Personne ne doit être victime de criminels récidivistes. L'internement devrait primer sur la resocialisation et la liberté conditionnelle ne pas être accordée en cas de doute. La commission des affaires juridiques du National a approuvé, hier, deux initiatives parlementaires UDC déposées dans le sillage des affaires Marie et Lucie.
Les deux textes émanaient de la Zurichoise Natalie Rickli. Celui accordant la primauté de l'internement sur la resocialisation n'a passé la rampe de la commission que grâce à la voix prépondérante du vice-président, Fabio Abate (PLR, TI). Deux personnes se sont abstenues, indiquent les services du Parlement.
La commission a moins hésité pour l'initiative réclamant
"l'internement en cas de doute".
Par 13 voix contre neuf, elle estime que le condamné ne devrait pas bénéficier de liberté conditionnelle
"s'il n'est pas pratiquement certain qu'il se conduira correctement en liberté".
La commission pourra rédiger des projets concrets si son homologue du Conseil des Etats donne son aval.L'internement ne prime pas la thérapie
Par 15 voix contre huit, la commission a en revanche enterré un troisième texte de Natalie Rickli exigeant que l'internement prime la thérapie et que les personnes souffrant d'un trouble mental puissent être internées. Niet aussi à l'initiative de Verena Herzog (UDC, TG) proposant plus d'internements et moins de thérapies.
ATS
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