Par Marika Timar
“Ce n’est pas notre guerre et nous ne devrions pas y participer.”
Et pourtant, les terroristes de l’EI ont tué et blessé des dizaines de milliers d’Arabes et de Musulmans, au cours de ces derniers mois. Curieusement, l’Etat islamique n’a ciblé que très peu d’Occidentaux, dont trois furent malheureusement sauvagement égorgés, puis décapités.
Les islamistes terroristes de l’EI sont également responsables du déplacement de millions d’Irakiens et de Syriens et du massacre d’un grand nombre d’entre eux.
Toutefois, ni les atrocités commises par l’EI contre les Arabes et les Musulmans, ni la menace imminente d’une attaque à l’encontre d’un grand nombre de leurs pays, ne représentent à leurs yeux des raisons suffisantes pour déclarer la guerre au califat islamique.
Si certains leaders arabes sont favorables à l’idée d’une coalition internationale, menée par les USA contre l’EI, ils craignent, toutefois, d’être considérés comme des traîtres et agents des Américains, pour avoir rejoint des non Musulmans dans une guerre contre une organisation terroriste, qui essaye d’établir un califat islamique dans toute la région du Moyen Orient. La crainte principale de ces leaders est de voir leur population s’insurger contre eux, s’ils devaient s’allier aux non Musulmans dans une guerre, qui provoquerait la mort de nombreux Musulmans.
Dès lors, si certains Arabes et Musulmans préféreraient laisser les USA et ses alliés occidentaux combattre l’EI, d’autres expriment leur forte opposition à la nouvelle coalition menée par les USA, car ils s’identifient à l’idéologie et aux objectifs anti-occidentaux du califat.
Les dirigeants arabes avaient déclaré la semaine dernière à John Kerry, qu’ils contribueraient de diverses manières à la coalition anti-Etat islamique, mais la grande majorité avait également affirmé de ne pas se sentir prête à envoyer des troupes au sol pour lutter contre une « armée » estimée à 30.000 djihadistes... Leur contribution à la coalition internationale contre l’EI se limiterait à une aide financière et logistique, ainsi qu’à l’échange de renseignements.
La Jordanie, de son côté, a accepté d’entraîner les membres de tribus irakiennes pour les aider à lutter contre les terroristes de l’EI en Irak. Néanmoins, la Jordanie, comme la plupart des pays du Golfe, se serait opposée à ce que son territoire serve de rampe de lancement de frappes aériennes contre les bases des terroristes de l’EI en Irak et en Syrie.
Même si les chefs arabes se sont formellement engagés à rejoindre la coalition internationale, leur confiance en l’Administration Obama, perçue, comme faible et incompétente, quand il s’agit de combattre les fondamentalistes islamistes au Moyen Orient, est très limitée.
De nombreux leaders arabes et musulmans voient en l’Etat islamique un « sous-produit » résultant de l’échec des différentes politiques américaines dans la région à la suite des printemps arabes. Certains de ces leaders, comme l’Egyptien Abdel Fattah al-Sissi, considèrent les USA comme étant l’allié majeur des Frères Musulmans. Sissi et son régime ne pardonneront jamais à Obama son soutien aux Frères Musulmans
Seuls les racistes dénigrent les Frères Musulmans
Ils reprochent à l’actuelle administration américaine son faible soutien à l’ancien ministre irakien Nouri al-Maliki, dont les mesures répressives envers les Sunnites, ont ouvert la voie à l’émergence de l’Etat islamique. Ils soulignent également l’hésitation d’Obama à soutenir l’opposition modérée et laïque en Syrie, ce qui a facilité l’infiltration des terroristes de l’EI dans ce pays. Pire encore, nombreux sont les Arabes et les Musulmans sincèrement convaincus que l’Etat islamique est une créature des Américains et des Sionistes dans le but de détruire le monde arabe et de ternir l’image de l’islam.
Comme toujours, ce sont les affreux Occidentaux et les Juifs responsables de tous les malheurs des Musulmans. Jamais, ils ne se remettent en question, jamais ils ne s’interrogent sur leur propre responsabilité. Il est de loin plus aisé de se victimiser, parfois jusqu’à l’outrance, que d’assumer ses propres échecs.
En Egypte, le président d’al-Azhar, la prestigieuses université de l’islam sunnite, a récemment déclaré que les terroristes de l’EI, sont des « créations coloniales », à la solde du complot « sioniste » visant à détruire le monde arabe. Si un complot existe, c’est celui de la « meilleure communauté qui soit » selon Allah, qui vise à imposer l’idéologie islamo-nazie à la planète entière et non avec des pétales de rose, mais à la pointe du sabre égorgeur. Il suffit de se référer à la devise et au logo des Frères musulmans pour comprendre l’objectif belliqueux et suprémaciste de la confrérie musulmane :
«Dieu est notre but, le prophète notre chef, le Coran notre constitution, le djihad notre voie, le martyr notre plus grande espérance».
Nombreux sont certainement les Musulmans qui n’aiment pas l’EI et le considèrent comme une menace réelle. En même temps, ils ne font pas confiance en l’Administration Obama, qu’ils perçoivent comment faible et incompétente, quand il s’agit de s’opposer aux islamistes.
Le cheikh Yusuf al Qaradawi, président de l'Union Internationale des Savants Musulmans, basé au Qatar, qui n’est pas fan de l’EI, s’est également exprimé contre la coalition internationale menée par les USA (le califat a menacé d’envahir l’Arabie saoudite et a juré de détruire la Kaaba à la Mecque, « Tuez ceux qui adorent la Pierre »).
”Nos différences idéologiques avec l’EI ne signifient pas que nous approuvons une attaque américaine. L’Amérique ne se soucie guère des valeurs de l’islam, seuls ses propres intérêts l’intéressent. »
S’il existe un seul leader arabe, réellement concerné par les répercussions d’une guerre contre l’EI, c’est le roi de Jordanie, confronté à une pression interne croissante, pour qu’il ne participe pas à cette coalition. Ironiquement, cette opposition surgit alors que la Jordanie apparaît clairement, comme étant la prochaine cible de l’EI. Selon certaines informations, les terroristes de l’EI se seraient déjà infiltrés dans le royaume. Le roi Abdullah fait face à un terrible dilemme. S’il rejoint la coalition, son pays pourrait être plongé dans le chaos et l’instabilité. S’il refuse, le roi est conscient que cela faciliterait l’invasion de son pays par les terroristes de l’EI. Au cours des dernières semaines, de nombreuses voix se sont élevées officiellement contre une participation de la Jordanie à la coalition. L’opposition ne vient pas seulement des Frères musulmans jordaniens, mais également de groupes et d’individus laïques. La semaine dernière, 21 parlementaires jordaniens ont écrit une lettre au gouvernement le mettant en garde contre l’intention de fournir une aide aux Américains et leurs alliés occidentaux dans la guerre contre l’EI. Six partis jordaniens laïques ont adhéré à l’appel en envoyant au gouvernement une déclaration dans laquelle, ils affirmaient : «Nous devons nous opposer aux régimes impérialistes et continuer à promouvoir notre devise : démocratie, indépendance et liberté.»
Reflétant le scepticisme largement répandu sur les intentions d’Obama, l’écrivain jordanien, Maher Abu Tair, proche du roi Abdallah, a lancé un signal d’alarme : « Il est dangereux d’impliquer la Jordanie dans la lutte contre l’EI. Si, comme ils le prétendent, ils sont sincèrement concernés par la Jordanie, alors pourquoi ne l’aident-ils pas socialement et économiquement, au lieu de l’entraîner dans un bourbier ? » Exprimant des sentiments semblables, un autre écrivain jordanien, Abdel Hadi al Katamin, a déclaré : « Cette guerre n’est pas la nôtre, nous ne voulons pas la faire et nous n’avons rien à voir avec elle, nous n’en voyons pas la nécessité. Nous ne voulons pas faire la guerre pour le compte des autres, en échange de rien, seulement pour apaiser Obama. Tout ce que nous entendons et voyons n’est pas toujours conforme à la vérité. La meilleure solution pour nous est de protéger nos frontières et empêcher l’EI d’infiltrer notre pays. S’ils nous envahissent, alors ce sera notre guerre. »
Si ce jour funeste devait arriver, les intellectuels et les laïques jordaniens changeraient certainement d’avis, d’autant plus que le régime jordanien est des plus fragiles : la majorité de sa population est d’origine palestinienne et constitue une cinquième colonne en affût ...
Marika Timar, 18 septembre 2014
Source : “Why Many Arabs and Muslims Do Not Trust Obama” by Khaled Abu Toameh – Gatestone Institute (traduit et adapté par Marika Timar)
Les Kabyles ne sont pas des arabes ni des musulmans, ils sont avant tout des Berbères, qui subissent tous les racismes (racisme des arabes, racisme des musulmans, racisme des français, racisme des noirs ….).
En Europe on se bat pour l’écologie rien à foutre des racismes, qui hantent la planète.
L’islam et l’arabo-islamisme, sont dangereux pour la santé. Si on est pas arabe ou musulman on est mécréant à abattre
Des sottises de la part de certains.
Les Arabes font partie de tribus. Un jour, ils s’allieront contre et un autre, ils seraient prêts à vous lécher le popotin.
CE SONT DES LÂCHES ! Dehors avant qu’ils ne nous égorgent.
“C’est hélas très simple, les hommes libres doivent être prêts à défendre leur liberté, … ou se résigner à la perdre.”
La civilisation judéo-chrétienne (phare de l’humanité car c’est LA VERITE) a toujours été haïe et combattue par les ennemis de la liberté, les lâches, les envieux et les opportunistes … et tous ceux que j’oublie.
Aujourd’hui il s’agit de:
– les supporters de l’islam (actifs ou passifs par peur du “couteau égorgeur” qui est pressenti, … à juste titre),
– les journalistes moutonniers (90, 95% de la profession sauf erreur),
– le peuple moutonnier, benêt, imbécile,
– les lâches qui savent ce qui nous attend mais qui pensent s’en tirer en faisant profil bas,
– les égaré(e)s dans des combats/causes (féminisme, écologisme, multiculturalisme, …) qui font diversion,
– …
En son temps, Soljenitsyne a parlé du “déclin du courage” de l’Occident, … c’est hélas, trois fois hélas, toujours parfaitement d’actualité.
Rien de tout cela. De nouveau, la méconnaissance presque absolu de ces gens-là nous conduira très certainement à notre perte. Les Arabes-Musulmans ne sont pas chauds tout simplement parce qu’ils ne veulent pas se battre contre…eux-mêmes. Une autre manière de dire ne pas vouloir se battre contre les leurs. Même le plus naïf sait pertinemment que l’armée la plus puissante du monde ne pourra rien si elle n’a pas l’assise populaire nécessaire à son évolution et succès. L’EI a cette assise populaire et c’est précisément notre aveuglément à cet égard qui nous conduira à notre perte
Aude,
« …ces pays arabes-musulmans..se fichent éperdument du sort des chrétiens et des minorités irakiennes. »
Sans l’ombre d’un doute ! S’ils réagissent aujourd’hui, c’est non seulement, par crainte d’être à leur tour soumis au califat islamique et à toutes les « douceurs » prévues par leurs frères en Allah à leur encontre, mais également par inquiétude de voir la véritable nature terrifiante de l’islam dévoilée au grand jour. D’où les différentes condamnations de l’EI, par des éminences vertes saoudiennes, iraniennes , qataries, et autres, sous prétexte que ses membre pervertissent le véritable islam, “de paix, de tolérance, de justice, d’amour du prochain”, selon la loi d’Allah à l’instar de l’islam pratiqué en Iran et en Arabie saoudite, tout en douceur, harmonie, finesse et tolérance : décapitations, flagellations, pendaisons , lapidations, fleurissent au royaume des Saoud et dans le pays du très « modéré » ayatollah Rouhani.
L’EI , cette monstrueuse créature, se retourne contre ses créateurs et financiers.
Quant à leur lâcheté, qui, à leurs yeux, n’en est pas une, il est normal pour les Musulmans que l’Occident fasse le sale boulot à leur place, après tout, ne sont-ils pas des dhimmis, ces infidèles répugnants, dont la seule présence en terre d’islam est une souillure ? (selon leur propre affirmation) Ces monarchies du Golfe non seulement financent l’islamisation de l’Occident, mais nourrissent également l’islam radical dans nos pays grâce à leurs pétrodollars, ce qui ne les empêche pas de solliciter notre aide, sans aucun état d’âme, s’ils s’estiment en danger. L’hypocrisie des fidèles d’Allah n’a pas de limite !
Pour l’Occident et ses dirigeants d’un aveuglement irresponsable, l’islam n’est pas en guerre contre le Monde libre et ceux qui prétendent le contraire sont des affreux islamophobes. D’ailleurs, John Kerry , grand « connaisseur » de l’islam devant Allah, vient de sortir une perle : « les USA sont en guerre contre cet ennemi de l’islam. » Kerry se fiche du sort des minorités massacrées par les islamistes, seule la défense de l’islam, cette idéologie du bonheur selon la charia, qui a façonné sa vision du monde, celle d’Obama , de J. Brennan, chef de la CIA, et autres dhimmis de l’Administration américaine, sous la coupe des Frères musulmans, le préoccupe. Islam über alles ! A croire que c’est le nouveau credo de ces fous qui nous gouvernent.
Marika
Tout de même, ces pays arabes-musulmans..se fichent éperdument du sort des chrétiens et des minorités irakiennes. Néanmoins, ils se manifesteront assurément lorsque l’EI aura atteint leurs frontières et exigeront aide et soutien militaire aux occidentaux…Ils dansent toujours le Passo doble…..