Malgré les actes dégoûtants et barbares commis par des groupes (ou individus) islamiques à travers le monde – comme le Boko Haram au Nigeria, l'État Islamique en Mésopotamie, le Shabaab en Somalie - rien n'est aussi dégoûtant que le viol de sœurs religieuses chrétiennes : des femmes sans défense qui sacrifient une grande partie de leur vie à aider des musulmans malades ou dans le besoin.
La dernière de ces attaques est arrivée au Bangladesh, un pays où plus de 90% de la population est musulmane. Au début de juillet, des dizaines d'hommes armés de machettes, de couteaux et de barres de fer ont attaqué le couvent de l'Institut Pontifical des Missions Étrangères pour les sœurs religieuses à Boldipuku, un village missionnaire dans le nord du Bangladesh.
“Les religieuses ont été battues et molestées jusqu'à ce que la police arrive sur les lieux”, a rapporté Mgr Sebastian Tudu.
Catholique Enligne (Catholic Online) l'histoire complète :
Environ 60 hommes ont tenté de piller le bâtiment et de violer les religieuses … Les assaillants ont d'abord bâillonnés les deux gardiens de nuit de la mission religieuse dans les premières heures du matin. Ils ont ensuite défoncé la porte de la chambre où le vicaire père Anselmo Marandy dormait. Ils ont ensuite attaqué le couvent situé sur le campus de la mission …. Trois religieuses ont souffert des tentatives de viol et ont été envoyées à la maison mère à Dhaka, la capitale du pays, où elles tentent de surmonter le choc moral.
Rosaline Costa, une militante catholique pour les droits de l'homme, a déploré : “C'est très triste que les sœurs ne puissent plus continuer à travailler pour le peuple parce qu'elles ne sont plus en sécurité”. Les chrétiens locaux vivent actuellement dans la peur depuis l'attaque. Les chrétiens forment seulement 0,8 pour cent de la population de trois millions d'habitants du district de Dinajpur.Bien que certains de ceux qui sont cités dans le rapport de Catholique Enligne dépeignent cette attaque comme “sans précédent”, le fait est que le viol de sœurs chrétiennes par des musulmans est un phénomène qui remonte à plusieurs siècles. Selon l'historien musulman Taqi al-Din al-Maqrizi (1364-1442), au cours des attaques sur l'Égypte à majorité chrétienne à l'époque, le calife Marwan II (r.744-50) “a capturé un certain nombre de religieuses parmi les nombreux couvents. Et il a ensuite essayé de séduire l'une d'elles”.
Le récit décrit comment la sœur en question (devenue une esclave) l'a berné pour qu'il la tue. Elle l'a convaincu qu'elle avait une huile magique qui rend la peau impénétrable : “Elle s'est ensuite oint avec un peu d'huile et a exposé son cou. Il l'a frappé avec l'épée et a fait voler sa tête. Il a alors compris qu'elle préférait mourir qu'être souillée”.
Le chroniqueur copte Severus ibn Muqaffa (du dixième siècle) rapporte que “les Arabes [les musulmans] ont ruiné l'Égypte … Ils ont brûlé les forteresses et pillé les provinces. Ils ont tué un grand nombre de moines dans leurs monastères et ont violé plusieurs sœurs vierges, en tuant certaines d'entre elles avec l'épée”.
Selon des témoins oculaires, après la conquête musulmane de Constantinople en 1453, “Les monastères et les couvents ont été pillés et leurs locataires ont été tués. Les religieuses ont été violées et plusieurs d'entre elles, pour éviter le déshonneur, se sont suicidées. Des massacres, viols, pillages, incendies et l'asservissement ont ravagé la ville selon les traditions”.
Telle qu'est l'histoire – expurgée dans l'ouest postmoderniste – qui se répète encore aujourd'hui. En août 2013, après avoir incendié une école franciscaine en Égypte, les “islamistes”, selon les mots de l'AP, “ont promené trois religieuses dans les rues comme “prisonnières de guerre” et “deux autres femmes qui travaillaient à l'école ont été sexuellement harcelées et abusées pendant qu'elles se frayaient un chemin à travers la foule”.
En effet, la montée des attaques contre les religieuses chrétiennes dans le monde islamique démontre qu'elles ne sont pas plus inviolables que les autres “infidèles” :
Somalie : En réponse aux citations historiques du pape Benoît XVI qui, comme tant d'autres choses enragent le monde islamique, des musulmans en Somalie ont abattu Leonella Sgarbati – une religieuse de 66 ans qui a consacré 30 ans de sa vie à travailler en Afrique - en lui tirant dans le dos. Ses derniers mots avant de mourir à l'hôpital étaient : “Je pardonne ; Je pardonne.”
Pakistan : En septembre 2012, des hommes en moto habillés en vert (la couleur de l'islam) et armés ont ouvert le feu sur la cathédrale catholique de St. Francis Xavier à Hyderabad, tuant au moins 28 personnes. Leur objectif était une religieuse, mère Christina.
Libye : En février 2013, après la chute du colonel Kadhafi, des rebelles islamiques ont menacé des religieuses et leur ont ordonné de quitter le pays. Elles étaient dans le pays depuis 1921 et aidaient les malades et les pauvres.
Palestine : L'année dernière, des religieuses du monastère grec orthodoxe à Béthanie ont envoyé une lettre au président palestinien Mahmoud Abbas lui demandant de répondre à l'escalade d'attaques contre le monastère chrétien, y compris des pierres lancées sur la maison, des vitres brisées, des vols et le pillage de la propriété du monastère.
Philippines : Dans un article sur l'attentat d'une église le jour de Noël dans une région à majorité musulmane, nous apprenons que le groupe jihadiste responsable pour l'attaque “est coupable de plusieurs attentats à la bombe sur la cathédrale catholique romaine à Jolo depuis l'an 2000 ainsi que le kidnapping de prêtres et de sœurs.”
Guinée : En juin 2013, des chrétiens et leurs églises ont été sauvagement attaqués dans la nation à majorité musulmane – avec 95 chrétiens tués et 130 blessés – et “les résidences des religieuses, ont été pillées avant d'être incendiées.”
Syrie : Les rebelles islamiques ont enlevé 13 religieuses chrétiennes et trois filles, les gardant captives pendant trois mois. Elles ont finalement été libérées après que le gouvernement de Bachar ait accepté de libérer 150 criminelles en échange.
Les exemples ci-dessus proviennent de plusieurs pays qui ont très peu en commun – différentes races, langues, cultures et économies. Ils ont seulement l'islam en commun.
Peu importe. Au lieu de discuter de l'histoire et de la doctrine islamique, et comment ils sont liés aux événements actuels – comme le traitement inhumain des “infidèles” (non-musulmans) – la mentalité occidentale prédominante croit que la violence musulmane est la faute de l'Occident, ou, dans les mots de l'ex-religieuse et apologiste islamique Karen Armstrong, “nous avons fait cela.” Armstrong – qui a quitté les religieuses pour se livrer à une propagande pro-islamique – insiste que devons-nous concentrer sur la “douleur des musulmans, la souffrance des musulmans.”
Ainsi, selon la mentalité de gauche, l'Occident est responsable du fait que depuis l'aube de l'islam jusqu'à aujourd'hui, où les musulmans sont majoritaires et vivent près d'une minorité non-musulmane, ces derniers sont attaqués jusqu'à extinction.
Raymond Ibrahim
Extrait de: Source et auteur
Suisse shared items on The Old Reader (RSS)
Mais quand l’Occident cessera-t-il d’avoir la prétention de se croire responsable de TOUT ce qui va mal sur la planète? Evidemment, il est responsable si on estime que la multiplication de tous ces gens qui souffrent est due à notre médecine, à nos techniques, au progrès que nous leur avons imposé….
Atrocités anti-chrétiennes répétées dans les pays musulmans et police islamique tolérée en Allemagne. Cherchez l’erreur.
Et c’est fou comme notre presse de gauche romande préfère parler du pauvre détenu qui a les jambes attachées pour ne pas qu’il s’enfuie.. (terrible), Nabilla et ses dernières trouvailles, les peoples qui se séparent ou qui se marient, ou encore les selfies volés ou dévoilés. En gros, rien d’important.
Le sort des chrétiens persécutés à travers le monde, pas un mot. Parler de pédophilie dans l’Eglise représente le 90% des articles sur le sujet dans notre presse gauche-caviar anti-cléricale. Pas un mot sur les exactions dans le monde ou comme le Secours Catholique qui vient en aide aux pauvres ou l’aide aux migrants de la part de l’Eglise. Sans prétendre qu’il faut taire les atrocités passées ou présentes dans l’institution, pour nos médias christianophobes, parler positivement aussi de l’Eglise catholique est impossible. Et dénoncer les horreurs subies en ce moment par les minorités qu’elles soient chrétiennes ou autres dans certains pays: nada! Quels hypocrites ces journalistes. Eux si prompts à faire la leçon dans leurs éditos mais qui en fait, s’en servent comme d’une tribune politique (bien à gauche, comme toujours)