“Les jeunes et le désir de djihad”, Journal Le Temps, 9 octobre 2014

Uli Windisch
Rédacteur en chef

NDR. Le journal Le Temps n’acceptant pas notre reproduction intégrale de l’article de R. Gremaud, nous renvoyons le lecteur pour la totalité de l’article au journal Le temps lui-même et n’en retenons que quelques extraits. C’est la première fois que l’on voudrait nous faire payer pour un travail de critique journalistique, ce que nous refusons. D’autres médias nous proposent régulièrement de reprendre leurs articles en totalité et c’est nous qui devons les raccourcir faute de place.La rédaction.

NDR. Critique de l'article ci-dessous paru dans le journal Le Temps le 9 octobre 2014

"Les jeunes et le désir de djihad

PAR RINNY GREMAUD, Journal Le Temps, 9 octobre 2014

Les organisations terroristes semblent attirer des profils toujours plus ordinaires. Le départ de ces adolescents renvoie notre société à ses manquements.

Extraits

"Quatorze, quinze ans. Des jeunes filles, des jeunes garçons, à peine pubères. Des marginaux? Des cas sociaux? Au contraire. Fils et filles de cadres, enfants de familles catholiques athées, ou musulmanes athées, pour ce que ça change. Souvent bons élèves, bien intégrés, des jeunes dont on n’aurait pas hésité à dire qu’ils sont parfaitement normaux. Ils sont partis en Syrie, sous les bannières d’Ahrar al-Sham, Jabhat al-Nosra, ou de l’organisation Etat islamique, laissant leurs parents dans un abîme de perplexité, de culpabilité et de désespoir.

Au cours des dernières semaines, les récits spectaculaires de ce genre se sont multipliés dans les médias occidentaux, soulevant dans leur sillage quantité de questions, en premier lieu desquelles, celle-ci: pourquoi des jeunes apparemment sans histoire, vivant dans un cadre stable, dotés de perspectives d’avenir, font-ils le choix d’aller risquer leur peau dans un pays dont ils ne savent rien, pour une cause qui n’était même pas la leur il y a six mois?

........

Or, si ces images semblent faire envie à un nombre croissant d’adolescents, c’est qu’elles constituent bien une alternative enviable à ce que nos sociétés occidentales ont à proposer. «Indirectement, le départ de ces jeunes questionne le monde que nous avons à leur offrir, commente le psychiatre Jean-Claude Métraux, spécialiste des adolescents. Nous vivons dans des sociétés à la fois très atomisées et extrêmement focalisées sur le présent. Le rapport au passé a été chamboulé par une dévalorisation progressive de la notion d’héritage, et en même temps, nous peinons à formuler des perspectives d’avenir. Dans ces conditions, la difficulté de développer un monde de sens partagé est aujourd’hui beaucoup plus répandue qu’il y a 30 ans. Et pas uniquement chez les adolescents. Pour cette raison, l’idée d’adhérer à un collectif, aussi radical soit-il, apparaît tout à fait désirable.»

«Notre société où règne l’hédonisme ne sait transmettre que des valeurs vénales et matérialistes, ajoute Nahum Frenck, thérapeute de familles.....

.......

..... Nous, les adultes, les profs, les travailleurs sociaux, les parents, les journalistes, nous avons tous une responsabilité envers les jeunes. C’est notre indifférence qui les fait partir.» "

Source  : Rinny Gremaud,  Le Temps, 9 0ctobre 2014,  Lire la suite, Ici

Notre critique de l'article ci-dessus :

NDR. Le journal Le Temps, média qui se veut de référence , réussit le tour de force de nous dire que la responsabilité du départ les djihadistes des pays européens partant se battre les armes à la main incombe « à notre société et à nos manquements » et que l’on peut dire que ces jeunes peuvent être « parfaitement normaux ».
Avec psychiatres et psychologues à l’appui, on vient nous resservir la thèse que la responsabilité de ces départs est à chercher dans nos valeurs, vénales et matérialistes, bien sûr, que notre société n’offre pas de « sens » ; un argument d’un simplisme effrayant quand on sait que la très grande majorité des jeunes de nos sociétés vont très bien et qu’ils s’identifient complètement à notre société et sont heureux de pouvoir vivre dans des sociétés comme les nôtres.
Notre société serait celle du « chacun pour soi » qui « laisse les adolescents dans une « solitude toxique ».
Sont convoqués aussi les « éducateurs de rue » qui renchérissent : « Potentiellement, ça peut toucher n’importe qui ». Mais alors pourquoi tous les jeunes ne partent pas ?
Nous aurions tous une responsabilité, on nous dit bien « tous ». «C’est notre indifférence qui les fait partir ».
Quoi qu’il arrive, c’est de notre faute… Cela va de soi.
Bref, c’est la totale, dans la vision classique de l’autoflagellation, du sanglot de l’homme blanc, du pire sociologisme bon marché qui voit la cause de tous les phénomènes sociaux « déviants » dans notre horrible société, coupable par essence et ne pouvant qu’engendrer des monstres, du genre djihadistes cette fois.
Mais qui donc est vraiment dérangé, voire malade dans notre société ?
On pouvait penser que ce genre d’ « analyse », du simplisme le plus affligeant, pouvait encore être présent chez quelques esprits attardés toujours sous l’emprise de cette vision du monde qui ne veut voir dans nos sociétés qu’un enfer condamnable, ne pouvant que créer du désespoir et engendrer des monstres.
Mais encore une fois comment expliquer que c’est dans nos sociétés qu’il y a le moins de violences et le plus de personnes qui trouvent une vie satisfaisante, même agréable à laquelle elles ont donné un sens depuis longtemps, et que tant d’autres populations envient puisqu’elles cherchent à venir chez nous par tous les moyens, même au risque de leur vie ?
Est-ce vraiment tout ce que peut nous offrir un journal dit de référence ? Si oui, faut-il une nouvelle fois s’étonner que l’on ne trouve plus ce journal, par exemple chez les étudiants arrivant le matin à l’Université, des étudiants et tant d’autres citoyens pourtant intéressés par la vie de nos sociétés et qui y voient un vrai sens ?
Tout se passe donc comme si de très nombreux citoyens trouvaient des analyses bien plus intéressantes, complexes et complètes en quelques minutes sur le Net.
Est-ce vraiment avec ce genre d’analyse que l’on peut nous convaincre que sans la presse notre société et la démocratie seraient en péril ?
A la critique unilatérale, culpabilisante et maladive de notre société devrait peut-être s’ajouter une sévère critique des prétendus critiques. Déconstruire les déconstructeurs.

Uli Windisch

 

 

 

 

5 commentaires

  1. Posté par KANDEL le

    Purée de purée, pourquoi nos journalistes (au sens large, les faiseurs d’opinion) athées, nihilistes, moutonniers à mourir doivent-ils “mener le bal” ?
    LA CIVILISATION JUDEO-CHRéTIENNE, MèRE DE LA LIBERTé, DE LA SCIENCE, DES AVANCéES TECHNOLOGIQUES QUI ONT TRANSFORMé LA VIE DU MONDE ENTIER RESTE LE SEUL PHARE DE L’HUMANITé VALABLE PARCE QUE LE SEUL JUSTE ET VRAI.
    VOICI EN DEUX MOTS “LA CLé DE LA VIE DE TOUT HOMME”:
    Blaise Pascal (1623 -1662): Penser fait la grandeur de l’homme.
    Pascal : Ou Dieu existe ou il n’existe pas. L’âme est mortelle ou immortelle. Tout ce que je sais est que je dois bientôt mourir, mais ce que j’ignore le plus est cette mort même que je ne saurais éviter. Je ne sais pas d’où je viens, ni où je vais. En sortant de ce monde je tombe pour jamais ou dans le néant ou dans les mains de Dieu.
    Pascal : Il faut savoir douter où il faut, assurer où il faut, et se soumettre où il faut. Qui ne fait ainsi n’entend pas la force de la raison. . . . . . Deux excès: exclure la raison, n’admettre que la raison.
    Marc 8.36: Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme?
    Julien Green (1900 – 1998): La Bible est une lettre personnelle adressée à chacun de nous par Dieu.
    Ce que Luther et Calvin redécouvrent : Etre chrétien n’est pas d’abord une question liée à ce que l’on fait ou pas, il s’agit d’accepter ce que Dieu a fait, fait, pour nous. Cette acceptation est la foi.
    Jean 3.16: Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Goethe: Nul ne s’est jamais perdu dans le droit chemin.
    «La plus grande chose, dans l’histoire de l’humanité, ce n’est pas l’homme qui a marché sur la Lune, mais c’est Dieu qui a marché sur la Terre en la personne de Jésus-Christ.»
    post-scriptum :
    – Goethe (1749 – 1832) rajoute: Nul n’est plus esclave que celui qui se croit libre sans l’être.
    – Héb. 9.27: … il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, …
    – Jésus-Christ : Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. (Luc 21.33)
    – Pascal encore: Incroyable que Dieu s’unisse à nous.
    NON, NOS JOURNALISTES NIHILISTES SONT DES PAUVRES AVEUGLES QUI SE COMPLAISENT DANS CET éTAT ALORS QU’ILS N’AURAIT QU’à RECONNAITRE LEUR SITUATION DE CRéATURE PERDUE AYANT BESOIN DU SALUT EN Jésus-Christ, SALUT GRATUIT ET TOTALEMENT IMMéRITé.

  2. Posté par jessica le

    “la fierté d’être soi, le sentiment national, interdit par le politiquement correct, est la raison pour laquelle les jeunes sont découragés. Ils n’osent pas, plus se battre pour défendre leur culture, leur pays et leurs droits “LEUR” cause, car s’ils le font ils sont culpabilisés, insultés, mis au ban de la société.
    Boycottés et écoeurés par nos politiciens vendus et corrompus, beaucoup dépriment et vivent au jour le jour, essayant d’oublier la réalité et leur impuissance dans des fêtes et autres jeux. Ceux d’autres “cultures” partagés entre 2 cultures et ne trouvant par leur place, se laissent embobiner par les belles promesses de maîtres de la manipulation, par l’islam, car cela leur permet d’extérioriser toute leur rage, leur haine et leur déception.

  3. Posté par G. Vuilliomenet le

    Je vous laisse apprécier la même logorrhée pondue par Jean-Noël Cuenod intitulée “Contre l’Etat islamique, quelles sont nos valeurs?”

    http://jncuenod.blog.tdg.ch/archive/2014/10/09/contre-l-etat-islamique-quelles-sont-nos-valeurs.html

    “Selon toute vraisemblance, l’Etat islamique augmentera encore le nombre de jeunes Occidentaux dans ses rangs. Ils y éprouveront l’exaltation des combats, la fraternité des armes, l’apaisement moral des rituels collectifs, le sentiment de se battre pour une cause qui dépasse les étroites limites des hommes et celui de donner sa vie pour un idéal au lieu de la perdre dans un monde dépourvu de sens.

    Et nous autres Occidentaux, au nom de quelles valeurs nous battons-nous? Pour la cause du pétrole qui va nourrir les bouchons routiers du week-end? Pour la survie du capitalisme financier qui n’a d’autre horizon que sa cupidité destructrice?

    Dans le cynisme déprimé et régressif qui est la marque de nos sociétés cacochymes, les idées qui, jadis, mobilisaient les énergies ne provoquent plus que des ricanements et des haussements d’épaules fourbues. En levant les yeux vers le ciel, nous ne voyons plus rien, pas même l’azur. En les baissant sur la terre, nous les détournons bien vite de peur de voir les cadavres d’immigrés clandestins venus d’Afrique pour s’échouer sur nos côtes. Plus rien ne nous touche, sinon nos petites peurs d’Harpagon sénile. Et c’est avec cet état d’esprit que l’Occident part en guerre contre l’Etat islamique? Eh bien il est plutôt mal barré !”

  4. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Décidément cet article m’inspire. Voici donc! C’est assurément excessif de charger la société de tous ses manquements, bien qu’elle n’en manque pas. mais c’est aussi ignorer l’essentiel. Ce à quoi nous ne pouvons rien! Le prof d’hébreu que j’ai reçu enseignait que le mot désignant l’adolescent, en hébreu, indique un passage étroit, douloureux et solitaire. Nul ne peut y changer quoi que ce soit, si bon qu’il soit. Les jolis beaumes rationnels que l’on offrira auront effet contraire. Ils sont hors sujet.
    J’ai retrouvé le Temps. Uli Windisch ne mentionne pas un autre article traitant du sujet, du même auteur. J’aime bien Rinny Gremaud. Il ne mentionne pas non plus les propos du jeune homme. Lequel déclare, et c’est ce qui me motive à vous écrire, « que le plus grand djihad, c’est contre soi-même ». Ce propos a une résonance chrétienne. Avec « se charger chaque jour de sa croix « . Je dirai même un parfum paulinien. Qui ne colle pas du tout avec « mon fardeau est léger ». A lutter contre soi-même on sait qui va gagner: le schizophrène! A ce jeu on peut être le Pape et pleurnicher « Seigneur aie pitié de nous »! En la Basilique de Saint-Pierre à Rome le 24 décembre 2013. Et baiser le genoux de la poupée représentant Jésus-Christ qu’on vient de placer dans ce qui représente la crèche. Quelle épée pourra trancher dans cette mélasse? Car il s’agit bien de trancher: « que ton oui soit oui! et ton non, non!

  5. Posté par KANDEL le

    Uli Windisch Article publié le 09.10.2014
    […] « A la critique unilatérale, culpabilisante et maladive de notre société devrait peut-être s’ajouter une sévère critique des prétendus critiques. Déconstruire les déconstructeurs. »

    Alexandre Del Valle 6.08.2013 :
    […] La Russie avertit l’Occident…
    Mais un autre élément, encore plus fondamental, doit également être pris en compte : la fierté d’être soi, le sentiment national, cible principale du politiquement correct, et raison pour laquelle la Russie est autant détestée et violemment critiquées dans les médias occidentaux. Certes, la Russie n’est pas le meilleur exemple de démocratie. Mais elle n’a pas toujours tort sur tout ! En l’occurrence, elle rappelle aux Occidentaux que leur prétention à l’universalisme les pousse à l’autodestruction, car la démocratie libérale occidentale n’est plus caractérisée par la loi de la majorité et la défense de l’intérêt du peuple souverain, mais par une “médiacratie” démagogique, tyrannique à sa manière, de plus en plus minée par des Ligues de vertus qui se placent au-dessus des lois et qui terrorisent psychologiquement, médiatiquement et juridiquement tous ceux qui osent défendre une conception enracinée de l’identité. La Russie a-t-elle tort lorsqu’elle rappelle qu’une nation ne survit que si elle se défend contre ceux qui menacent de l’intérieur ou de l’extérieur son mode de vie? La Russie n’est pas anti-occidentale ou anti-européenne. Elle appelle simplement à renoncer à un universalisme dangereux et à lui substituer la simple défense des propres intérêts nationaux dans le cadre d’un monde multipolaire. A ce propos, il est intéressant de réécouter cet extrait d’un discours de Vladimir Poutine tenu le 4 février 2013 devant la Douma : “En Russie vivent les Russes. Toute minorité, d’où qu’elle soit, si elle veut vivre en Russie, travailler et se nourrir en Russie, doit parler Russe et doit respecter les lois Russes. S’ils préfèrent la Sharia, nous leur recommandons de se rendre dans les pays où la Sharia est la loi de l’Etat. La Russie n’a pas besoin des minorités. Les minorités ont besoin de la Russie, nous ne leur accorderons pas de privilèges spéciaux ou n’essayerons pas de changer nos lois pour satisfaire leurs désirs, quels que soient leurs hurlements à propos de la discrimination. Nous devons apprendre du suicide de l’Amérique, de l’Angleterre, de la Hollande et de la France si nous voulons que la Russie survive comme une Nation”.
    Ce que l’on peut retenir de ce discours du président russe, qui reflète en fait l’opinion de l’écrasante majorité des Russes – et mêmes des Occidentaux “lambda” – est que le pire ennemi de l’Occident est son auto-reniement et sa morbide pulsion autodestructrice. La Russie nous invite à revenir à la Realpolitik, à s’occuper de nos propres affaires (et de notre survie), plutôt que de donner des leçons d’universalisme et de repentance au monde. Il ne s’agit pas d’écraser les minorités, mais entre le fait de défendre les droits individuels de chacun, et donc aussi des membres des minorités pris en tant qu’êtres humains comme les autres, et le fait de donner des droits exorbitants et exceptionnels à chaque minorité jusqu’à remettre en question les règles élémentaires du vouloir-vivre ensemble, il existe un juste milieu. La Russie ne doit pas toujours être uniquement présentée sous ses visages les plus noirs ou négatifs. Elle pourrait apporter à l’Occident, si celui-ci comprenait qu’elle en est “membre de droit”, une vision décomplexée de l’identité et une vision non impérialiste des relations internationales. Et le « patriotisme intégrateur » qu’elle propose, qui consiste à accepter l’autre chez soi à condition que celui-ci s’adapte, est peut-être la clef de notre survie face à l’ouverture des frontières et à l’immigration de masse : notre identité, notre terre et notre histoire vous sont ouvertes, mais à conditions que vous la respectiez et les fassiez vôtres. On est jamais autant respecté par l’autre que lorsque l’on se respecte soi-même et inversement… Elle qui a souffert du totalitarisme communiste et s’en est libérée, la Russie peut apporter à l’Occident une fierté collective auxquels semblent avoir droit aujourd’hui les seuls non-européens. De l’extérieur, les Russes reconnaissent dans le terrorisme intellectuel qui détruit de l’intérieur les pays occidentaux – dont les citoyens sont de moins en moins libres de s’exprimer et sont exposés en permanence au contrôle et au lynchage idéologico-médiatico-judiciaire – l’équivalent de ce qu’ils ont connu avec le marxisme soviétique qui envoyait aux goulags les opposants traités de « bourgeois » ou de « fascistes ». Déjà… Les Russes savent très bien d’où vient le virus de la haine de soi et du politiquement correct, car ils en ont été les premières victimes lorsque, sous l’Union soviétique, empire à prétention universelle comme l’UE, ils n’avaient pas le droit d’être fiers de leur identité russe, diluée dans la pseudo identité idéologique soviétique. Les pays occidentaux expliquent qu’ils se « repentent » pour leur « intolérance passée » et accordent pour cela des droits exorbitants « réparateurs » aux minorités, mêmes les plus tyranniques et les plus réfractaires à leurs valeurs. Ils estiment ainsi « expier des fautes » du passé en persécutant leur propre histoire, leur religion, en niant leur identité. Mais les Russes nous rappellent que les totalitarismes méprisent par-dessus tout la faiblesse… Ils nous renvoient une image de nous-mêmes, capitularde, lâche, méprisable, qui est, certes, caricaturale. Mais dans toute caricature, il y a souvent un fond de réalité.
    Avec la Russie en son sein, l’Occident serait plus à même de défendre ses intérêts civilisationnels, notamment face à l’islamisme radical, qui se nourrit de notre faiblesse […]

    Camus : «Il est bon qu’une nation soit assez forte de tradition et d’honneur pour trouver le courage de dénoncer ses propres erreurs. Mais elle ne doit pas oublier les raisons qu’elle peut avoir encore de s’estimer elle-même. Il est dangereux en tout cas de lui demander de s’avouer seule coupable et de la vouer à une pénitence perpétuelle.»

    Montesquieu (1689 – 1755) : “Ce que j’aime chez nos paysans, c’est qu’ils sont trop simples pour raisonner de travers”.

    Jean Cocteau (1889 – 1963)
    « Ce qui caractérise notre époque, c’est la crainte d’avoir l’air bête en décernant une louange, et la certitude d’avoir l’air intelligent en décernant un blâme. »
    « Il est indispensable de se sacrifier quelquefois. C’est l’hygiène de l’âme. »
    « Il faut faire aujourd’hui ce que tout le monde fera demain. »
    « Le comble de l’inélégance : avoir une signature illisible. »
    « Connaîtrions-nous le nom de Madame de Sévigné si elle avait eu le téléphone ? »

    Charles Péguy (Orléans, 7 janvier 1873 ; Villeroy, 5 septembre 1914): « Les pères de famille, ces grands aventuriers du monde moderne. »

    LIBRES 08.2004 (sur dénatalité en FR et Europe): Mais il n’y a pas que l’argent en cause ici. Créer et assumer une famille exige le sens des responsabilités et des sacrifices. Or ce sens s’est perdu avec l’Etat-Providence, l’Education Nationale et la Sécurité Sociale. La famille est aussi un choix de société.

    Georges Bernanos (1888 – 1948) : Le communisme disparaîtrait demain, comme a disparu l’hitlérisme, que le monde moderne n’en poursuivrait pas moins son évolution vers ce régime de dirigisme universel auquel semble aspirer les démocraties elles-mêmes.

    Cicéron :
    « Qui n’empêche pas le mal le favorise. »
    « Qu’y a-t-il de meilleur, ou qu’y a-t-il de plus beau, que d’être bon et de faire le bien ? »
    « Nous sommes esclaves des lois pour pouvoir être libres. »
    « La justice doit être cultivée pour elle-même. »
    « Il faut supprimer de toute notre vie l’hypocrisie et la simulation. »

    John Davison Rockefeller (8 juillet 1839 – mort le 23 mai 1937 à 97 ans) est un industriel américain, fondateur de la famille Rockefeller, qui a fait fortune dans l’industrie du pétrole. Rockefeller devient membre à vie du Parti républicain, est un fervent partisan d’Abraham Lincoln et du mouvement abolitionniste. Il est un fidèle de la congrégation baptiste d’Erie Street (Erie Street Baptist Church Mission), où il assure l’école du dimanche, tout en exerçant les charges de fiduciaire, greffier, et de concierge occasionnel. La piété est une ligne directrice tout au long de sa vie, et Rockefeller voyait volontiers dans son succès un signe d’élection : « L’argent me vient de Dieu ». Il se sent justifié par la maxime de John Wesley, « faites de votre mieux, épargnez ce que vous pouvez épargner, donnez tout ce que vous pouvez donner ».

    Johnny Hallyday (citation sous toute réserve) : « Si le fisc me prend plus de 50% de mes revenus, je quitte la France. »
    Johnny, exilé fiscal, accuse la gauche d’encourager la “médiocrité” 05.02.2013
    “Je n’aime pas la médiocrité, je pense que la gauche pousse vers ça”, estime Johnny Hallyday dans son autobiographie “Dans mes Yeux” (Plon), dont L’Express a publié mardi des extraits.
    “On a souvent dit que je m’étais barré pour ne pas payer d’impôts. C’est en partie vrai, mais c’est aussi parce que c’est épuisant cette ambiance”, écrit-il dans ce livre écrit en collaboration avec l’écrivaine Amanda Sthers.
    “Je me suis toujours demandé pourquoi aux Etats-Unis quand t’as une belle voiture, les mecs sourient et te disent formidable, et en France on te traite de voleur. Sale mentalité, pour un pays dont j’ai porté les couleurs, qui a bien voulu faire de moi son emblème quand c’était nécessaire, je me suis senti trahi, accusé à tort, sali”, poursuit-il.
    Je n’aime pas les sociétés d’assistés (…). Je n’aime pas qu’on me fasse passer pour un type sans cœur sous prétexte que j’ai une sensibilité de droite”, dit-il.

    Jacques Garello (LIBRES 14.11.2005) : L’immigration ? Elle devient sauvage et abusive quand les immigrants ne sont pas là pour travailler et s’intégrer à la communauté nationale, mais uniquement pour bénéficier de ces fameux « droits sociaux » que l’on a si largement dispensés. La Sécurité Sociale est une source permanente d’irresponsabilité, de parasitisme, de tricherie, elle invite au non-travail, au non-mérite, au non-respect. Les enfants de ces immigrés, même nés en France, voient leurs parents et leurs voisins vivre de l’assistance publique : pourquoi aller à l’école, pour s’astreindre au moindre effort, à la moindre discipline ? Ils ont compris comment fonctionne le système : le chômage et le marché clandestin rapportent plus qu’une occupation honnête au service de la communauté.

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