La nation passe avant le canton ou la commune.
Pas moins de 90% de la population helvétique se dit fière d'être suisse, selon le baromètre des préoccupations 2014 de Credit Suisse. Cela représente une augmentation de quatre points par rapport à l'an dernier. Un tel niveau n'avait encore jamais été atteint.
Cette fierté repose sur les principales caractéristiques politiques et économiques du pays, comme par exemple la neutralité (pour 96% des interrogés), la cohabitation des cultures linguistiques (91%), l'horlogerie (96%), la réputation internationale de qualité (95%) ou encore la recherche (91%).
Par conséquent, les Suisses se sentent suisses avant de se sentir de leur commune ou de leur canton. Le sentiment d'appartenance à la Suisse a supplanté celui de la commune par 66% contre 29 pour cent. Il y a trois ans, la situation était inversée: le sentiment d'appartenance à la commune arrivait en première place avec 53%, contre 39% pour la Suisse.
Le sentiment d'appartenance à une région linguistique arrive en première ou deuxième position pour 35% des sondés. Celui à la commune pour 41 pour cent.
Scepticisme vis à vis de l'étranger
Il n'est dès lors pas surprenant que la question des étrangers reste une des plus grandes préoccupations de la population helvétique: 40% des sondés se disent inquiets. Plus de 70% des interrogés considèrent les problèmes avec l'Union européenne (UE), l'immigration et l'ouverture à l'international comme des menaces pour l'identité suisse.
"La question des étrangers a pris de l'importance en lien avec les questions de l'intégration et de libre circulation des personnes. Les personnes interrogées attendent des politiques qu'ils affirment la position de la Suisse dans ce domaine lors des négociations",
analyse René Buholzer, de Credit Suisse.Pour 50% des citoyens, la poursuite des accords bilatéraux avec l'UE est une priorité, et 24% estiment qu'il est prioritaire de les dénoncer.
Chômage en tête depuis dix ans
Ces préoccupations ne détrônent toutefois pas le chômage, qui occupe la première place depuis dix ans. 51% des sondés s'en inquiètent.
Le baromètre a été réalisé sur mandat par l'institut GFS-Bern entre le 28
juillet et le 16
août
2014. Il a interrogé 1010 personnes disposant du droit de vote et issues de toute la Suisse. Credit Suisse le publie depuis 38 ans.ATS
Extrait de: Source et auteur
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Je suis fier de mon canton, le Valais et fier d’avoir accompli mon service militaire dans un bataillon ne comprenant que des gens de mon canton. C’est là que j’ai appris ce que signifie la solidarité cantonale. Je suis également fier de ma commune où je participe à quelques activités en rapport avec mes capacités.
En dernier le fait d’être Suisse me laisse parfois indifférent car lire presque journellement les critiques, les sarcasmes, la jalousie de certains habitants du bassin lémanique démontre à souhait que ces gens n’ont aucun sentiment de bienveillance envers les autres confédérés.
Il faut être un Suisse de papier pour être fier de son passeport…Drôle de sondage
Lorsqu’un sondage est réalisé correctement il met en évidence que :
“La question des étrangers reste une des plus grandes préoccupations de la population helvétique: 40% des sondés se disent inquiets. Plus de 70% des interrogés considèrent les problèmes avec l’Union européenne (UE), l’immigration et l’ouverture à l’international comme des menace pour l’identité suisse.”
Actuellement pas moins de 90% de la population helvétique se dit fière d’être suisse. Lorsque le “Grand Remplacement” déjà fortement engagé et qui ne cesse de s’amplifier inexorablement, sera clairement ressenti par le Suisse de souche, son sentiment de fierté d’être suisse risque sérieusement d’évoluer, mais là, il sera trop tard pour réagir !