Extraits.
Grands sujets
L’esclavage, une pratique institutionnelle dans l’islam
L’Etat islamique publie sur Internet un magazine en anglais, « Dabiq », 50 pages de prêches, d’appels au djihad et de vidéos de décapitations
Dans son quatrième numéro, qui vient de paraître, les communicants de l’Etat islamique affirment que les femmes et les enfants yazidis — du nom d’une petite ethnie du nord de l’Irak — ont été livrés aux combattants musulmans ayant participé aux récentes opérations de Sinjar. Soit un « butin de guerre » constitué de plusieurs centaines de civils. L'article se félicite manifestement de ce retour à l’esclavage, je cite : « Un esclavage qui est probablement le premier depuis l'abandon de cette loi de la charia ». Rappelons qu’en 625 à Yahrib (la future Médine), les musulmans, sous la direction du Prophète, massacrent tous les hommes de la tribu des Banû Qurayzah puis se répartirent les femmes et les enfants en esclavage sexuel. L’ouvrage de Robert Davis, professeur d'histoire à l'université de l'Ohio, « Esclaves chrétiens, maîtres musulmans », paru en 2007, replace dans sa perspective historique la traite des Blancs pratiquée en Méditerranée par les musulmans — une traite qui s’étage du XVIe au XIXe siècle et qui a causé plus d'un million de victimes — à partir de trois principales métropoles esclavagistes : Alger, Tunis et Tripoli.
Rappelons également l’ouvrage de l’anthropologue franco‑sénégalais Tidiane N'Diaye : « Le génocide voilé »
Cet ouvrage‑clé, paru en 2008, qui, curieusement, n’a pas eu la fortune qu’on pouvait attendre, démontre que la mise en esclavage d’une grande partie du continent noir par les Arabo‑musulmans, depuis le VIIIe siècle jusqu’à l’époque contemporaine, constitue un véritable génocide, sans commune mesure avec la traite dite « transatlantique ». Par ailleurs, l’affaire des ouvriers népalais et philippins esclavagisés sur les chantiers de la coupe du monde football par leurs maîtres qataris montre que l’islam n’en a pas tout à fait fini avec ces pratiques.
L’étoile jaune et le maréchal Pétain : retour sur un grand moment de désinformation
Eric Zemmour est décidément l’homme par qui le scandale arrive…
Non content d’adopter des positions iconoclastes sur l’immigration et l’identité, l’essayiste en a rajouté une couche la semaine dernière, en tenant des propos qui ont provoqué un énorme tollé dans l’établissement politico‑médiatique. Il affirme en effet que la politique du maréchal Pétain et du régime de Vichy vis‑à‑vis de l’occupant allemand a permis de sauver un très grand nombre de Juifs français, voire de Juifs étrangers, alors que dans les pays directement gérés par l’occupant allemand, comme la Hongrie ou les Pays‑Bas, les Juifs ont été en quasi‑totalité raflés, en dépit de l’attitude exemplaire de la population qui tenta vainement de les protéger. Or, si ces faits sont contraires à la doxa, ils n’en sont pas moins confirmés par les historiens. Vendredi dernier, la chaîne I>télé passait une interview de l’historien juif Serge Berstein, spécialiste de cette époque, qui s’est bien gardé de démentir Zemmour sur ce point précis.
L’essayiste affirme également que Pétain s’est opposé au port de l’étoile jaune
Là aussi, la doxa affirme le contraire, et elle a tort, comme le prouve, entre autres, la communication en date du 12 février 1943, d’Helmut Knochen, commandant de la police de sûreté et des services de sécurité, à l’office central de sécurité du Reich, après une conversation avec Adolf Eichmann, une communication qui montre l’opposition absolue de Pétain au port de l’étoile jaune. Il faut lire la totalité de cette communication, sur Internet ou dans le remarquable ouvrage du général Jacques Le Groignec : « L’étoile jaune, la double ignominie », paru en 2003 aux Nouvelles éditions latines.
Alors pourquoi tant de haine ?...
En chargeant Pétain et Vichy de tous les maux, les socialistes veulent faire oublier que c’est la politique pacifiste et antimilitariste du Front populaire qui est directement responsable de la débâcle de juin 40. « S’il s’agit de détruire l’armée française, j’en suis !» écrira ainsi Blum, le 7 mars 1936 dans l’Humanité. « Le Front populaire a pris des responsabilités considérables : le nombre d’avions livrés à l’Etat en 1937 est de 450 contre 4320 en Allemagne » constate pour sa part Alfred Sauvy. Pour les communistes, il s’agit de faire oublier que de septembre 39 à juin 41, soit pendant les plus sombres des heures plus sombres de notre histoire, ils furent les alliés des nazis. Une collaboration préparée de longue date puisque Thorez écrivait le 2 septembre 36 dans l’Humanité, je cite : « Il faut s’entendre avec l’Italie en dépit de la dictature fasciste. Il faut s’entendre même avec l’Allemagne de Hitler ». Pour les gaullistes enfin, il s’agissait de faire oublier que c’est bien l’armistice de juin 40, qu’ils n’ont cessé de dénoncer comme une erreur stratégique, qui a permis la renaissance militaire française. Ce sont en effet les armées d’Afrique des généraux Weygand et Juin qui ont fourni des centaines de milliers de soldats pour la campagne d’Italie et lors du débarquement des alliés en Provence en août 44, alors que l’on ne comptait que 177 soldats « gaullistes » le 6 juin 44 sur les plages de Normandie. Remarquons enfin que le système qui, sur ces questions ultrasensibles, fonctionne par glacis concentriques, redoute manifestement l’effet domino. Ce n’est semble‑t‑il pas un hasard si le journaliste Jean‑Jacques Bourdin a clos une interview de l’essayiste en lui demandant : « M. Zemmour, êtes‑vous négationniste ?»…
Brèves françaises
Le taux grec à 10 ans frôle 9 % : la France désormais en première ligne
Le taux des emprunts accordés à la Grèce sur 10 ans vient de connaître une envolée de plus de 100 points de base, s’établissant hier à 8,9 %. Un niveau qui interdit au pays de contracter de nouveaux emprunts, devenus trop chers. A l’origine de cette défiance : la volonté du gouvernement Samaras de mettre fin plus tôt que prévu au programme d’aide du fonds monétaire international, qui le contraint à une politique d’austérité. Dans le sillage des taux grecs, tous les taux à 10 ans des pays dits « du Club Med » — Italie, Espagne, Portugal — sont également en forte hausse. Vers la mi‑journée, le taux français s’est également enchéri de plus de huit points de base, alors que le taux allemand présentait au contraire une détente, l’Allemagne devenant ainsi un pays‑refuge aux yeux des marchés. Une situation qui pourrait devenir très critique pour la France, lorsque Bruxelles aura retoqué le projet de budget français pour 2015, comme le redoutent les observateurs.
Brèves internationales
Mos Maiorum, nouvelle tentative de démantèlement des réseaux de passeurs
Depuis lundi, une chasse aux clandestins est lancée à travers l’espace Schengen. C’est ce que révèle un document ayant fuité du Conseil de l’Union européenne. L’opération, baptisée « Mos Maiorum » ou « Mœurs des anciens », renvoie au concept romain de défense contre la décadence du temps présent. Concrètement, elle vise à récolter des informations auprès de clandestins : nationalité, routes, moyens de subsistance, etc. L’objectif est à terme de démanteler la mafia des passeurs. Cette action n’est évidemment pas du goût de tout le monde. Ainsi l’association Frontex Exit qualifie Mos Maiorum, je cite : « D’énième exemple de la guerre menée par l'UE contre un ennemi imaginaire (sic !) ». Notons que la mission Mos Maiorum a été lancée par l’Italie qui assure actuellement la présidence semestrielle de l’UE. Une Italie submergée par des vagues de migrants clandestins.
La phrase du jour
est de Cheyenne Caron
Dans un entretien qu’elle donne au site Causeur, la réalisatrice Cheyenne Caron affirme, je cite : « Mon prochain film traitera [du] racisme anti‑blanc, car ce sujet n’a jamais été traité au cinéma. Il y a beaucoup de très beaux films faits sur le racisme contre les noirs, mais aucun sur celui pratiqué contre les blancs. Alors je vais corriger cela ». Et Cheyenne Caron de continuer : « Je viens d’une famille qui a adopté des enfants. J’ai la peau marron clair et un petit frère indien, Maya, noir de peau. J’ai également un frère et une sœur blonds aux yeux bleus. Le racisme est très loin de moi, alors je n’ai aucun complexe ni culpabilité à m’attaquer à ce sujet qui pour beaucoup de gens est tabou ». Fin de citation. Un film que la réalisatrice devrait écrire en collaboration avec Gérald Pichon, l’auteur du livre « Sale Blanc !» paru aux éditions Idées et dont nous avons déjà parlé ici. Chers lecteurs, il faut lire ce livre, « Sale blanc !» ainsi que la très belle interview de la très photogénique Cheyenne Caron, dont on rappellera qu’elle est la réalisatrice du film « L’Apôtre » qui raconte la conversion d’un musulman au catholicisme. Ce superbe film, en totale décalage avec l’indigente production française, n’est projeté en France que dans une seule salle, le Lincoln, dans le VIIIe arrondissement de Paris.
Et vous, qu'en pensez vous ?