Nous avons assisté à une semaine terrible, mais cela fait des années que nous assistons à des horreurs commises par des gens qui se réclament de religions et qui crient le nom de leurs dieux en commettant leurs horreurs, même sur leurs propres familles, compatriotes et coreligionnaires.
Après les fleuves de larmes, les dizaines de mètres de livres et tonnes d’articles publiés et tutti quanti, la seule chose que je peux ajouter c’est:
“ Concitoyens, quelle que soit votre race, couleur, origine, conviction, imagination, aspiration, etc. ne croyez-vous pas qu’il est temps de se demander si toute cette folie en vaut la peine? "
Après les analyses de Luxenberg, Stroumsa, Taubes, Delcambre, Mordillat et Prieur, les manuscrits de Sanaa et tant d’autres (que vous retrouverez tout simplement sur Wikipedia) et maintenant l’analyse mathématique des textes qu’on dit sacrés, http://ripostelaique.com/lautopsie-du-coran-par-jean-jacques-walter/ , n’est-il pas urgent de s’interroger sur l’enseignement de notre vieux camarade Karl Marx: “La religion est l’opium du peuple.”
N’est-il pas temps de s’interroger sur l’existence même des dieux ?
Sommes-nous obligés de continuer à ajouter du malheur au malheur ?
Il suffit de tout simplement refuser les tyrannies.
Extraits de Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Marx :
Pour Marx, la religion est une structure créée par la société, et qui évolue selon ses besoins. La religion et les hommes qui la font (prêtres, évêques, etc.) sont des alliés objectifs de la classe dominante (et, pour ce qui est du haut clergé, en est directement membre).
Il analyse l'évolution de la religion en Europe : des structures religieuses païennes, qui permettaient aux hommes de justifier des phénomènes climatiques qu'ils ne comprenaient pas. Les dieux étaient des dieux locaux, chaque peuple avait les siens, ils étaient souvent liés à des phénomènes de la nature.
Ensuite, l'expansion romaine à travers l'Europe a fait naître une conscience géographique plus étendue, et les religions locales ont disparu au profit du christianisme. Pendant le Moyen Âge, la transition au catholicisme a structuré l'Église : des hiérarchies structurées sont apparues (Pape, évêques, curés), avec qui le pouvoir (les rois et la noblesse) a dialogué de façon constante pour le partage du pouvoir sur les peuples. La dîme, prélevée au peuple au profit de l'Église, a été instaurée. L'éducation des enfants était prise en charge directement par l'Église. Il critique donc le judaïsme, comme d'une manière générale le christianisme, pour avoir aidé le système capitaliste à apparaître.
Selon Marx, la religion permet de justifier les inégalités sociales, et permet au prolétariat de mieux les supporter. Elle laisse le peuple dans l'illusion que sa condition n'est pas si terrible, en lui donnant des exemples de morales religieuses, des bienfaits de la souffrance, etc.
Marx pense que si on élimine la religion, la classe ouvrière prendra conscience de sa misère, la refusera, et permettra la naissance d'une société socialiste[réf. nécessaire].
Ce que dénonce avant tout Marx, c'est l’effet anesthésiant, aliénant et mystifiant des religions sur la mentalité collective. De là son expression célèbre: « La religion est l'opium du peuple31 ».
Marx pense que la racine de la croyance religieuse se trouve dans les conditions de vie misérables de la plus grande partie de la population.: « L’abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l’exigence de son bonheur réel. Exiger qu’il renonce aux illusions sur sa situation c’est exiger qu’il renonce à une situation qui a besoin d’illusions. La critique de la religion est donc, en germe, la critique de cette vallée de larmes dont la religion est l’auréole. La critique a dépouillé les chaînes des fleurs imaginaires qui les recouvraient, non pour que l’homme continue à porter des chaînes sans fantaisie, désespérantes, mais pour qu’il rejette ces chaînes et cueille les fleurs vivantes. La critique de la religion détruit les illusions de l’homme pour qu’il pense, agisse, façonne sa réalité comme un homme sans illusions parvenu à l’âge de la raison, pour qu’il gravite autour de lui-même, c’est-à-dire de son soleil réel. La religion n’est que le soleil illusoire qui gravite autour de l’homme tant que l’homme ne gravite pas autour de lui-même. »
Anne Lauwaert
Non, Kandel, l’homme n’est pas la finalité de l’homme et un surhomme est ridicule: acceptons de n’être RIEN, de retourner au RIEN, tentons de rendre supportable la petite vie des “rien” qui nous entourent – avec ou sans l’aide d’une religion.
Posté par Renaud le 13 janvier 2015 à 22h49
« Quand on prétend ne pas avoir de religion C’EST SEULEMENT QU’ON EST INCONSCIENT DE CE QUI NOUS ANIME. La religion de l’homme gravitant autour de lui-même est celle qui est expérimentée par l’occident ACTUELLEMENT. On voit déjà le désastre MAIS CE N’EST RIEN A COTE DE CE QUI NOUS ATTEND SI NOUS PERSISTONS A CROIRE QUE L’HOMME EST LA FINALITE DE L’HOMME : ce sera la fin de l’humanité. Et si c’est le surhomme qui est la finalité de l’homme ce sera aussi la fin de l’humanité mais encore plus rapidement. »
Cher Monsieur Renaud, merci pour vos mots si clairs et condensés, … je me suis permis de vous citer en mettant en majuscules ce qui me paraît être « un direct » en plein dans le mille.
Pour ma part, qui suis passionné d’économie politique (et chrétien depuis mes 30 ans, j’étais totalement athée avant), je vous propose à tous de lire le traité d’économie politique complet de Frédéric Bastiat (1801-1850) à l’adresse suivante :
http://bastiat.org/fr/harmonies.html
Bonne lecture et si vous avez aimé, vous trouverez toutes sortes de « bijoux » de Bastiat sur le site dédié http://bastiat.org
A lire les commentaires de l’excellente analyse faite par Anne, qui donne son avis, je m’interroge :
Chaque avis est affaire de relativisme. “Relativisme”, et non : “Relativité”.
Relativisme de Protagoras : “L’homme est la mesure de toute chose…”
Chacun détient SA vérité.
Les cocos détiennent leur vérité,
Les curés détiennent leur vérité,
Les muzz détiennent leur vérité,
Nous détenons, la nôtre.
Les problèmes surviennent losrqu’un personnage veut imposer sa vérité à autrui.
A l’exemple des muzz voulant imposer la vérité de mahomet, au monde entier.
Or, notre civilisation repose sur quatre vertus cardinales.
Vertus auxquelles, Platon, Socrate, Pythagore, Aristote faisaient régulièrement référence :
– andreia………courage
– diké…………..justice
– sophrosyne…tempérance
– phronêsis……prudence
En quatre mots, tout est dit.
Les muzz peuvent aller se faire voir !
Bien que je ne pense pas que comme le dit Marx « …le judaïsme comme le christianisme, ont aidé le système capitaliste à apparaître… », je pense par contre que Marx avait mis le doigt sur les vrais problèmes de l’époque et que ce qu’il avait pointé était correct. C’est le remède et la solution préconisés par lui pour résoudre ces problèmes qui étaient faux. La vrai solution n’était pas le socialisme mais la démocratie venue plus tard et qui n’a pas été reconnue comme la solution par les socialistes qui d’ailleurs parasitent la démocratie. Je parle de la VRAIE démocratie et pas de cet espèce d’ersatz actuel que les socialistes essaient de faire passer pour de la démocratie…
Plutôt que de relire constamment Feuerbach traduit pas les journalistes avec deux siècles de retard j’aimerais pouvoir lire enfin la critique de la critique de la religion. Sortez de chez vous les journalistes, la religion n’est pas ce que vous croyez. Laissez tomber vos croyances, allez sur le terrain.
à Anne Lauwaert,
que vous le vouliez ou non, Marx et Hitler avec leur haine des religions ont fait des dizaines de millions de morts de par le monde , voilà ou conduit la haine des religions.
La religion n’est pas au pouvoir en France depuis longtemps et je n’y vois pas d’inconvénient Au moins d’ailleurs n’est-elle pas responsable de la ruine et de la misère . Ce qui me dérange et me révolte c’est par exemple que l’on continue de tuer 220 000 innocents dans le ventre de leurs mères au nom de la seule religion qui ait le droit de citer : la religion du Progrès contre l’humanité et qu’on s’apprête à en faire autnt avec les vieillards, les accidentés, bref tous les plus faibles. Belle “avancée” laïciste en effet!
Si la religion est l’opium du peuple alors sa haine peut être la drogue des intolérants et des fanatiques laïcistes.
Ne vous étonnez pas qu’avec de telles références que Marx ou Hitler vos livres ne soient pas lus par grand monde.
Anne, sachez que je vous soutiens totalement.
Chacun fait rapport à ce qu’il connait.
Et, c’est bien, ainsi.
Vous apportez votre pierre, à l’édifice. J’apporte la mienne.
Ensemble, “politiquement incorrects”, serrons-nous les coudes, afin d’ouvrir, tant que faire se peut, les yeux des aveugles.
“L’Union fait la Force”…vous connaissez, bien-entendu.
ai-je fait l’apologie du marxisme, du nazisme, ou d’autre chose? j’ai écrit que je suis d’accord avec cette idée de Marx que la religion est l’opium du peuple et est aussi un instrument dans les mains du pouvoir.
ah, cette vilaine habitude de faire dire ce qui n’est pas dit !
ou, comme le célèbre Caron “lire entre les lignes ce qui n’est pas écrit sur le papier”
quant aux dieux = quand, et surtout pour quelle raison l’idée de l’existence d’êtres sur-naturels est-elle apparue dans l’histoire de l’humanité?
Jean-Marie, vous videz votre sac au sujet de l’Algérie – je ne connais pas assez ce sujet pour vous répondre mais sachez que moi, dans mon sac, je traine le drame du Congo et pas seulement, comme je l’explique dans mes livres que personne ne lit…
Sur 7 milliards de bipèdes, combien d’athées ? Au maximum 1% ou 2 %… On assistera donc à la fin des guerres de religion dans mille ans au plus tôt.
Quand on prétend ne pas avoir de religion c’est seulement qu’on est inconscient de ce qui nous anime. La religion de l’homme gravitant autour de lui-même est celle qui est expérimentée par l’occident actuellement. On voit déjà le désastre mais ce n’est rien à côté de ce qui nous attend si nous persistons à croire que l’homme est la finalité de l’homme : ce sera la fin de l’humanité. Et si c’est le surhomme qui est la finalité de l’homme ce sera aussi la fin de l’humanité mais encore plus rapidement.
La religion reste – malheureusement ou heureusement? – le seul moyen pour beaucoup d’êtres humains de donner un sens à leur vie! Il est très difficile d’être enthousiaste, actif, intéressé… et je connais peu de personnes capables d’être réellement athées, bien dans leur peau et utiles aux autres…
à Anne Lauwaert
C’est du second degré j’espère ? car s’il faut rajouter les 100 000 000 de morts du marxisme ( addition in progress) à ceux de l’islamisme, sans oublier le frère es révolution ( anti-religieuse faut-il rappeler le pléonasme ), “Oncle Adolphe “, cela fera beaucoup de chrétiens de, juifs et de musulmans qui seront allés ad patres avoir fait de mal à personne.
Traiter la violence par la violence c’est justement le point commun des victimes de la rue Appert , les Charlies originaux, et leurs assassins. S’ils les uns et avaient à leur tragique aventures, ils ne manqueraient pas de vous dire que ce type d’homéopathie est à utiliser avec prudence.
En tout état si vous ne plaisantez,ce que je souhaite pour vous, pas sachez que vous êtes en pleine communion d’esprit avec l’écrasante majorité de la presse de France, c’est tout dire !
Vous direz que je fais une fixation.
Mais, je reprends souvent l’affaire des pieds-noirs, des harkis.
Cette affaire me tient à coeur, y étant directement impliqué.
30 000 pieds-noirs, 150 000 harkis furent abandonnés par le colonel De Gaulle.
Abandonnés aux massacres, plus horribles, les uns que les autres.
Ebouillantés, dépecés-à-vif, torturés-émasculés-égorgés, crucifiés sur les portes des hangars.
Cela, dans le silence-complice des années suivant l’indépendance de l’Algérie.
Un de mes amis, officier en Algérie, rapporte l’anecdote suivante : (si le terme “anecdote” semble convenir, tant ce qui suit, est terrible) :
Lors du départ, les soldats français du casernement (harkis compris), furent rassemblés dans la cour, sans armes : Il avait été convenu, par les officiers que les armes resteraient à l’intérieur des chambrées.
Durant le rassemblement, quelques sous-officiers, obéissant aux ordres, se rendirent dans les chambrées. Ils retirèrent les culasses des fusils appartenant aux harkis. “Aux seuls harkis”.
Lors du départ, les harkis trouvèrent leurs armes, rendues inutilisables.
Pire :
Les militaires de métropole montèrent dans les camions les emmenant au port, afin de retourner en France.
Les harkis furent chassés.
Quelques-uns s’accrochèrent aus ridelles des camions.
Les militaires de métropole leur écrasèrent les mains, à coups de crosse de fusil, afin de leur faire lâcher prise.
LA HONTE
Le colonel De Gaulle devrait comparaitre, face au Tribunal de l’Histoire, au chef de “crime contre l’humanité”.
Les médias, la société, chacun resta silencieux, face aux atrocités commises en Algérie.
Et, à ce jour, “on” fait tout un pataquès pour une douzaine de malheureux lâchement assassinés. Un mort, ne serait-ce qu’un mort, représente, toujours, un grand malheur.
Combien de morts, sur les routes, chaque jour ?