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……«Angoisse ou opportunisme?
Patrick Moynat, président de l’Union des polices municipales (UPMG) se défend quant à lui d’un opportunisme lié aux événements parisiens. «Je peux comprendre que cela soit interprété comme tel, mais ce n’est pas le cas. En Suisse, nous sommes les seuls à ne pas disposer d’une arme, argue le syndicaliste. Alors même que le canton a étendu nos compétences, comme le contrôle des armes ou celui des stupéfiants.»
Les appels encourageant les djihadistes à s’en prendre aux forces de l’ordre inquiètent particulièrement les syndicats. «Nous ne pouvons plus accepter d’assurer des missions à risque alors que tous les corps constitués renforcent leurs moyens de défense, argumente Patrick Moynat. Sur la voie publique, l’adversaire ne distingue pas le policier municipal du cantonal qui représente dans ce cas de figure une cible à abattre……»
Des agents non armés, c’est une plaisanterie ?