En Afrique du Sud, on n'est pas "Charlie" quatre fois par jour. Et pourtant, le compte y est: plus de cinquante assassinats à chaque jour nouveau. Si on voulait résumer très simplement l'Histoire du pays, on s'en référerait à une terre (presque vide) colonisée par des Portugais, des Néerlandais et des Anglais avant de, progressivement, pour les intérêts économiques d'une petite classe d'Européens dominant l'autre, peupler cette terre d'Africains subsahariens. Premiers venus sur leurs champs et toujours en quête d'une terre paisible, les Boers obtinrent et conservèrent finalement le pouvoir avant que, à l'issue de plusieurs fiascos liés à la volonté de créer une société multiculturelle, l'on ne donne tout simplement le pouvoir aux noirs (aux Xhosas puis aux Zulus).

Ici, il n'est ni question de "Soumission", ni d'Islam, mais d'un choc culturel à l'état pur et prémédité (ou précipité) par un inconscient collectif financier. Cela semble complexe, cela semble improbable, et pourtant, que fera l'Europe, le jour où la natalité des peuples blancs et le taux d'immigration l'auront submergée ; le jour où, par naturalisation ou par droit de vote soudain offert, les "bons sauvages" préféreront élire les leurs? On a beau nous répéter, dans les milieux universitaires et dans les médias, que le "mâle blanc" est à l'origine de tous les maux de cette planète, il ne faudra pas une seconde d'hésitation à nos gentils allogènes pour nous prouver le contraire.

Dans les années '80 et jusqu'à la fin du règne du président De Klerk, il fut question de sauver plusieurs banques américaines de la faillite en collectant à bon prix l'or et les diamants disponibles en Afrique du Sud. Ce pillage organisé, pour être mené à bien, devait être couvert par les événements qui suivirent "l'Apartheid", rendant impuissante dans l'obtention de son dû, la seule population légitime sur cette terre. Les blogs se multiplient pour dénoncer le "génocide de blancs en Afrique du Sud". Cette politique irresponsable d'une classe politicienne entièrement au service de l'économisme aveugle pourrait bien être notre lot commun de demain. Aussi, après nos efforts sur LesObservateurs (http://www.lesobservateurs.ch/2014/12/13/afrique-du-sud-les-augures-dun-desastre-morbide-avec-videos-de-bernard-lugan/) pour essayer de rétablir un peu de cohérence, voici un condensé, en anglais, des éléments qui permettraient de revisiter l'Histoire dudit "Apartheid" et de sa fin précipitée: https://stopwhitegenocideinsa.wordpress.com/2015/01/05/the-truth-does-matter-our-very-lives-in-south-africa-depend-on-the-truth-getting-out/

Thomas Mazzone, le 29 janvier 2015