L'Italie a enregistré pendant les six premiers mois de l'année 25.401 demandes d'asile, soit quasiment autant que les 26.520 déposées pendant toute l'année 2013, souligne un rapport publié lundi par plusieurs organisations d'aide aux migrants.
Cette évolution est logique dans la mesure où les arrivées sur les côtes italiennes connaissent une croissance exponentielle depuis l'été 2013: 7 916 au premier semestre 2013, 35 009 au second, 65 456 au premier semestre 2014 et le total de cette année est déjà estimé à plus de 150 000. Seule une petite partie de ces arrivants dépose une demande d'asile en Italie.
Malgré la règle qui impose aux réfugiés de déposer leur demande dans le premier pays de l'Union européenne qu'il atteignent, beaucoup préfèrent poursuivre clandestinement leur route vers l'Allemagne, la France, la Suède…
Ainsi, plus de la moitié des migrants arrivés cette année viennent de Syrie ou d'Érythrée, selon les statistiques du ministère de l'Intérieur. Mais ce sont les Maliens qui ont été les plus nombreux à demander l'asile en Italie au cours du premier semestre 2014. Si le nombre de femmes et d'enfants empruntant les bateaux clandestins est en augmentation, 93% des demandeurs d'asile de ce début d'année étaient encore des hommes.
L’Italie exagère beaucoup le problème, pour rappel la Suisse a eu reçu près de 50’000 demandes d’asile/an à la fin des années 1990. Et pour info : en 2012, ce sont près de 30’000 nouvelles demandes d’asiles qui ont été déposé en Suisse ! Je trouve que c’est pas mal pour un pays avec un teritoire et une population près de 8 fois plus petit !
Il faut aussi rappeler que l’Italie “oublie” volontairement d’enregistrer ses réfugiés sur son teritoire, une pratique qui est pratiqué à grande échelle, préférant refiler ses problèmes à ses voisins, dont la Suisse en grande partie, profitant au passage des accords de Dublin.
Que l’Italie assume une fois pour toute ses responsabilités et arrête de refiler ses problèmes internes aux autres ! D’un autre côté, l’Italie n’en loupe pas une pour nous accuser de tous les maux, ainsi à la moindre occasion nous sommes critiqués de toute part, oubliant au passage que c’est bien lui qui a inventé la mafia et la a propagé à grande échelle la combinazione.