Un amendement de la loi Macron permet de modifier les dates des jours fériés religieux dans les départements d'outre-mer afin de célébrer d'autres fêtes, non chrétiennes.
Mais voilà, l’amendement 2992 de la loi Macron envisage de remettre en cause ses sacro-saintes fêtes, comme le souligne le Parisien. Il indique que, dans les départements d’outre-mer, «afin de tenir compte des spécificités culturelles, religieuses et historiques, un arrêté préfectoral peut remplacer des jours fériés – le lundi de Pâques, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, l’Assomption, la Toussaint – par un même nombre de jours fériés locaux.» Le rapporteur de la loi a souligné que les fêtes religieuses en France donnaient «un statut légal» uniquement à des fêtes chrétiennes. Eric Ciotti qualifie ce dispositif de «scandale institutionnel» qui remet en cause «l’identité et la culture de notre pays».
En attendant, Libération a pris les devants pour savoir à quoi ressemblerait notre calendrier si on changeait les dates des jours fériés.
C’est la députée PS de la Réunion, Ericka Bareigts qui est à l’origine de cet amendement. Une façon de reprendre une des propositions d’Eva Joly. Pendant la campagne de l’élection présidentielle, la candidate écologiste avait proposé de rendre fériées les fêtes de l’Aïd et de Yom Kippour, provoquant une polémique jusque dans son camp.
Yom Kippour, aussi appelé le «jour du Grand Pardon» ou «jour des Expiations», est la fête la plus importante du calendrier hébraïque. Les fidèles juifs sont invités à réparer les fautes commises envers Dieu et envers leurs prochains. C’est un jour marqué par le jeûne. Cette journée rappelle la faute du veau d’or. Après avoir quitté l’Egypte, Moïse se rend sur le mont Sinaï pour recevoir les Tables de la Loi. Pendant ce temps, le peuple hébreu se détourne de Dieu pour adorer une statue en or en forme de veau. Yom Kippour sera célébrée le 22 et 23 septembre 2015.
L’Aïd al-Fitr est la fête musulmane marquant la rupture du jeûne du mois de Ramadan. Les musulmans se rassemblent alors pour faire des prières rituelles festives. Des mets et des boissons sont servis dans les mosquées et dans les maisons. Les enfants reçoivent des sucreries, ce qui explique l’autre nom de l’Aïd : la «fête du sucre». Cette année, elle sera célébrée le 18 juillet.
Monologues élitistes des élites inter-religieuses socialistes
Plusieurs idéologues sont soupçonnés de s’être entendus sur la répartition du marché des idéologies. Plusieurs fabricants d’idéologies inter-religieuses sont impliqués sur des “pratiques d’entente” dans le secteur des idéologies, dans une enquête de l’Autorité de la concurrence.
C’est pourquoi le gouvernement prépare une énième réforme des règles de la “concurrence inter-religieuse”. Comme les précédentes, elle privilégie la cosmétique et ne règle rien. Il n’entre pas dans les missions des élites inter-religieuses de faire de la politique ou d’imposer une doctrine particulière.
L’imposture politico-médiatique des élites domine le règne de la médiocrité politique. On a lu dans la presse : “Les DOM prêts à donner des jours fériés aux musulmans et aux hindous… Six députés d’outre-mer ont déposé un amendement qui reprend la proposition d’un groupe inter-religieux de la Réunion… Ainsi, les musulmans et hindous bénéficieraient de jours fériés, les catholiques en perdant un nombre égal…
Dans un geste d’amour très chrétien et de “fraternité de classe” des élites inter-religieuses, “les (élites et les élus des) Réunionnais (qui n’ont pas été consultés) seraient prêts à “sacrifier” des jours fériés d’origine chrétienne pour les “donner” aux hindous et musulmans d’outre-mer”.
Dans un pays de tradition christo-gréco-latine, les fêtes allochtones n’ont PAS leur place. La gauche est sur la mauvaise piste, on croyait que c’était renvoyé aux oubliettes, cette histoire des fêtes, mais voilà que ça les reprend. Et cette bande de crétins ne voit même pas que le calendrier lunaire des musulmans entraînerait automatiquement une dérive du jour férié de l’aïd ? (Que je fêterais évidemment pas !!!)