Dix foyers d’islamistes radicaux ont été identifiés à Toulouse. Etes-vous inquiet ?
J’ai demandé au préfet un effort particulier dans la lutte contre les réseaux jihadistes, notamment par le renforcement des moyens de la police judiciaire. Pour le reste, les choix faits par le gouvernement de s’investir en Irak sont de nature à me rassurer et à m’inquiéter : m’inquiéter parce que Toulouse est un foyer de l’islamisme radical ; me rassurer parce que le gouvernement exprime une volonté claire de lutter contre les réseaux fondamentalistes.
Dans un entretien exclusif à «La Dépêche du Midi», Jean-Luc Moudenc évoque les presque six mois qui se sont écoulés depuis sa reconquête du Capitole. Mais en dépit des difficultés qui se présentent et des défis qu’il devra relever, c’est plus volontiers vers l’avenir que le maire de Toulouse et président de la communauté urbaine porte son regard. Un avenir, il le sait, qui imposera des choix…
Au 9e étage de l’immeuble de la communauté urbaine à Marengo, Jean-Luc Moudenc embrasse d’un seul coup d’œil le territoire de l’agglomération toulousaine. Un poste d’observation qui, là-haut, rappelle au maire et président de la métropole, l’ampleur des défis qu’il va devoir relever.
Si ces foyers terroristes sont connus, pourquoi attendre pour les démanteler et inculper leurs membres d’association de malfaiteurs en vue d’actes terroristes ? Faut-il attendre qu’ils passent à l’acte ?