Belgique: La tentative de racket dont il se dit victime débute le samedi 4 octobre passé. En fin de journée, il quitte son entrepôt – situé dans le quartier Cureghem à Anderlecht et destiné à devenir un immeuble à appartements – lorsqu’il se fait surprendre. « Ils ont ouvert la portière passager de la voiture et, sans rien dire, ils m’ont porté de multiples coups de poings jusqu’à ce qu’un ou plusieurs automobilistes, qui passaient par là, se mettent à klaxonner. J’étais complètement sonné. Je n’y voyais plus rien. Il y avait du sang partout dans l’habitacle. »
Lundi, le surlendemain, un groupe de quatre jeunes – dont le leader se drape d’une djellaba blanche – débarque directement dans son bureau, toujours en fin de journée.
« Le racketteur en chef ne m’a pas laissé le temps de me lever de ma chaise. Il m’a directement mis sa lame sous la gorge et m’a dit de ne pas bouger, de rester à ma place et d’écouter… »
Et de se souvenir en substance des paroles prononcées : « Je suis un islamiste; je sais que tu es un chrétien; nous, les islamistes, on sait comment égorger, comme tu as déjà pu t’en rendre compte via les mass media; nos hommes se battent, vous, vous êtes des lâches; tu vas nous donner 50.000 euros pour financer notre groupe; c’est ton tour maintenant, on ira voir les autres après… »
La suite ? « Quand j’ai dit que je ne disposais pas d’une telle somme, il m’a de nouveau tabassé et, puis, m’a dit : il faut obéir, si tu ne fais pas ce qu’on te demande, on t’égorge, on te coupe en morceaux et on jette tes restes dans le canal; on sait où tu habites, qui sont tes enfants et ta femme, en désignant les photos qui se trouvaient sur mon bureau. Il m’a pour finir demandé de répéter après lui : ‘Demain, je vais à la banque à 10 h, je retire 50.000 euros et je reviens les apporter.’ »
Le jour d’après , mardi, notre businessman, qui a « le nez cassé depuis sa première agression et souffre d’un déchirement interne à l’œil », se trouve à l’hôpital lorsque ses agresseurs repassent chercher l’argent… Ils resteront sur place un bout de temps. Une photo sera d’ailleurs prise pour attester de leur présence. Après avoir hésité « par peur des représailles », la victime se décidera à porter plainte. Une instruction judiciaire a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire, a d’ores et déjà confirmé le parquet de Bruxelles.
Source et JssNews
Belgique/djihad : Un homme d’affaires bruxellois menacé d’être décapité a dû donner 50.000 euros
Par perubu le 12/10/2014, 11h39
Un homme d’affaires bruxellois aurait été menacé de décapitation s’il ne donnait pas 50.000 euros. Il a déposé plainte après avoir été tabassé et menacé, couteau sous la gorge à l’appui. Il se cache actuellement avec sa famille à la demande des autorités judiciaires.
Un commerçant anderlechtois a affirmé avoir été menacé de décapitation par un « djihadiste bruxellois » s’il ne lui payait pas 50.000 euros pour aider les djihadistes en Syrie, ont indiqué vendredi les quotidiens De Standaard et Het Nieuwsblad. Le parquet de Bruxelles a confirmé qu’un homme avait déposé plainte jeudi pour ces faits à la police judiciaire fédérale (PJF) de Bruxelles. Le dossier du plaignant est traité par la cellule criminalité contre les biens et les personnes de la PJF et non par sa cellule terrorisme.
D’après les quotidiens De Standaard et Het Nieuwsblad, un commerçant anderlechtois a été accosté puis frappé samedi dernier par un inconnu. Ce dernier lui aurait déclaré « qu’il avait de l’argent et devait payer ».
Lundi soir, l’inconnu est entré dans le bureau du commerçant et l’y a menacé de décapitation s’il ne payait pas 50.000 euros pour aider les djihadistes en Syrie. L’homme a dit à sa victime qu’il viendrait chercher l’argent demandé le lendemain.
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