Les membres du personnel des Transports publics genevois (TPG) qui participent à la grève de mercredi subiront une retenue de salaire. "C'est la seule sanction possible", a déclaré Christoph Stucki, directeur général de la régie publique. Le conseiller d'Etat genevois Luc Barthassat avait des sanctions à l'encontre de certaines personnes.
Les membres du personnel des Transports publics genevois (TPG) qui participent à la grève de mercredi subiront une retenue de salaire. "Cette journée de grève ne sera pas payée. C'est la seule sanction possible", a déclaré Christoph Stucki, directeur général de la régie publique.
Des sanctions pour obstructions des véhicules ne sont pas envisageables, car les portes des dépôts n'étaient pas fermées. "Les conducteurs qui le voulaient auraient pu sortir. Ils ont renoncé sous la pression des grévistes, ils ne voulaient pas passer pour des traîtres", a indiqué Christoph Stucki au "12h30" de la Radio Télévision Suisse (RTS).
La direction a accompagné de jeunes conducteurs vers des véhicules, où des grévistes les ont dissuadés de travailler, notamment pour des raisons de sécurité. "Nous regrettons de ne pas avoir pu mettre en place un service minimum. Nous prions les usagers de nous en excuser", a souligné M. Stucki.
Aucune négociation n'a lieu entre la direction et les grévistes. Cette grève préventive concerne le contrat de prestation 2015-2018, qui doit être voté en décembre par le Grand Conseil. Les TPG ont demandé une hausse de l'enveloppe de 20 millions de francs afin de compenser le manque à gagner sur les tarifs et de ne pas avoir à réduire l'offre, a expliqué le directeur général.
Pas du goût de Luc Barthassat
Le fait que des grévistes aient empêché mercredi matin les bus et les trams des Transports publics genevois (TPG) de quitter leur dépôt n'est pas du tout du goût du conseiller d'Etat genevois Luc Barthassat. Sur les ondes de la RTS, ce dernier a promis des sanctions à l'encontre des personnes qui ont fait de l'obstruction.
"En aucun cas, je ne peux comprendre ceux qui agissent de la sorte et qui sont une minorité", a déclaré le magistrat responsable des transports à Genève. M. Barthassat a précisé qu'il était en discussion avec son collègue du Conseil d'Etat Pierre Maudet pour éventuellement faire intervenir la police devant les dépôts des TPG.
grève #TPG recrudescence de piétons à Genève! pic.twitter.com/du6dueUhnt
— natachA (@mammanmamouth) 19 Novembre 2014
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La camemberisation du pays, c’est maintenant. Les genevois s’alignent sur la France… Bravo.