Julien Aubert, élu UMP du Vaucluse, va se voir privé du quart de son indemnité parlementaire pendant un mois, soit 1378 euros, pour avoir interpellé le président féminin de la séance, Sandrine Mazetier, par les mots "Madame le président". Rappelé sèchement à l'ordre par l'intéressée, le parlementaire a alors répondu "Oui Madame", ce qui ne convenait pas non plus. Féminisme, quand tu nous tiens ...
"J'applique les règles de l'Académie française" a rétorqué Julien Aubert.
Désormais, nous serons donc encore plus attentifs à dire "Madame LE ministre", "Madame LE garde des sceaux", et nous bannirons définitivement les horribles "l'auteurE" ou "la professeurE", ou encore "la rapporteurE" qui nous font si mal aux yeux et à l'orthographe. Résistance !
Extrait de: Source et auteur
Tiens, sacrés gauchos, je croyais que les genres n’existaient pas. Par contre, pour les mots, ils existent ! C’est dire la haute opinion que les gauchos, ces grands humanistes, ont des êtres humains qu’ils chosifient !
Il y a longtemps que les élus auraient dû résister au massacre de la langue française ! Les noms de fonction sont, en réalité, sémantiquement neutres, qu’importe le genre grammatical (qui n’a rien du “genre” ni du sexe). Seuls les imbéciles croient que les mots ont un sexe. Un bateau / a ship, l’un est “masculin” l’autre “féminin”, mais cela ne change rien. Les mots n’ont évidemment pas de sexe : il faut être imbécile comme un ministre socialiste pour s’imaginer que « la ministre » n’est pas idiot, ou que « la juge » rendrait mieux la justice que Madame le juge. Mais les médiastres, imbéciles très également, en sont passés eux aussi aux mots politiquement et sexuellement corrects. Allez : bientôt le mot « fromage » finira par sentir !
Quelques noms sont féminins, s’appliquant seulement à des hommes, d’autres sont masculins, s’appliquant à des femmes :
Barbouze, basse, estafette, vigie, ordonnance, tapette, frappe, gouape, Sa Sainteté, Son Excellence , etc. . pour les hommes,
Bas-bleu, mannequin, tendron, alto, contralto, laideron, trottin etc.. pour les femmes.
Mots épicènes :
Oiseleur, acquéreur, agresseur, amateur, apôtre, armateur, artilleur, assassin, auteur, avant-coureur, bandit, bâtonnier, bourgmestre, bourreau, bête, brigand, brute, canaille, censeur, charlatan, chef, clerc, cocher, conjoint, coryphée, courrier, crapule, défenseur, démon, déserteur, despote, diplomate, dupe, échevin, écrivain, escroc, estafette, expert, fantassin, femmelette, filou, forçat, fossoyeur, faux-monnayeur, fripouille, géomètre, gogo, goinfre, gourmet, grand couturier, imposteur, imprimeur, individu, ingénieur, juge, juré, littérateur, magistrat, malfaiteur, maquignon, mauviette, mécène, médecin, ministre, monarque, oppresseur, otage, ouaille, paria, pécore, peintre, personne, pilote, planton, plombier, possesseur, précurseur, prédateur, prédécesseur, proches, professeur, prosélyte, recrue, reporter, rhéteur, sainte Nitouche, saligaud, sauveur, sculpteur, second, sentinelle, serrurier, star, successeur, supporter, tabellion, tâcheron, témoin, terrassier, tirailleur, tyran, usager, vainqueur, vedette, victime, voyou.
Bon : on remarquera dans cette liste (loin d’être exhaustive) des apparentements terribles mais ce n’est qu’un hasard : les mots ne font que la politique que nous leur disons de faire !
Une fois de plus, l’Assemblée s’est couverte de ridicule en sanctionnant cet élu pour incorrection génériste.