Coup sur coup, la France vient d'être bousculée sur deux dossiers symboliques par une juridiction supranationale, dont les décisions s'imposent à la France. Cette instance, c'est la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Un tribunal qui siège à Strasbourg, mais qui n'a aucun lien avec l'Union européenne des 28.
Créée en 1949 dans la foulée de la victoire sur le nazisme, cette instance visait à défendre partout, dans une Europe encore traumatisée, les droits et libertés des citoyens, notamment contre l'arbitraire des Etats.
Aujourd'hui, 47 pays en sont membres. A partir du moment où un Etat est signataire de la Convention européenne des droits de l'homme, il doit respecter les arrêts de cette cour, qui se base avant tout sur le pragmatisme, à l'anglo-saxonne. Elle prend souvent à revers les décisions de notre propre justice et heurte l'esprit de nos lois.
Le Parisien - voir aussi la vidéo qui accompagne le texte
Les droits de l’homme sont l’eau bénite dont on asperge le monde (Marc Bonnant). Il est temps de dénoncer cette mascarade.