Des manifestants exigent le départ de Rousseff

post_thumb_default

 

2500 personnes ont manifesté dans les rues de Sao Paulo au Brésil pour demander le départ de la présidente, récemment réélue, Dilma Rousseff.

Aux cris de "Dilma dehors", quelque 2500 personnes ont manifesté samedi à Sao Paulo pour exiger le départ de la présidente Dilma Rousseff. Celle-ci a été réélue dimanche dernier pour un second mandat.

Les manifestants brandissaient de grandes pancartes contestant la transparence du scrutin, critiquant les politiques du gouvernement et jugeant "corrompu" et "voleur" le Parti des travailleurs (PT) au pouvoir ainsi que l'ancien président Luiz Inacio Lula da Silva, auquel Mme Rousseff a succédé.

Munis de drapeaux brésiliens, certains d'entre eux criaient des slogans contre Cuba ou agitaient des pancartes "contre le communisme". D'autres demandaient même une intervention immédiate de l'armée. "Ce n'est pas la même chose qu'un coup d'Etat. Avec une intervention, les militaires mettraient de l'ordre", déclarait Carlos Cabala, un entrepreneur âgé de 50 ans.

"Nous demandons 'l'impeachment' (destitution) de Dilma, nous sommes ici pour montrer notre rejet du PT", a expliqué à l'AFP une professeure, Maria Lucia Monteiro, 61 ans. "Nous voulons qu'ils s'en aillent, qu'ils quittent le pouvoir", a-t-elle insisté.

Diffusé par les réseaux sociaux, l'appel à manifester samedi après-midi a rallié environ 2500 personnes, selon la police militaire. Les manifestants ont défilé sur 5 kilomètres dans le centre de Sao Paulo, encadrés par un important dispositif policier.

Soupçons de fraude

"Dilma a endetté le pays et mené l'économie à la récession. C'est pour ça que je suis là", a déclaré un économiste de 31 ans, Marlon Laube. "Et aussi parce que je suis certain qu'il y a eu de la fraude pendant ces élections. Je n'étais jamais descendu dans la rue pour manifester, mais maintenant je le fais", a-t-il ajouté.

Sans rassembler autant de monde, d'autres manifestations contre Dilma Rousseff ont eu lieu samedi dans des villes comme Curitiba (sud) et Manaos (Amazonie), a rapporté la presse locale.

La candidate du Parti des travailleurs a été réélue la semaine dernière avec 51,64% des voix, contre 48,36% pour Aecio Neves. Ce dernier promettait un coup de barre libéral pour regagner la confiance des investisseurs et relancer la septième économie mondiale.

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.