Terrorisme: renforcement des contrôles

post_thumb_default

 

Quelques jours après avoir déjoué un attentat, l'Australie renforce son dispositif de sécurité aux frontières pour lutter contre la menace terroriste.

Le Premier ministre australien Tony Abbott a annoncé dimanche un renforcement des contrôles aux frontières pour lutter contre la menace terroriste quelques jours après l'annonce de la mise en échec d'un nouveau projet d'attentat. Les mesures seront annoncées concrètement le 23 février.

"Pour moi, il est clair que pendant bien trop longtemps, nous avons accordé à ceux qui pourraient représenter une menace potentielle pour notre pays le bénéfice du doute", a déclaré Tony Abbott dans un communiqué. "Il y a eu le bénéfice du doute à nos frontières, le bénéfice du doute pour les titres de séjour, le bénéfice du doute pour la nationalité et le bénéfice du doute pour (l'agence de protection sociale) Centrelink", a ajouté le chef du gouvernement.

Le Premier ministre n'a pas donné de précisions sur les nouvelles mesures, promettant une déclaration sur la sécurité pour le 23 février. L'Australie a élevé son niveau d'alerte à la menace terroriste en septembre dernier et mené plusieurs opérations à Sydney et à Brisbane pour déjouer un complot présumé de partisans de l'Etat islamique (EI) qui projetaient d'enlever et de décapiter un Australien.

"Caution devant la justice"

Le 10 février dernier, deux jeunes hommes soupçonnés de vouloir commettre des attentats au nom de l'EI ont été arrêtés puis inculpés. Tous deux sont arrivés en Australie ces dernières années, Omar al-Kutobi, 24 ans, en provenance d'Irak et Mohamed Kiad, 25 ans, en provenance du Koweït.

Omar al-Kutobi, soupçonné d'être entré en Australie avec des faux papiers en 2009, a obtenu la nationalité australienne en 2013. Mohamed Kiad est, lui, arrivé en 2012.

L'auteur de la prise d'otages sanglante de Sydney, Man Haron Monis, un islamiste déséquilibré d'origine iranienne, avait obtenu en 1996 un visa en dépit des avertissements de Téhéran sur son passé criminel. Au moment de la prise d'otages en décembre, il était en liberté sous caution après avoir été inculpé de complicité dans le meurtre de son ancienne épouse. Il était aussi poursuivi pour des dizaines d'agressions et d'abus sexuels.

"Il y a eu caution devant la justice alors que clairement, il aurait dû y avoir de la prison, a ajouté le Premier ministre. Nous sommes une nation libre et juste. Mais cela ne veut pas dire qu'on doit permettre à des gens mal intentionnés de nous prendre pour des imbéciles comme cela s'est produit trop souvent."

"Cela va cesser, a-t-il encore dit. Je peux vous l'assurer: en tant que pays, nous n'allons pas permettre à des gens malfaisants d'exploiter notre liberté."

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.