La France avait jusqu’au vendredi 26 septembre dernier pour faire appel de la décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) lui imposant d’inscrire à l’état civil français les enfants nés par GPA (mères porteuses) à l’étranger, ce qui est strictement interdit par la loi française.
François Hollande et Christiane Taubira ont pris la responsabilité de ne pas faire appel de cette décision qui va donc devenir exécutoire.
Le message indigne du gouvernement aux couples homosexuels masculins est donc maintenant très clair :
" Nous n’avons pas le courage de légiférer pour autoriser la GPA en France,
mais allez donc acheter votre enfant à une mère porteuse à l’étranger !"
L’état civil de ces enfants issus de GPA devient un mensonge institutionnalisé.
Ce mensonge fait subit à l’enfant une double aliénation.
Premièrement, la parentalité définie par le matériel génétique fait de l’enfant une production matérielle.
Deuxièmement, la parentalité définie par la volonté d’avoir un enfant aliène l’enfant à cette volonté.
La nature avait prévu deux dispositifs pour atténuer des deux types d’aliénation.
D’abord, l’enfant n’était pas directement le produit de la volonté d’avoir un enfant mais une conséquence du désir des parents l’un pour l’autre. Ceci est évacué par la GPA.
Ensuite, la mère devait porter l’enfant durant neuf mois ce qui lui donnait le temps de méditer sur son désir d’enfant et sur la présence de l’altérité en soi. Ceci est évacué par le GPA.
Pour des raisons sentimentales au raz des pâquerettes on crée une souffrance qui s’étendra probablement sur plusieurs générations.
Ce gouvernement aura au moins excellé pour détruire les valeurs du pays en un minimum de temps. Une honte.