Ci-dessus : Matteo Renzi
Par Marcello FOA : né en 1962, M. Foa est de double nationalité,suisse et italienne. Diplômé en Sciences politiques de l'université de Milan, il a commencé sa carrière en 1984 à Lugano au journal Gazzetta Ticinese et ensuite au Giornale del Popolo, deux quotidiens tessinois. En 1989, il a rejoint Il Giornale comme vice-rédacteur en chef à l'étranger puis en 1992, il est devenu rédacteur en chef pour l'étranger. En 2005, il devient envoyé spécial pour la Russie, la France, l'Allemagne, la Turquie et les USA.
Ensuite, il a dirigé Il Giornale, ilgiornale.it jusqu'en août 2011. Après un bref congé sabbatique, il est revenu en Suisse où il a pris la direction générale du groupe éditorial TImedia et du Corriere del Ticino.
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Remerciez Renzi, il va donner la nationalité italienne aux enfants des clandestins !
Avant tout, recevez tous mes meilleurs voeux. Et aussi tous mes voeux à l'Italie, je crains qu'elle en ait toujours plus besoin.
Comme vous le savez, je n'appartiens pas à la troupe des gens qui adulent Renzi et, plus le temps passe, plus ma méfiance augmente.
C'est un leader politique qui a un double agenda, le premier, publique, rhétorique, qui fait des clins d'oeil et se montre sympathique, sur lequel il a construit sa popularité, et le deuxième, le véritable, qui se dévoile de deux façons : d'un coté, une analyse en profondeur des projets et des réformes de son gouvernement et de l'autre, un resserrement des rapports qu'il a ou tente de développer avec les élites placées plus haut, des élites qui ne sont pas italiennes et qui sont les véritables dirigeants de l'Europe, ceux qui promeuvent les projets globalistes.
A ce niveau, il y a encore beaucoup de choses à découvrir..... Et ce ne seront pas des heureuses nouvelles pour les Italiens. Par exemple, l'autre soir, quand il était interviewé par l'obséquieux Fazio à l'émission "Che Tempo che Fa", Renzi a annoncé une réforme qui aura des implications colossales, mais présentée de façon à ne susciter aucune réaction. [...]
Il a annoncé qu'au printemps, parmi les réformes institutionnelles, il y aura celle du ius soli (ndt droit du sol). Mais essayez donc de demander à l'Italien moyen ce qu'est le ius soli : 95% ne sauront pas répondre. Et quand on ne comprend pas quelque chose on ne réagit pas.
Pour être clair, Renzi aurait dû dire qu'il voulait donner la citoyenneté à tous les étrangers qui naissent en Italie, annulant ainsi le principe du droit du sang qui existe dans la grande majorité des pays européens, droit qui se transmet de père en fils, c'est à dire que l'enfant prend la nationalité de ses parents et non celle de l'endroit où il est né.
Le ius soli est une réforme gravement irresponsable pour les raisons que chacun peut facilement comprendre : il transformera l'Italie en pôle d'attraction irrésistible pour les immigrés clandestins qui feront tout pour que leurs enfants naissent en Italie. L'immigration clandestine risque de prendre des proportion colossales et de changer la face du pays : aujourd'hui, de nombreux immigrés, une foi débarqués, cherchent à aller vers les pays du nord. Mais demain, surtout les jeunes, ils voudront absolument s'établir en Italie.
L'Italie d'aujourd'hui - et probablement celle de demain - qui n'arrive plus à donner du travail, même à ses propres ressortissants, ne peut gérer un autre flux migratoire, des migrants qui resteront. Cela exacerbera la haine sociale, l'injustice, le racisme, la guerre entre pauvres.
C'est une réforme grave et irresponsable, quasi délinquante : c'est ce qu'il ne faut surtout pas faire. Mais elle est voulue et demandée par les élites transnationales, qui essaient de la promouvoir, et pas seulement en Italie....
Renzi, mais ça n'est pas une surprise, s'y adapte, dissimulant, en l'habile communicateur, ses véritables intentions.
Mais ce seront les Italiens qui en payeront le prix. Lui a d'autres objectifs, d'autres ambitions, d'autres références, qui comptent beaucoup plus que le peuple italien.
Source en italien (trad. D. Borer)
Bernard Pascal, la question est déjà posée. La réponse est la résignation. La prochaine étape sera le cynisme: on verra dans les tueries diverses entre pauvres une simple régulation de la surpopulation.
La suivante, la méthode y sera promue…
Hollande et Rentzi n’aiment pas leur pays… et les baveux de journaleux n’ont plus !
La question que je me pose tous les jours c’est , combien faut il de personnes égorgées pour que cette fameuse Révolution arrive , car tout le monde jacasse et personne bouge . Qui va donner l’étincelle ?
Comme les pourritures se ressemblent … Renzi a finalement le même profil que notre avorton qui se prend pour un président, et fera autant de dégats en Italie que Guimauve le conquérant en France. Vite, vite, la Révolution est de plus en plus urgente pour virer tous ces véritables meutriers !