OSCE : ni observateurs, ni OSCE. Qu’en pense D. Burkhalter

Jean-Souhel Gowrié
Jean-Souhel Gowrié
Porte-parole du collectif  "Syriens de Suisse"

 

Tout a commencé par une "petite" curiosité.  Faisant des recherches sur un moteur assez connu, je fus frappé par ce fait : l'article le plus récent remonte au…30 mai. Depuis, plus rien. Je ne voulais cependant pas m'arrêter là et continuai mes recherches pour, enfin, tomber sur quelques lignes publiées dans Le Figaro.fr, le 18 juin. On y lit que l'OSCE réclamerait encore la "libération inconditionnelle de "ses" observateurs.

 

Décidément, mentir, pour les uns (OSCE, EU, USA, …) et se contenter de faire de la télé réalité pour les autres (RTS, France Info, France 2 et 3, TF1 et la presque totalité de ceux qui se rangent sous le label "média") devient la règle. En effet, on n'a plus rien entendu sur ce sujet depuis des semaines. Et pourtant.

 

Continuant mes recherches, je tombe sur un très long article, assez bien documenté, publié sur le les blogs de MEDIAPART, auquel je repris le titre de mon billet et dans lequel on apprend qu'un certain Klaus Neukirch, directeur adjoint du Centre de Prévention des Conflits à…l'OSCE (oui, vous avez bien lu), aurait tenu les propos suivants :

  • Les personnes retenues n’étaient pas membres de l’OSCE
  • Compte tenu du fait que ce ne sont pas des membres de l’OSCE, celle-ci ne négocierait pas leur libération
  • L’OSCE n’avait fait aucune estimation des risques encourus pour cette mission puisque… ce n’était pas une mission de l’OSCE (la journaliste semblait, déjà, avoir du mal à comprendre).
  • Il s’agissait d’observateurs militaires européens œuvrant dans le cadre d’une mission militaire bilatérale entre l’Allemagne et l’Ukraine pour le compte d’une branche des forces armées allemandes, la "Zentrum für Verifikationsaufgaben der Bundeswehr" (Centre de vérification de la Bundeswehr)
  • Fort logiquement, les négociateurs étaient les autorités allemandes.
  • La vidéo originale de l’interview de M. Claus Neukirch étaient visible directement sur le site de l’ORF, mais le lien y a été supprimé.

Et bien, oui, la vidéo a effectivement été supprimée. Sauf que, on est en 2014. Je l'ai donc retrouvée et pour éviter que cette nouvelle source ne soit supprimée à son tour, je l'ai enregistrée.

L'interview a été faite à l'ORF (non pas à un media…russe)

J'envoie cette vidéo, aujourd'hui même, à la RTS. Nous verrons ce qu'ils en feront.

 

 

Jean-Souhel Growié, 19 juin 2014

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