemands qu’ils détestent pour la plupart. Si la langue est le seul moyen de se démarquer, comment donc nous autres Suisses francophones faisons-nous pour nous démarquer de nos voisins français ?
En vérité la véritable clé du problème est entre les mains des Suisses alémaniques car ce sont eux qui éprouvent un malaise avec l’allemand, une langue qu’ils maîtrisent souvent mal et dont ils font un complexe …
Finalement c’est qui José Ribaud? Un alémanophobe, roestiphile inconnu, who care!
L’ALLEMAND est la langue la plus parlée en Europe. Si nos europhiles avaient un peu voyagé en Europe, ils auraient remarqué que la langue “vécue” de Goethe et de Marx étaient loin d’être identique partout, comme c’est le cas aussi en Suisse. Le Duden ou mieux le Brockhaus ne sont pas la lecture de chevet de chaque personne parlant “l’allemand” en Bavière, en Alsace, au Tirol du sud, au Tirol du nord, certaine région de Pologne, Hollande, Autriche, Luxembourg etc… Les technocrates européens travaillent sûrement à uniformiser, ascéptiser, stériliser, européaniser, normaliser, tuer cette langue.