Vatican : l’immigration favorise la “diversité culturelle”

Cité du Vatican, 4 novembre 2014 :

Le cardinal Antonio Maria Veglio, a rappelé au cours d'une conférence à l'Université pontificale grégorienne que les migrants ne sont pas synonymes d'envahisseur ou de clandestins. (Osservatore Romano)

Il a demandé que l'on n'affronte pas le défi culturel migratoire avec méfiance envers d'autres identités ou cultures mais plutôt qu'on l'accepte avec une nouvelle grille de lecture qui est la solidarité contre l'exclusion et la misère.

Pour le cardial Veglio, les migrations doivent être considérées comme une puissante force de transformation non seulement pour promouvoir la diversité culturelle mais aussi pour changer les dimensions démographiques, économiques et sociales de toute la planète.

Source en italien

13 commentaires

  1. Posté par Marie-France Oberson le

    Merci Monsieur Miljevic, on a finit par se comprendre !!!Mais je ne suis pas certaine que parmi le clergé même…

  2. Posté par Stevan Miljevic le

    C’est bien ce que je disais madame Oberson, le christianisme comprend des gens de gauche comme des gens de droite. Aussi toutes les opinions coexistent dans le christianisme, même celles qui sont contradictoire avec ce que la religion prescrit. Mais en définitive, la religion c’est une recherche de la relation au divin, ce n’est pas politique. Et ça les gens, journalistes en premier n’arrivent pas à le comprendre.

  3. Posté par Marie-France Oberson le

    M. Miljevic: peut-être dans les textes, mais combien de chrétiens pratiquants y adhèrent !

  4. Posté par Stevan Miljevic le

    Madame Oberson, la théologie de la libération n’est pas acceptée par le magistère catholique. Les hérésies ne peuvent être considérées comme la pensée de l’Eglise.

  5. Posté par Marie-France Oberson le

    @Stevan Miljevic
    Je me permets de rappeler “La Théologie de la Libération”, ce courant de pensée inspiré du marxisme que lança le clergé sud américain lors du Congrès du Conseil épiscopal latino-américain à Medellin en 1968.
    Les prêtres ouvriers ainsi que les mouvements de jeunesse chrétienne (catholique) (JEC, JOC, JAC:) dont certains leaders socialistes français ont été membres, et qui depuis Vatican II avaient peu à peu entamé leur mue progressiste, œuvrèrent -et œuvrent toujours – dans cette mouvance qui accuse le capitalisme d’être la cause de la pauvreté dans le monde…
    ” la foi chrétienne comporte une dimension politique” (Monseigneur Romero)

  6. Posté par tmazzone le

    En théologie catholique, l’Eglise est le corps mystique du Christ. Cela signifie qu’elle peut potentiellement se dissocier du Vatican, ce qui donne lieu à toutes sortes de théories schismatiques ou sédévacantistes. J’ai une explication plus simple, mais qui m’est propre: on constate que parmi les excès de pouvoir à travers le Monde, les Borgia et leurs bordels, comme les plus fervents Inquisiteurs réellement reliés à l’Eglise catholique – souvent, nous avions à faire à des laïcs dans l’Inquisition – , n’ont commis que bien peu de torts en comparaison aux gens qui n’étaient pas ainsi liés à la morale chrétienne. C’est comme une petite fable sur l’humanité et ses travers, que le Christianisme n’a fait que limiter.

    L’Eglise, comme notion transcendante, est forcément de droite, car la droite, historiquement, c’est la conservation de l’acte de Baptême de Clovis, mais c’est l'[é]glise qui, commençant à se définir elle-même en tant qu’institution, finit par en subir les conséquences. La seule façon d’exister pour le Vatican dans le monde moderne, c’est de se réduire à une institution Droit-de-l’Hommiste. Benoît XVI, contrairement à ce que l’on dit – Mgr. Lefebvre l’appelait de son vivant “le serpent” – n’était pas un spécialement grand théologien. Il tentait de décrire une continuité dans Vatican II et ses réformes à l’aide d’arguments de forme (plutôt que de fond), reproduisant ainsi l’attitude des Pharisiens. En revanche, par son attitude, il refusait l’église-ONG. C’est probablement la raison pour laquelle on l’a poussé vers la sortie.

    Finalement, en tant que Chrétiens, nous n’avons aucun pouvoir sur l’Eglise en tant que notion mystique, mais nous pouvons très bien voir ce qui correspond au bon sens naturel et christique, et ce qui est de l’ordre de la spéculation absurde et du bon sentiment irréfléchi. Dans le vocabulaire latin utilisé dans la Vulgate, il y a très clairement une distinction entre le prochain et l’étranger, l’ennemi personnel et l’adversaire étranger, seulement, il s’agit de choses qui vont tellement d’elles-mêmes qu’il n’y a aucune référence précise au patriotisme.

    Très souvent, le gauchisme biblique consiste à sortir des phrases de leur contexte pour se prendre pour de bons Chrétiens, ou, au contraire, critiquer ceux qui auraient une attitude trop ferme. La Charité et le Pardon sont des notions qui, elles aussi, sont à comprendre dans toute leur subtilité, subtilité qui n’est requise que lorsqu’on va honnêtement jusqu’au fond des choses, pour chercher la Vérité. Sinon, il faut se contenter d’appliquer la version la plus littérale possible des Evangiles et, selon cette lecture, le Pape n’aurait pas le droit de nous donner de leçons.

    Politiquement et humainement, une telle église vaticane n’a pas d’avenir et, d’une manière ou d’une autre, la Communauté des Chrétiens ne perdurera que chez ceux qui suivent réellement le Christ, littéralement ou théologiquement, et elle exigera un autre Pape, qu’il soit à Rome ou ailleurs. On pourrait objecter que François fait fureur chez les gauchistes, mais un gauchiste ne se convertit pas au catholicisme. A la fin et comme il est déjà souligné, il n’y a que les vrais Chrétiens qui portent et supporte l’Eglise en tant que corps mystique et il n’y a pas lieu d’établir des théories sur la Fin des Temps, car ce n’est pas de notre ressort.

  7. Posté par Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard le

    L’Eglise réelle, en tant qu’institution, n’est, depuis toujours, rien d’autre qu’une institution politique. L’Eglise spirituelle, c’est le peuple de Dieu, c’est un ensemble de croyants au message du Christ qui a été transmis par les évangiles, rédigés par des hommes, ces croyants essaient d’agir conformément à la volonté des évangiles et à la prédication de Jésus et de rechercher la rencontre avec le Christ.

  8. Posté par Stevan Miljevic le

    @Conrad: l’Eglise n’a pas un pied à gauche et un pied à droite, l’Eglise en tant qu’institution n’est pas une institution politique. L’Eglise, c’est le peuple de Dieu, c’est un ensemble qui essaie (j’ai bien dit “essaie”) d’agir conformément à la volonté de Dieu et de promouvoir la rencontre avec le Christ. En revanche, les gens qui constituent l’Eglise ont tous des opinions politiques qui leur sont propres. Il est donc normal que des sensibilités de gauche comme des sensibilités de droite s’expriment puisque le christianisme transcende largement les clivages politiques.

  9. Posté par Le pragmatique le

    Allo le cardinal de service : le disque et rayé, ta diversité on se la met sous le bras.

  10. Posté par conrad hausmann le

    L’ Eglise a toujours eu cette attitude: un pied à gauche et l’autre à droite.C’est dans la logique du Vatican, car pour durer 2000ans il est nécessaire d’ etre un caméléon en permanence…

  11. Posté par Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard le

    Au contraire, c’est bien la “diversité culturelle” et la promotion généralisée du multi-culturalisme qui favorisent l’immigration !

  12. Posté par Normandy le

    C’est précisément tout ce qu’on ne veut pas!!!!

  13. Posté par Marie-France Oberson le

    Le christianisme est l’une des causes de la chute de l’Empire romain.

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