La liberté absolutisée qui ne tiendrait plus compte de comment le propos est reçu n’est plus applicable dans une société multi-ethnique et multi-culturelle. On ne peut pas tout dire, partout, tout le temps. Ça me paraît être du bon sens.
Pour l’actualité qui nous intéresse, l’islam est un cas à part. On ne peut pas demander aux musulmans la même indifférence à l’égard de leur religion. En comparaison, juifs et chrétiens ont appris à faire le gros dos depuis des siècles.
Aujourd’hui, force est de constater que nous sommes les seuls à vouloir continuer à pouvoir nous moquer de Dieu impunément, et dans une certaine indifférence. L’insolence anti-religieuse est assez bien portée en France.
Mais il semble évident que nous allons devoir mettre de l’eau dans notre vin car nos sociétés deviennent de plus en plus multiculturelles et multi-religieuses. C’est peut-être la fin de la tolérance molle qui s’auto-justifie au nom de la liberté d’expression exaltée comme un absolu intouchable. [...]
Tant que la société française ne comportait qu’une religion dominante, la question ne se posait pas mais elle est aujourd’hui posée de toute évidence. La plupart des Nations ne comprennent pas que l’on puisse pratiquer le dessin provocateur.
Pour vivre ensemble, il me semble qu’il va falloir introduire une prudence citoyenne et s’appliquer une autocensure pacifiste, même quand on chérit la liberté d’expression. C’est d’ailleurs une question de bon sens.
Nous avons un mal fou à accepter le fait qu’une relation supporte voire exige, pour rester viable, l’autocensure et que c’est un moindre mal. L’humain se contrôle partout. En famille, au travail, il compose avec les autres. [...]
Nouvel Obs via Fdesouche
Pour pouvoir vivre ensemble, il faut vouloir vivre ensemble ! Il faut aussi un respect réciproque et un but commun ! En fait, ce que Mr. Boespflug nous propose c’est la soumission ! D’un côté, les dhimmis, qui se taisent, et de l’autre les musulmans qui ont tout les droits ! Comme d’habitude la politique du double standard ! Franchement ça devient insupportable !
Le principe de la liberté d’expression ne saurait en aucun cas, dans une société civilisée du moins, autoriser quelque individu que ce soit à porter atteinte au bien commun . Ce serait une perversion du principe au regard de la Loi naturelle.Rappelons-nous que même sous la révolution qui avait aboli l’interdiction du blasphème, jusqu’au 1791, les conséquences d’un usage abusif de la liberté d’expression à l’encontre de l’intérêt général pouvaient être condamnées
Devrions-nous considérer que régresser au-delà de ce stade déjà bien limité de l’harmonie sociale serait signe de » progrès »? De » progrès contre l’humanité » selon la suave religion du blanc chevalier Peillon » réfugié politique » de luxe à Neufchâtel, je veux bien en convenir.
Cinq millions de personnes, en France, sont descendues dans la rue pour défendre la liberté d’expression, et non pas « l’autocensure amicale ». Toute croyance est une capitulation de la raison, et ne mérite par conséquent aucun respect particulier.
Pente hautement savonneuse et dangereuse. Comme Francois Boespflug le mentionne dans un article, seuls les Grecs et la Judaïcité ont été capables de rire à grande échelle de leurs rapports à la déité. Et ce n’est pas un hasard si cela correspond aux civilisations les plus avancées sur les plans philosophales, scientifiques et humains. Pouvoir sortir de son économie émotionnelle, se regarder, comprendre le ridicule des jeux joués et en rire démontre une grande maturité, une conscience particulièrement éveillée, une intelligence aiguisée, un amour englobant l’acceptation et la compréhension. Le regard d’observateur posé sur soi, détaché de l’ego malade est le résultat, au niveau d’un égrégore, de siècles d’apprentissage, d’évolution, d’éducation : il faudrait maintenant que les barbares sont dans la ville, s’aligner sur l’animalité ambiante. Jamais.