NDLR. Les rares médias qui en font mention parlent de mobilisation en baisse et non de la récente interdiction. Et l’on peut déjà prévoir que les manifestations pacifiques vont continuer malgré les menaces.
Les manifestants anti-islam du mouvement Pegida se rassemblent dans le centre de Dresde, dans l'est de l'Allemagne, le 25 janvier 2015 AFP
Dresde (Allemagne) (AFP)
Quelque 17.000 manifestants anti-islam se sont rassemblés dimanche après-midi à Dresde (est de l'Allemagne), un chiffre en baisse pour le premier rassemblement du mouvement Pegida depuis la révélation de menaces d'attentat et la démission de son leader.
Ce chiffre communiqué par un porte-parole de la police marque le premier reflux pour ce mouvement islamophobe qui réclame aussi une politique migratoire plus restrictive en Allemagne.
La manifestation hebdomadaire Pegida, initiée le 20 octobre dernier à Dresde, avait réuni le 12 janvier 25.000 personnes, chiffre record, pour sa dernière édition.
Dimanche, environ 5.000 contre-manifestants ont battu le pavé à Dresde pour une Allemagne ouverte et tolérante.
"Ils ne font rien, sauf s'installer et dealer", "Pour un pays souverain", "Honnêtes gens, soulevez-vous enfin !", "Pseudo-réfugiés, rentrez à la maison" figuraient sur les pancartes brandies pour la 13e réunion des "Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident" (Pegida, en allemand), a constaté un journaliste de l'AFP.
Reprenant ses slogans habituels, la foule massée devant l'Opéra scandait "Lügenpresse !" ("presse mensongère") et "Wir sind das Volk !" ("Nous sommes le peuple"), référence au slogan des mouvements spontanés qui avaient précédé la chute du Mur de Berlin fin 1989.
© AFP Des contre-manifestants brandissent des ballons où est écrit "Dresde sans Nazis", pendant le rassemblement de Pegida, le 25 janvier 2015 |
...Samedi, le président du Conseil central des musulmans, Aiman Mazyek, dénonçait sur le site de l'hebdomadaire Focus une hausse des attaques islamophobes en Allemagne, évoquant des "insultes" visant souvent les femmes voilées, du "vandalisme" contre les mosquées et des "violences" envers les imams."
Source . Courrier International, 25 janvier 2015
Dresdne sans nazis. La gauche n’a pas honte de stigmatiser les compatriotes. Et quant aux envahisseurs, 2 poids, 2 mesures.
Il ne faut en aucun cas céder a cette surenchère dans l’insulte et ne pas baisser les bras.