Tour de vis totalitaire et socialiste en France
Dans un document de 17 pages présenté le 22 janvier 2015, intitulé « Grande mobilisation pour l’école : pour les valeurs de la République » sont énumérées les mesures présentées en urgence et dans la précipitation par Najat Vallaud-Belkacem et Manuel Valls pour mobiliser l’école en faveur des « valeurs » de la République. Cette République, attaquée par « des islamistes qui n’ont rien à voir avec l’islam », est en péril : c’est elle qui a nourri, éduqué et blanchi ces mêmes terroristes. La mobilisation est donc de mise. Pour sûr, ce document ne changera absolument rien, mais constitue un des fer de lance du tour de vis totalitaire que va prendre la République socialiste sous l’injonction de Manuel Valls. Car l’école républicaine, disait Vincent Peillon, « est aussi un instrument de l’action politique républicaine et socialiste » (La Révolution Française n’est pas terminée, p. 193).
Deux leitmotiv : la laïcité et le « combat contre le racisme »
La laïcité, dit Najat Vallaud-Belkacem, « est au fondement de l’école parce qu’elle distingue le savoir du croire, qu’elle trans- forme l’enfant en élève, permettant de dépasser les spécificités individuelles, les parcours personnels et familiaux, pour créer un “nous“ commun et républicain ». J’insiste sur l’expression « créer un “nous“ commun et républicain. » On retrouve le terme de « créer », expression théologique par excellence, qui ne s’applique, rigoureusement, qu’à Dieu. À moins que la République n’ai remplacé Dieu, évidemment. Le « nous » est « commun » (tautologie idiote), mais surtout « républicain ». C’est exactement ce que j’appelais, en 2012, la « ligne Buisson de la laïcité » (en référence à Ferdinand Buisson (1841-1932), grand acteur de gauche dans l’expropriation des églises) : ligne laïciste dure, extrême, construite en opposition radicale aux religions et à l’histoire de France. « La religion, ici, c’est la République, comme la foi, ici, porte sur la laïcité », écrivait Vincent Peillon (La Révolution Française n’est pas terminée, p. 188).
Le combat contre le racisme. Najat a intégré dans les programmes scolaires, « de manière transversale, les problématiques de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les formes de discriminations, les notions de droits et de devoirs, le principe de laïcité ». Une manière d’arroser les amis (SOS-racisme, MRAP, etc.) et de noyer les enfants sous leur charabia idéologique. L’AGRIF (qui défend l’identité Française et lutte contre le racisme anti-français et anti-chrétien) n’a toujours pas été contactée… Il faut dire que peu de ses équipes sont encartés au Parti socialiste, ce qui semble être une condition sine qua non.
Laïcité et antiracisme, voilà les deux mesures phares de ce document à destination des acteurs de l’éducation nationale (ceux qui vivent en dehors de la Bête, entendez : qui enseignent à la maison, auront le droit « à des contrôles renforcés »). Mais ce n’est pas tout. Il faut, comme pour toute religion, une ritualité et une solennité. Aussi lit-on que « Les rites républicains seront valorisés : le rétablissement de l’autorité des maîtres passe par la compréhension et la célébration des rites et symboles de la République ; les projets d’école et d’établissement comporteront des actions relatives à la formation du citoyen et à la promotion de ces valeurs ».
On trouve également le retour de l’ « ordre moral républicain » (comme le note Michel Janva du Salon Beige, cela fait bien peu Mai 68) : « Un parcours citoyen de l’école élémentaire à la terminale : il s’articulera notamment autour de l’enseignement moral et civique, de l’éducation aux médias et à l’information, de la participation des élèves à la vie sociale de l’établissement et de la Journée défense et citoyenneté ». L’ « enseignement moral et civique », on sait ce qu’il en coûte. Par moral, sous leur plume, entendez évidemment « morale socialiste » : il ne s’agit pas de scruter son âme pour y découvrir les principes naturels et universels de la vie bonne, mais il s’agit d’incarner enfin l’idéologie socialiste dans l’âme des petits Français. Vincent Peillon était beaucoup plus clair : « C’est au socialisme qu’il va revenir d’incarner la révolution religieuse dont l’humanité a besoin. » (La Révolution Française n’est pas terminée, p. 195).
Bref, tout ce qui est présenté dans le document républicain est très flou, inconsistant et impraticable. L’enseignant, pris sous ces injonctions théologiques, ne peut plus que se soumettre à la Bête et à accepter les interventions des ayattholas antiracistes et laïcistes, des « référents laïcité » (corps de métier constitué pour l’occasion) et des « proviseurs vie scolaire », qui seront soigneusement choisis dans les rangs de la gauche. Le flou permet justement la manipulation.
Et si vous n’êtes pas un bon républicain, il vous en coûtera cher : « Les comportements mettant en cause les valeurs de la République traités : ils seront systématiquement signalés au directeur d’école ou au chef d’établissement et seront suivis d’un dialogue éducatif avec les parents et, le cas échéant, d’une sanction disciplinaire ».
Ce qui me permet de conclure avec un autre catéchisme :
« De nombreux martyrs sont morts pour ne pas adorer "la Bête" (cf. Ap 13-14), en refusant même d’en simuler le culte. » (Catéchisme de l’Église catholique, 2113)
Pour aller plus loin :
- Vivien Hoch, Vincent Peillon, prophète d’une religion laïque, CERU, 2012
- Thibaud Collin, Sur la morale de Monsieur Peillon, Salvator, 2013
Là se situe le coeur du problème qui étouffe la France : cette révolution permanente depuis deux siècles organisée aux profit de sectes et de mafia avides de concentrer pouvoir et richesses subsistants.
L’idéologie, cette religion du “progrès” contre l’humanité, au demeurant partagée par les acteurs et auteurs de la mise en scène gauche-droite, n’étant qu’un cynique et destructeurs moyen de conquête.
Merci à Vivien Hoch pour sa pertinente et percutante démonstration.
Laïcité rime avec le modèle de lâcheté consensuelle que l’on peut attendre pour un bon capitalisme indolore et sans âme.
Ne dis pas : « Je fais de la philosophie », dis : « Je m’affranchis ». Épictète .
L’école l’a reprise a son compte mais c’est un lieu de violence et de gavage pour les jeunes afin de les rendre conforme aux normes actuelles . Heureusement les jeunes génération échappent a l’insu de leurs plein grès a ce conditionnement pavlovien au grand dam de tous les …ogue .Un enseignement n’est pas seulement formel et c’est pour cela que les enfants de cadres… réussissent mieux, l’informel a toute ses lettres de noblesse et remettre l’éducation au seul main du national c’est le début de la fin .
Catéchisme est le mot! Je surprend au vol le discours du Petit Timonier au mémorial de la shoah. « Au vol » explique les points de suspension de la première citation.
« … qu’il faille des soldats en armes pour défendre les juifs de France. C’est nécessaire et nous le ferons ! Et nous le ferons aussi longtemps que ce sera demandé. »
N’est-ce pas étrange formulation ?
« Il faudra améliorer la visibilité et l’efficacité des sanctions. Et pour que la sanction soit l’occasion d’une prise de conscience, des peines alternatives à valeur pédagogique exemplaire (s?) seront prononcées! »
C’est l’appel du 18 juin ?
« Comment des élèves ont-ils pu briser l’unité du recueillement ? »
C’est vrai ça, comment? Mais en fin, on respire, car:
« Nul ne peut être inquiété pour ses opinions, même religieuses ! »
Surtout aurait aussi été de trop! Il faut être lucide,nous devons reconnaître ici un lapsus.
« la transmission, la connaissance, le savoir, que rien ne soit laissé dans l’ombre. Pire que rien ne puisse être interprété! »
Est-ce conforme avec le magnifique programme de Najat Vallaud Belkacem? Il cite Patrick Modiano:
« – il faut longtemps, très longtemps pour que ressurgissent à la lumière ce qui a été effacé. C’est cette lumière que vous nous donnez ici, au mémorial, les anciens déportés, vous les témoins . – et c’est cette lumière que nous devons porter tous ensemble contre l’ennemi qui menace, qui menacent encore ici et partout. Vive la République! Vive la France! »
Porteur de lumière, Lucifer? Surement pas le Christ qui, lui, est lumière.
Suit la Marseilleise!
Par ailleurs j’ai noté, dans un autre discours: « La mémoire des crimes contre l’humanité de notre héritage commun .»
Et ce n’est pas tout! Car presque chacune de ses phrases contient une énormité.
En ce qui concerne le totalitarisme, il est affiché. Car les grands opérateurs d’internet et des réseaux sociaux sont investi d’une mission de police, « s’il fement les yeux ils seront considérés comme complices ». Ne pas fermer les yeux tout en ne les ouvrant pas ça va être difficile. Car ilfaut les avoir en pépins de courgette pour ne pas voir le Leader Minimo. Ce qui me fait penser de me procurer, et de lire, le petit livre rouge!
On apprécie l’engagement total de Vivien Hoch pour défendre les valeurs de la République :
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Vivien Hoch, Président !
Oui : Big Brother. Mais qu’ils prennent garde : l’État -socialiste ou non – n’a pas le droit d’éduquer, l’éducation est le devoir des familles. L’État n’agit plus “in loco” parentis, mais “in detractione” parentis. Par ailleurs, il est ridicule de vouloir asséner des “valeurs républicaines” qui n’existent plus, la gauche bobocratique et fasciste les ayant piétinées avec hargne quarante ans durant. Quant au racisme, concernant des populations d’enfants, c’est ridicule : les enfants vivent des différences, mais ne structurent pas des “races”. Cela vient après, à l’adolescence. Le projet des socialistes est, une fois de plus, du bourrage de crâne, le montage de réflexes conditionnés pour obtenir de gentils sujets bien conditionnés, obéissant à Big Brother.
Le devoir de tout citoyen conscient est de faire obstacle à cette entreprise totalitaire. Par tous les moyens.