Par Daniel Greenfield (photo), adaptation française, Thérèse Zrihen-Dvir

Al-Qaïda exploite ouvertement la Turquie depuis des années. Un haut conseiller de M. Erdogan, le tyran islamiste turc, avait des liens avec Al-Qaïda. L’ISIS opère à découvert en Turquie, et ses combattants se déplacent à travers ses villes et utilisent leurs hôpitaux. Pourquoi ne pas rouvrir un consulat ? Le Qatar serait encore plus accueillant, puisque même les talibans y ont un, mais la Turquie est plus pratique. Le soi-disant état islamique en Irak et en Syrie (ISIS) a l'intention d'inaugurer sa première mission diplomatique à Istanbul afin de fournir des services consulaires à tous ceux qui souhaitent se joindre au groupe extrémiste en Irak, a rapporté le quotidien turc Aydinlik.

Abou-Omar Al-Tunisi, chef de facto des relations étrangères de l'ISIS, a publié une déclaration, disant que le califat islamique est déterminé à lancer sa première mission diplomatique dans un pays ami et musulman. Il a en outre noté que l'ISIS espère que les relations bilatérales avec Ankara verront plus de développements sous le règne du président nouvellement élu, Recep Tayyip Erdoğan. L’ISIS affirme également que son consulat à Istanbul paie les factures de tous les militants islamistes blessés qui se sont rendus en Turquie pour recevoir un traitement médical à l'hôpital.

Le CHP (Parti républicain du peuple), principal parti adverse turc a publié un communiqué condamnant la décision du gouvernement turc de permettre à l’ISIS d’ouvrir un bureau diplomatique juridique dans Çankaya - quartier central et district métropolitain élégant de la ville d'Istanbul. Si cela s'avère être vrai, la Turquie devrait être expulsée de l'OTAN. Et il va sans dire qu’elle devra être barrée de l'Union européenne, et ses citoyens à double nationalité devront être expulsés vers leurs pays d'origine – comme l'Autriche, l'Allemagne et d'autres parties de l'Europe. Leur calife Erdogan, applaudi avec enthousiasme lors de sa visite en Allemagne, peut aisément couvrir leurs allocations familiales à la place des contribuables allemands.

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