En économie moderne, il est un système - basé sur la confiance - qui permet à la BNS d’acheter une quantité illimitée de devises, mais aussi de matières premières. De cette façon, on constitue des réserves et on veille à la régulation de “l’économie locale”, mots auxquels tout le monde s’imagine toujours une économie au profit des citoyens suisses.
Selon ce système, pour conserver la parité Euro-Franc à 1.20, on peut acheter des euros à souhait, afin d’augmenter la rareté de ceux-ci et de créer une abondance de francs. Mais, il aurait aussi été possible d’en profiter, étant donnée la forte confiance en le franc, pour acheter un peu d’or. Ce faisant la confiance aurait été renforcée et la possibilité de faire des réserves, encore accrue. Plus on produit de francs suisses pour acheter quelque chose de solide, plus l’échange, en cas d’effondrement du franc, serait en plus profitable, incitant aussi les citoyens à diversifier leurs avoirs et à acquérir des garanties matérielles profitables.
Bien sûr, la contrepartie aurait résidé dans le statut d’un franc aussi brillant que l’or et dans sa difficulté à être dévalué. Un mal pour l’exportation, dit-on? C’est ici qu’on a beaucoup trop tendance à tout voir à court terme. Si la Suisse fournissait des produits fidèles à la qualité dont elle a la réputation, serait-ce réellement un problème? Est-ce, même, réellement un problème? Il est tout d’abord fondamental d’ajouter que, dans un tel cas, un impact aurait aussi été observé dans les importations, puisqu’elles auraient été facilitées, de façon même à, peut-être, équilibrer la balance. La main d’œuvre suisse et la main d’œuvre en Suisse devenues plus chères, on aurait sans doute observé un frein à l’implantation de nouvelles entreprises dans un territoire déjà surpeuplé, réduisant l’appel d’air immigrationniste.
Il est évident que les arguments précédents pourraient tous être repris à l’envers et re-dessinés contre l’initiative, car l’économie monétaire (ou financière), de par sa forme actuelle, est devenue un monde métaphysique. Il n’y a qu’une doxa et un dogme qui lui donnent un ensemble de règles plutôt qu’un autre. Dans un tel contexte, l’importance c’est, justement, de se garantir (au niveau national) la sécurité des ressource matérielles nécessaires, par un accent sur l’intra-territorialité (indépendance alimentaire) et, le plus possible, par concessions solides à l’étranger (pour les biens qu’on ne peut qu’importer).
En poussant plus loin, en envisageant une économie réellement au service du peuple suisse, on pourrait même abuser du système de création monétaire - surtout de par la confiance que nous inspirons - pour compenser financièrement les entreprises exportatrices. On pourrait créer toutes sortes de schémas pour compenser aussi les Suisses qui subiraient des pressions économiques et on pourrait, enfin, faire en sorte que cette disparité entre Suisses et étrangers dissuade alors les migrants. On pourrait s’imaginer une Suisse intelligemment gérée (et rééquilibrée financièrement) où la corrélation entre rentabilité et immigration ne serait plus un enjeu industriel.
Il n’est pas sot de songer un peu à tout cela, de rêver et de divaguer un peu, parce que l’Initiative sur l’Or ouvre un questionnement fondamental encore plus grand qu’Ecopop et très curieusement tu dans les médias. Ce silence, c’est l’épouvante (de financiers internationalistes) d’une porte qu’on ouvrirait soudain pour inspirer tous les états (et les fonds de pension), grands lésés de la crise en 2008, et, avec eux, les nationaux de tous les pays. Si cette initiative était acceptée, malgré sa modestie et son réalisme économique, malgré sa modération et la garantie que, pour l’instant, on n’ira pas plus loin, ce serait une situation de renouveau en Suisse, où l’intérêt qui primerait enfin dans le monde de la finance - facilement réformable dans un sens lorsqu’il s’agit de faire du profit, mais bien plus difficilement dans le sens de l’équité et du bon sens -, ce serait celui du pays, plutôt que celui des grands groupes financiers.
Thomas Mazzone, le 27 novembre 2014
“De plus, au troisième trimestre, l’achat d’or physique par la Russie est monté à un niveau record de tous les temps. Au troisième trimestre de cette année, la Russie a acheté une quantité incroyable d’or, de l’ordre de 55 tonnes. C’est plus qu’avaient acheté selon les chiffres officiels les banques centrales du monde toutes ensembles !
Au total, les banques centrales de tous les pays du monde ont acheté, au troisième trimestre de 2014, 93 tonnes de métal précieux. C’était le 15e trimestre consécutif que les banques centrales faisaient des achats nets d’or. Sur ces 93 tonnes d’or achetées par les banques centrales à travers le monde au cours de cette période, de grands volumes d’achats de 55 tonnes présentent la part de la Russie.”
En lisant l’excellente analyse ci-dessous, décrivant la partie d’échec économique, menée par Poutine et ses partenaires des BRICS, en stockant massivement et rapidement l’or physique disponible actuellement sur le marché à des prix très bas, nous comprenons davantage pourquoi il est urgent que la Suisse rapatrie son or…
Analyse – Échec et mat du Grand Maître Poutine
Chausse-trape à l’Occident du Grand Maître Poutine
20.11.2014
http://bendeko.blogspot.ch/2014/11/analyse-echec-et-mat-du-grand-maitre.html#more
La Russie et la Chine accusent les Etats-Unis de ne détenir aucun stock d’or
Publié le 28 novembre 2014 par EJ
Les éditions King World News ont publié une interview de l’expert Steve Quayle, dans laquelle il a annoncé que la Chine et la Russie se préparent à exiger publiquement des USA la preuve de ce qu’ils détiennent un stock d’or.
« J’ai eu accès à des informations quant à des plans de guerre économique. Parmi ces informations il était indiqué que dans un très proche avenir la Chine et la Russie se préparent à annoncer au monde qu’ils ne croient pas au fait que les USA détiendraient les 8.100 tonnes d’or, que ceux-ci affirment détenir dans leurs coffres » a annoncé Steven Quayle.
L’expert a rappelé que la Chine détient d’énormes réserves d’or physique, bien plus que quiconque au monde. Auparavant, certains pays européens avaient évoqué leur souhait de rapatrier leur or, tels l’Allemagne et la Suisse.
Selon le journaliste, grâce à son intervention, la question du rapatriement de l’or allemand est devenue un sujet sérieux dans la presse allemande. Il est de notoriété publique que lorsque les pays ont entrepris de demander le rapatriement (de leur or), la demande fut rejetée, ou alors le pays se voyait renvoyer une partie symbolique de son avoir.
Selon la version officielle, l’Allemagne s’est vu répondre que l’or serait mieux conservé dans les coffres de la Réserve Fédérale qu’au pays. Selon une version officieuse, ressortir cet or des Etats-Unis n’est plus possible.
Steve Quayle en arrive à la conclusion qu’il n’y a pas d’or dans les coffres de la Réserve Fédérale des USA. « Aucun or ne sera rapatrié. Pas un pays ne récupèrera en or ce qu’il a investi dans les USA, même si les contrats mentionnent des réserves ’or’
http://euro-jihad.com/blog/?p=25237
En toute modestie….ce que j’ai dit a mes trois enfants à propos des prochaines votations…..c’est que les enjeux sont énormes et fondamentales pour la Suisse et que je pense que cette période sera écrite dans les livres d’histoire de Suisse et du monde…si ce n’est pour expliquer l’immense décalage qui règne entre les élites et la volonté popuplaire.