Une hallucinante tribune sortie dans le Monde le 2 septembre, par Françoise Thom (“Maître de conférences à Paris-IV – Sorbonne”). Je vous la propose en version brute, puis commentée.
Le Monde, journal de la haine ordinaire. RIP Hubert Beuve-Méry. (P.S. ne jamais vendre son journal à des milliardaires)
« L’Occident inepte face à la crise ukrainienne »
Notre propos n’est pas ici d’évoquer la tragédie du peuple ukrainien, qui lutte seul pour s’arracher à l’orbite mortifère de son voisin plus fort et acharné à sa perte. C’est un autre spectacle affligeant qui nous inspire ces réflexions amères. Celui de l’Europe et des Etats-Unis tétanisés devant Vladimir Poutine comme un lapin face à un boa. Que nous apprennent en effet la crise ukrainienne et la longue complaisance dont les Occidentaux ont fait preuve à l’égard de l’autocrate russe ?
D’abord que nous avons perdu le sens moral. La vénalité encouragée par le Kremlin au sein de nos élites porte ses fruits aujourd’hui : l’argent russe empêche les Européens d’agir, il empêche même la cristallisation d’une perception claire de la politique russe. Les réseaux de désinformation russes enfument littéralement le monde entier. M. Poutine ment depuis des mois, et nul ne semble choqué des affabulations grotesques dont nous régale le Kremlin. Les hommes verts en Crimée ont acheté leurs armes au supermarché du coin. Bien sûr il n’est pas question d’annexer la Crimée. Les soldats russes en Ukraine ? Ils se sont égarés par hasard. Pardon, ils sont en vacances et ont choisi de bronzer à Novoazovsk. Nous nous laissons mentir en pleine figure et comme nous sommes lâches nous en redemandons. Mme Merkel téléphone et réclame à M. Poutine des explications sur la présence de commandos russes sur le territoire ukrainien.
Comme la morale appuie l’intelligence, il n’est pas étonnant que la dégénérescence du sens moral entraîne la confusion mentale. Le premier indice est que nous ne réalisons même pas le danger dans lequel nous sommes face à un dictateur ivre de puissance équipé de l’arme nucléaire. Nos nouvelles abondent de frivolités diverses qui éclipsent largement le drame ukrainien. Quand il est question de l’Ukraine, on s’empresse de donner la parole aux poutiniens de service et de les opposer à ceux qui essaient d’expliquer ce qui se passe sur le terrain, comme si le point de vue de propagandistes était équivalent à celui de témoins. Tout cela contribue à entretenir une confusion dans les esprits qui ne bénéficie qu’au Kremlin, puisqu’elle aboutit à une paralysie de la volonté.
Pis encore, il semble que nous ayons perdu jusqu’à l’instinct de conservation. Car comment expliquer autrement que la France fournisse des Mistral équipés d’une technologie de pointe à la Russie alors que pour la deuxième fois celle-ci est en train de déchiqueter un pays coupable de vouloir être libre, M. Poutine ne cachant même plus son intention de créer un Etat à l’est de l’Ukraine ? La signature de ce contrat après l’agression russe contre la Géorgie était déjà scandaleuse. La crise ukrainienne d’aujourd’hui est le résultat de notre fatale indifférence aux événements d’août 2008, de notre aveuglement volontaire face à tous les symptômes inquiétants que présentait la Russie poutinienne depuis le début. Imagine-t-on qu’en 1938, après l’annexion des Sudètes, la France ait vendu des bombardiers de dernière génération à Hitler et formé les officiers de la Luftwaffe ? On peut trouver des excuses à la lâcheté, mais quand on passe à la complicité active avec l’agression il s’agit d’autre chose. N’oublions pas qu’au moment où des soldats russes envahissent l’Ukraine des marins russes reçoivent un entraînement en France. L’affaire des Mistral restera sans doute dans l’histoire comme un exemple cruel du somnambulisme de nos dirigeants postmodernes.
DES MESURES ABSURDES
Ce qui frappe dans l’enchaînement des événements de ces derniers mois, c’est l’extraordinaire crescendo à la fois dans les coups de force, la légifération et les propos du Kremlin, en politique extérieure et en politique intérieure. On a l’impression que la machine s’emballe. M. Poutine n’a pas fini de régler ses comptes à l‘’Ukraine que déjà il laisse entendre que l’est le prochain au menu : le 29 août il félicite le président Nazarbaïev d’« avoir créé un Etat là où il n’y en avait jamais eu » – propos qui suscita une vive réaction au Kazakhstan, et non sans raison, quand on se souvient que Poutine a nié l’existence de la nation ukrainienne pour justifier son agression contre Kiev.
Chaque jour, la Douma vote des mesures absurdes, et les propositions les plus délirantes sont examinées quotidiennement. Les députés cherchent fiévreusement à colmater les innombrables fissures par lesquelles pénètre la pernicieuse influence occidentale. C’est ainsi que les sous-vêtements en dentelle sont victimes d’un embargo, tandis que des patriotes particulièrement ardents préconisent d’interdire l’étude des langues étrangères pendant dix ans. La liste des traîtres et des « agents de l’étranger » ne cesse de s’allonger : aux citoyens titulaires d’une double nationalité viennent de s’ajouter les associations de mères de soldats. La Russie semble être aspirée dans une spirale autodestructrice. L’opposition, découragée par la passivité de l’Occident, incapable de résister à la surenchère nationaliste, assiste impuissante à la course au précipice.
La Russie nous tient paralysés parce qu’elle laisse entendre qu’elle est prête à faire n’importe quoi, qu’elle ne s’arrêtera devant rien. Au lieu de tenir tête à ce chantage, nos dirigeants occidentaux clament qu’ils excluent toute option militaire. Venue en Ukraine prétendument soutenir le président Porochenko, Angela Merkel a cru bon d’annoncer que l’Allemagne n’armerait pas l’Ukraine, ne financerait pas la reconstruction du Donbass et n’imposerait pas de sanctions dans l’immédiat. Le message a été compris par le président Poutine, qui a relancé l’offensive.
Il y a quelque chose de suicidaire dans l’ineptie occidentale. On dirait qu’émasculé par le politiquement correct le monde occidental éprouve une louche attraction pour la violence primitive qu’incarne l’autocratie russe. Incapable de distinguer le juste et l’injuste, le vrai et le faux, il est aspiré par l’univers de force nue incarné par Vladimir Poutine et ses janissaires. L’indifférence au sort de l’Ukraine reflète l’oubli des vertus sur lesquelles s’était construite l’Europe.
Françoise Thom, 2/9/2014, Le Monde.fr
==================================================================================
Notre propos n’est pas ici d’évoquer la tragédie du peuple ukrainien, qui lutte seul pour s’arracher à l’orbite mortifère de son voisin plus fort et acharné à sa perte.
Au niveau de la tragédie, la seule que je vois c’est les 2000 à 3000 civiles russophones morts. La lutte “seule” est risible, vu que la guerre de Kiev est financée par le FMI et par l’UE. “Acharné à sa perte”, alors que le pays proposait 20 Md$ par an de soutiens à l’Ukraine en décembre dernier…
C’est un autre spectacle affligeant qui nous inspire ces réflexions amères. Celui de l’Europe et des Etats-Unis tétanisés devant Vladimir Poutine comme un lapin face à un boa.
On est donc bien au niveau du délire…
Que nous apprennent en effet la crise ukrainienne et la longue complaisance dont les Occidentaux ont fait preuve à l’égard de l’autocrate russe ?
“L’autocrate russe”, c’est bien celui qui a été élu démocratiquement, et que a plus de 85 % de bonnes opinions ? C’est sûr que notre scootocrate à 13 M% de bonnes opinions est une publicité vivante pour la démocratie efficace et pérenne.
Amusant, je vois rarement dans Le Monde employer le mot d”autocrates” pour les vrais sévissant en Chine, en Arabie Saoudite, au Gabon ou au Qatar (bizinesse, bizinesse…).
D’abord que nous avons perdu le sens moral.
Ça, on est d’accord…
La vénalité encouragée par le Kremlin au sein de nos élites porte ses fruits aujourd’hui : l’argent russe empêche les Européens d’agir, il empêche même la cristallisation d’une perception claire de la politique russe.
Mais bien sûr, les élites françaises sont achetées par les Russes, CA SAUTE AUX YEUX TOUS LES JOURS. C’est même pour ça que la plupart sont sous couverture des Young leaders de la French-American Fundation, à commencer par notre scootocrate !
Quand à “l’argent russe”, cela rappelle clairement une période de sinistre mémoire sur “l’argent juif”. Par contre, prévoir un délai pour que le Monde s’intéresse à l’argent américain.
Affiche de l’exposition antisémite nazie Der Ewige Jude (Le Juif éternel). Allemagne, 8 novembre 1937. (avec déjà de l’antirussisme…)
Les réseaux de désinformation russes enfument littéralement le monde entier.
Mais oui, Le Monde, Libération, France 2, France Inter : des nids à propagande pro-russe, en permanence !!!!
(la dame doit fréquenter les soirées de BHL)
M. Poutine ment depuis des mois, et nul ne semble choqué des affabulations grotesques dont nous régale le Kremlin.
Ah les plus belles viennent quand même de Kiev et Washington, cf. ce blog ! Mention spéciale aux invasions par 3 chars russes rouillés vaporisés sans laisser de traces…
Les hommes verts en Crimée ont acheté leurs armes au supermarché du coin.
Euh, non, c’était les armes des soldats russes stationnés en Crimée, en raison des accords Ukraine-Russie qui coûtait des milliards à cette dernière. Ils ont assuré la sécurité, et il n’y a eu aucun affrontement ni décès en Crimée… Dommage qu’il n’en n’ait pas eu à Odessa…
Bien sûr il n’est pas question d’annexer la Crimée. Les soldats russes en Ukraine ? Ils se sont égarés par hasard. Pardon, ils sont en vacances et ont choisi de bronzer à Novoazovsk.
La pauvre, elle ne sait pas que Sébastopol était la base navale de la Russie dans la région, peuchère…
Nous nous laissons mentir en pleine figure et comme nous sommes lâches nous en redemandons. Mme Merkel téléphone et réclame à M. Poutine des explications sur la présence de commandos russes sur le territoire ukrainien.
Comme la morale appuie l’intelligence, il n’est pas étonnant que la dégénérescence du sens moral entraîne la confusion mentale.
Ah, elle est psychologue, en plus… Françoise Thom, spécialiste en tout.
Le premier indice est que nous ne réalisons même pas le danger dans lequel nous sommes face à un dictateur ivre de puissance équipé de l’arme nucléaire.
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment Le Monde peut laisser passer cette phrase ? C’est “tribune libre à n’importe quoi” ? “Dictateur” ???? Un type élu avec une Assemblée élue ? Critiquable, sans doute, mais dictateur ?? A moustache ?
Nos nouvelles abondent de frivolités diverses qui éclipsent largement le drame ukrainien.
Ah, là, on est bien d’accord. Aucune image des civils hachés menus par leur armée dont l’artillerie pilonne la ville !
Quand il est question de l’Ukraine, on s’empresse de donner la parole aux poutiniens de service et de les opposer à ceux qui essaient d’expliquer ce qui se passe sur le terrain, comme si le point de vue de propagandistes était équivalent à celui de témoins. Tout cela contribue à entretenir une confusion dans les esprits qui ne bénéficie qu’au Kremlin, puisqu’elle aboutit à une paralysie de la volonté.
Pfffffffffffffff
Pis encore, il semble que nous ayons perdu jusqu’à l’instinct de conservation.
Instinct de conservation = faire la guerre à la Russie, CQFD.
Car comment expliquer autrement que la France fournisse des Mistral équipés d’une technologie de pointe à la Russie alors que pour la deuxième fois celle-ci est en train de déchiqueter un pays coupable de vouloir être libre, M. Poutine ne cachant même plus son intention de créer un Etat à l’est de l’Ukraine ?
C’est beau comme du Goebbels.
En tous cas, les étrangers, achetez nous des armes uniquement si vous nous garantissez de ne pas pas vous en servir…
La signature de ce contrat après l’agression russe contre la Géorgie était déjà scandaleuse.
Le 7 août 2008, c’est quand même l’armée géorgienne qui a attaqué, mais bon… Comme l’a dit BHL à l’époque : “Qui a tiré, cette semaine, le premier ? La question est obsolète. [...] La vérité est que l’intervention de l’armée russe hors de ses frontières, contre un pays indépendant membre de l’ONU, est une première depuis l’invasion de l’Afghanistan.” [Libération, 14/08/2008], qui a même obligé Alain Minc à le recadrer sévèrement…
La crise ukrainienne d’aujourd’hui est le résultat de notre fatale indifférence aux événements d’août 2008, de notre aveuglement volontaire face à tous les symptômes inquiétants que présentait la Russie poutinienne depuis le début.
C’est vrai que Sarko a quand même œuvré pour calmer les choses, l’inconscient…
Imagine-t-on qu’en 1938, après l’annexion des Sudètes, la France ait vendu des bombardiers de dernière génération à Hitler et formé les officiers de la Luftwaffe ?
Mais bien sûr… Dans 6 mois, on aura les chambres à gaz de Poutine, vous verrez…
Dommage que les Sudètes n’aient pas voté, alors que la Crimée l’a fait…
De toute façons, un vote dans une région – même remplie de Russes – pour intégrer la Fédération russe, est forcément truqué, CQFD.
On peut trouver des excuses à la lâcheté, mais quand on passe à la complicité active avec l’agression il s’agit d’autre chose. N’oublions pas qu’au moment où des soldats russes envahissent l’Ukraine des marins russes reçoivent un entraînement en France. L’affaire des Mistral restera sans doute dans l’histoire comme un exemple cruel du somnambulisme de nos dirigeants postmodernes.
C’est vrai que l’ancien directeur technique de la NSA dit qu’il n’y a eu aucune invasion, mais quelle importance ? Françoise Thom SAIT, car elle est plus forte que la NSA.
DES MESURES ABSURDES
Ce qui frappe dans l’enchaînement des événements de ces derniers mois, c’est l’extraordinaire crescendo à la fois dans les coups de force, la légifération et les propos du Kremlin, en politique extérieure et en politique intérieure. On a l’impression que la machine s’emballe. M. Poutine n’a pas fini de régler ses comptes à l‘’Ukraine que déjà il laisse entendre que l’est le prochain au menu : le 29 août il félicite le président Nazarbaïev d’« avoir créé un Etat là où il n’y en avait jamais eu » – propos qui suscita une vive réaction au Kazakhstan, et non sans raison, quand on se souvient que Poutine a nié l’existence de la nation ukrainienne pour justifier son agression contre Kiev.
Hein ?
Chaque jour, la Douma vote des mesures absurdes, et les propositions les plus délirantes sont examinées quotidiennement.
Ah, il y a quand même un Parlement démocratique dans cette dictature alors ?
Les députés cherchent fiévreusement à colmater les innombrables fissures par lesquelles pénètre la pernicieuse influence occidentale. C’est ainsi que les sous-vêtements en dentelle sont victimes d’un embargo, tandis que des patriotes particulièrement ardents préconisent d’interdire l’étude des langues étrangères pendant dix ans.
Ben cela s’appelle des mesures de rétorsion dans un premier temps, et dans le seconde, j’imagine, de simple propositions de loi de députés débiles. Si demain des profs à Moscou prennent par exemple des propositions de loi du FN par exemple, et font croire que c’est la vision de notre Parlement, cela ne serait pas très honnête intellectuellement, (rapport à la “morale” tout ça tout ça)
La liste des traîtres et des « agents de l’étranger » ne cesse de s’allonger : aux citoyens titulaires d’une double nationalité viennent de s’ajouter les associations de mères de soldats.
Encore un mensonge. Non, ce ne sont pas “LES associations de mères de soldats”. Ce sont “DES associations de mères de soldats” (Françoise Thom, le Bescherelle est ton ami). Par exemple du genre de : Association of Public Entities “Union of Committees of Soldiers’ Mothers of Russia” qui a touché 60 000 $ rien qu’en 2009 de la NED, un des bras de la CIA. (info son propre rapport annuel, ici). Oui, la Russie veut surveiller des associations soit disant démocratiques financées par la CIA. Vivement que la Russie finance des associations contre la peine de mort, les assassinats ciblés, la torture, l’exfiltration de prisonniers aux USA. Je pense qu’ils vont bien le prendre.
La Russie semble être aspirée dans une spirale autodestructrice. L’opposition, découragée par la passivité de l’Occident, incapable de résister à la surenchère nationaliste, assiste impuissante à la course au précipice.
Et le but est donc de se précipiter dans le précipice ?
La Russie nous tient paralysés parce qu’elle laisse entendre qu’elle est prête à faire n’importe quoi, qu’elle ne s’arrêtera devant rien. Au lieu de tenir tête à ce chantage, nos dirigeants occidentaux clament qu’ils excluent toute option militaire.
Non, il faut en effet leur dire à ces sales Russes qu’on va bombarder Moscou !!!!
Venue en Ukraine prétendument soutenir le président Porochenko, Angela Merkel a cru bon d’annoncer que l’Allemagne n’armerait pas l’Ukraine, ne financerait pas la reconstruction du Donbass et n’imposerait pas de sanctions dans l’immédiat.
Bravo Angela
Le message a été compris par le président Poutine, qui a relancé l’offensive.
Le jour où la Russie envahira l’Ukraine, on le verra vite, et ils seront à Kiev en 3 ou 4 jours.
Il y a quelque chose de suicidaire dans l’ineptie occidentale. On dirait qu’émasculé par le politiquement correct le monde occidental éprouve une louche attraction pour la violence primitive qu’incarne l’autocratie russe.
Bravo Le Monde, ça, c’est grand journalisme…
Incapable de distinguer le juste et l’injuste, le vrai et le faux, il est aspiré par l’univers de force nue incarné par Vladimir Poutine et ses janissaires.
Tiens elle nous sort les Ottomans maintenant…
Moi, qu’en j’entends “force nue”, je pense à Israël écrasant Gaza par exemple, mais bon, je suis un peu bête…
Les pro-russes ont tué combien de civils pro-Kiev ? A peu près aucun ? Ah ok, gros problème alors…
L’indifférence au sort de l’Ukraine reflète l’oubli des vertus sur lesquelles s’était construite l’Europe.
Rappel de la règle au Monde : toujours finir une tribune par le mot “Europe”. C’est important pour un intégriste.
Françoise Thom
===================================================================
Pas d’autre commentaire à ce stade, cette personne n’en mérite pas plus.
Mais qu’on journal soi-disant de premier plan publie un torchon pareil, digne des brûlots anti-boches de 1914, sans la moindre contradiction ou éclairage contraire, cela en dit long sur notre époque…
Tiens, je termine par cette analyse de 2008 d’Alexandre Anizy sur son blog :
ANTIRUSSISME de Françoise THOM
Lorsque nous étions jeunes, nous eûmes la sagesse et le plaisir de lire Paul VALÉRY, ce bon bourgeois qui ne perdait pas le nord, notamment lorsqu’il écrivait :
« La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas. »
C’est en lisant la tribune de madame Françoise THOM que cette maxime nous est revenue, parce qu’hier comme aujourd’hui les intellectuels belliqueux nous font gerber.
Bardée de son statut d’historienne, Françoise THOM nous assène [dans le Monde] sa vérité digne du café du commerce :
« (…) bientôt nous pouvons être acculés à l’action, à moins d’accepter une vassalisation complète, au moins pour ce qui nous concerne, nous autres Européens. »
Parce que c’est évident :
« Tant que demeurera une Europe indépendante alliée aux Etats-Unis, la Russie se sentira encerclée. La réalisation des prétendus intérêts de sécurité russes passe par l’asservissement par cercles successifs de tous ses voisins occidentaux et méridionaux. »
Rien que ça ? Dans la tête de Françoise THOM, le mur de Berlin n’est pas tombé.
Extrait de: Source et auteur
Suisse shared items on The Old Reader (RSS)
Lecture intéressante..(surtout les commentaires)…J’hallucine…Et dire que Madame la Professeure Bobo enseigne à la Sorbonne. …Grand Dieu, est-elle Dr. en sciences es-idiot ? Elle est grave dans la mélasse notre psychopathe. Elle tricote l’histoire à l’envers.
Je lui recommande fortement d’étudier de plus près l’histoire des USA, si elle en la capacité,..disons depuis1945..
Sur sa lancée à peine hystérique, Madame Thom (tient un nom qui sonne bien français) va bientôt nous affirmer ..dur comme fer…que Raspoutine fait bien pâle figure en présence de Poutine; voire même que Machiavel est d’une naïveté avérée en regard de l’Ours de l’Oural…..
Chère Françoise…..j’ai le plaisir avoué de vous dire, de grâce, bouclez-là.. La sommité de votre bêtise n’a d’égale que votre ignorance.
J’attends quand même de voir ce que deviendra Kiev après l’annexion de l’Ukraine à l’Est du Dniepr; cette ville à cheval sur le fleuve, sera forcément le théâtre d’une nouvelle passe d’armes; que feront les Européens alors, tandis qu’ils n’ont rien fait jusqu’à maintenant ?
Si tous les chefs d’état voulaient annexer les zones voisines qui ont leur accent national, la Suisse se verrait partagée en trois et réduite aux Grisons dont personne ne partage la langue; les Sudètes, c’était ça et l’Europe a laissé faire…Attention à la Pologne, qui a reçu une forte colonisation russe sous Staline!
L’hystérie anti-russe est fort répandue dans les feuilles de propagandes subventionnées avec l’argent du contribuable. Alors, quoi d’étonnant qu’une prétendue “psy” fonctionnaire y mette son grain de sel ? Elle ne peut que raconter n’importe quoi, c’est-à-dire ce qui, politiquement correct, est l’idéologie officielle d’une Europe otanienne entièrement inféodée au Grand Frère américain.
L’axe de la puissance économique se déplace maintenant vers l’est, l’extrême-orient, et l’Amérique n’aime pas cela. Son objectif est de conquérir les marches de l’Est pour essayer d’éliminer la Russie de la compétition. C’est pour cela, je pense, qu’elle veut ressusciter la guerre froide : elle ainsi fabriqué un régime fantoche en Ukraine. On peut le comprendre d’une grande puissance, qui comme toute grande puissance est impérialiste. Comprendre : pas approuver. L’ennui, le gros ennui, c’est que le geai se pare des plumes du paon, l’appétit de “démocratie”, l’ambition de conquête de “défense” des intérêts d’un pays -l’Ukraine- qui sans cela ne les intéresserait que très médiocrement.
Ce jeune homme aux œillères idéologiques est sans doute né trop tard pour apprécier les mensonges du clan Bush, et trop tôt pour constater les dégâts du clan Obama.