C’est ce que suggérait en 2005 la ministre des Relations internationales Monique Gagnon-Tremblay. Salam Elmenyawi, président du Conseil musulman de Montréal, qui avait instauré un Conseil de la charia, y a vu une attaque personnelle. Aujourd’hui, c’est par la voie des accommodements religieux que la charia s’incruste dans les institutions publiques.
Le Québec devait considérer sérieusement mettre en application la sage suggestion de Mme Gagnon-Tremblay.
Salam Elmenyawi et Monique Gagnon-Tremblay
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Montréal – La ministre Monique Gagnon-Tremblay a marqué hier, en conférence, une ferme opposition à toute application de la loi islamique, dans toutes les provinces canadiennes.
D’après la ministre québécoise des Relations internationales, si l’Ontario devait accorder sous peu un statut légal à la loi islamique pour régler des différends familiaux entre musulmans, les femmes deviendraient victimes de violations évidentes de leurs droits.
Elle exhorte tous les partis politiques canadiens, quel que soit leur palier, à clamer leur opposition à la charia. Mme Gagnon-Tremblay pense même que le Québec devrait rejeter toute demande d’immigration d’une personne qui adhère à la loi islamique.
Son confrère ministre de la Justice, Yvon Marcoux, affirme que même si l’Ontario devait ouvrir la porte à la charia, le Québec ne saurait emboîter le pas.
Quant à la députée Fatima Houda-Pépin, qui a été élevée selon la religion musulmane, elle a déclaré à la même conférence que l’objectif ultime des islamistes n’est pas de s’intégrer au Canada, mais bien de soumettre le pays à leurs croyances.
En entrevue à The Gazette, Salam Elmenyawi, un représentant de la communauté musulmane de Montréal, estime que ces propos de politiciens constituent une totale ignorance et de la bigoterie qui l’attaquent personnellement.
Source : Gagnon-Tremblay dit non à la charia, La Presse canadienne,11 mars 2005
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